Je viens d'abandonner la lecture de ce livre à la page 104... Je n'arrive vraiment pas à rentrer dedans...
Tout d'abord, il n'y a pas d'action, tout est contemplatif et retour sur le passé : l'auteur, au temps présent, revient sur sa jeunesse et les débuts de sa relation amoureuse avec celle qui est toujours sa femme, cinquante ans plus tard. Leur relation est principalement épistolaire, chacun étant appelé à un endroit différent pour suivre leurs études. C'est donc une alternance d'extraits de lettres et les réflexions de l'auteur sur ce qu'étaient leurs rêves de jeunesse.
Peut-être aussi que le fait d'être d'une autre génération me parle moins (les émissions radio à la fin des années 1960 par exemple...).
De plus, le niveau de langue est assez soutenu - il suffit du titre pour s'en convaincre : "empan", mot que je ne connaissais pas avant de lire ce livre...
Bref, je suis passé à côté de ce livre, qui, outre ses qualités d'écriture indéniables, n'a pas su me transporter...
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La nature est notre refuge - ou plutôt l'espace des retrouvailles intenses et toujours trop courtes. Est-ce parce que la vie courante est ainsi amputée de l'autre qu'on s'est construit dans l'univers rêvé, idéalisé d'une nature où tout partage est entre nous ?
Tu as vingt ans. Je ne sais pas encore que l'énergie amoureuse que tu m'apportes va longtemps m'animer. Que ce souffle nous préservera malgré ce que devient le monde. Qu'il faudra se défaire de bien des rêves.