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EAN : 9782825104095
603 pages
L'Age d'Homme (30/11/-1)
4.5/5   4 notes
Résumé :
Traduction dirigée par Efim Etkind

Génie universel, artiste inégalé. Alexandre Pouchkine a ouvert magistralement le siècle d’or de la littérature russe. La nouvelle édition des œuvres de Pouchkine a pour finalité et fonction de donner à ces affirmations toutes théoriques leur équivalent charnel, concret, vérifiable, en rythmes et en paroles.

608 pages.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dans ce tome on trouve en fait toute l'oeuvre poétique de Pouchkine, sauf Eugène Onéguine et les oeuvres dramatiques. A côté de l'ensemble des poésies, il y a une grande quantité d'épigrammes sur ses contemporains, des contes en vers, dont celui du Coq d'or, celui du Tsar Saltan (tous deux mis en opéra par Rimski-Korsakov) et celui du Pêcheur et du poissillon, sur un thème à la fois russe et universel. Il y a aussi plusieurs Récits en vers dont le long poème narratif le cavalier de bronze qui est un véritable chef d'oeuvre, sorte de conte fantastique en vers.
Le point de départ du Cavalier de bronze est la statue équestre de Pierre le Grand qui se trouve à Saint-Pétersbourg près de la Neva. Lors d'une des terribles crues de la Neva, un jeune homme se retrouve près de la statue qui se met à prendre vie et à le poursuivre. Ce poème est un bel hommage à la ville de Saint-Pétersbourg où Pouchkine a passé des années heureuses avant d'être exilé. Aucune oeuvre de Pouchkine ne reflète aussi bien toute la complexité de ses relations avec le pouvoir tsariste, son besoin de liberté, le sentiment qu'en Russie seul le chaos peut s'attaquer à l'absolutisme et en même temps que toute révolte est condamnée d'avance à l'échec. Ce poème a par ailleurs très vite donné son nom à la statue !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'Antchar

Au milieu d'un désert avare et maigre, sur un sol calciné par l'ardente chaleur, l'antchar, comme une sentinelle terrible, se dresse seul dans tout l'univers.
La Nature, mère de ces steppes éternellement altérées, l'a crée dans un jour de colère, et a imprégné de poison subtile la verdure morte de ses branches, et jusqu'à ces racines.
Le poison suinte à travers son écorce, fondu par l'ardeur de midi, et, vers le soir, il se fige en épaisses larmes transparentes.
Aucun oiseau ne vole alentour; aucun animal ne s'en approche; seul le noir tourbillon se heurte à l'arbre de la mort et fuit, déjà pestiféré.
Si une nuée errante vient arroser son feuillage antique, la pluie découle déjà empoisonnée, de ses branches dans le sable brûlant.
Mais un homme, d'un regard impérieux, envoya à l'antchar un autre homme, et celui-ci, docilement, se mit en route, et revint le jour suivant, avec le poison.
Il apporta la résine mortelle, et une branche aux feuilles flétries. La sueur coulait en ruisselets glacés de son front pâlissant.
Il l'apporta, fléchit et se coucha sur les nattes de la hutte ; et le pauvre esclave mourut aux pieds du seigneur invincible.
Et le prince fit tremper dans le poison la pointe de ses flèches fidèles, et, avec elles, envoya la mort dans les contrées voisines.
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L’oiselet du bon Dieu
ne connaît ni souci ni travail.
Pourquoi se fatiguerait-il
à tresser un lit solide et durable ?
La nuit est longue,
un rameau lui suffit pour dormir.
Vienne le soleil en sa gloire,
l’oiselet entend la voix de Dieu.
Il secoue ses plumes
et chante sa chanson.
Après le printemps,
splendeur de la nature,
vient l’été avec ses ardeurs ;
Puis arrive le tardif automne
amenant brouillards et froidure.
Pauvres humains, tristes humains !
Vers de lointaines contrées,
en de tièdes climats,
au delà de la mer bleue,
L’oiselet s’envole
jusqu’au printemps.
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HISTOIRE D'UN RIMAILLEUR

D'une oreille experte il saisit
Du vent ;
D'un souffle, d'un seul il salit
Le blanc ;
Et puis l'oreille au monde entier
Déchire ;
Et puis imprime et le Léthé
L'aspire.
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