Voilà bien longtemps que ce petit roman attendait sagement sur mes étagères. Choisi pour valider l'item "histoire se déroulant en Afrique", je me retrouve en fait avec une pépite entre les mains. L'histoire est magnifique. Bien écrite. L'enjeu va à l'essentiel: il s'agit pour Bo et son clan de trouver de l'eau rapidement sinon tous vont mourir. C'est aussi simple que ça. J'ai été touchée par les personnages. Bo un jeune ado (il attend de devenir un homme en tuant sa première grosse proie) et Ada son amie remarquent que tous, animaux, hommes, plantes souffrent du manque d'eau sauf les babouins. Suivant les conseils du vieux sage de la tribu, Bo s'en va piéger un jeune babouin pour découvrir son secret. Malgré la soif, la chaleur, la fatigue et les dangers, Bo va au bout de ses forces pour sauver Ada et sa tribu. Outre l'histoire qui est poignante, l'écriture qui m'a transportée, la poésie des mots, le personnage de Bo m'a bouleversée. J'ai fini le livre en pleurant comme une madeleine. Belle lecture qui fait réfléchir aussi. Je la proposerai à mon fils dans quelques années. Même si le texte se lit bien à partir du ce2, côté émotions c'est vraiment intense.
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Simplicité des mots, histoire limpide mais qui touche à l'essentiel : chaque grain de sable fait le désert et chaque individu fait la tribu. L'égoïsme ici n'existe pas, il a l'excuse de faire agir au nom du groupe jusqu'au sacrifice. Un livre jeunesse qui aborde des sujets graves sans jamais verser dans l'émerveillement béat ou le pathos. A lire pour être dépaysé, loin de nos contrées où le technologique fait loi.
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C'est une lecture imposée par la maîtresse à ma fille qui est en CM1. L'histoire se passe dans le désert du Kalahari. La sécheresse sévit, la saison des pluies tarde. Une tribu autochtone en souffre. Un enfant, Bo, va capturer un babouin pour savoir où ce dernier s'abreuve. Il va réussir à sauver sa tribu de la soif mais il en paie le prix fort... Un livre très bien écrit, une histoire forte et pleine d'émotions. Ma fille en a été bouleversée et elle s'est interrogée sur la vie de ces tribus du désert...et sur la notre par la même occasion.
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Accompagnés des quelques enfants qui en ont encore la force, Modouka et Yelgede quittent le campement. Comme toujours, lorsque l'eau vient à manquer, les Bushmen parcourent le désert à la recherche d'acacias et de tamaris dont les racines font des réserves du précieux liquide.