AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 860 notes
Une lecture distrayante ,un pastiche de polar qui ne se prend pas au sérieux et cela fait un certain bien .
Se rajoutent à notre plaisir, l'époque : l'action se situe en été 1961 , le lieu : une bourgade campagnarde bien loin de Paris, en un temps où les distances n'étaient pas abolies par les réseaux sociaux et la forme épistolaire : les lettres qu'envoient le jeune policier à Madame le Procureur pour la tenir au courant de l'enquête et lui transcrire les auditions sont savoureuses .

Joël , 17 ans a été assassiné , découpé et ses morceaux , mis dans des sacs des Galeries Lafayette , ont été retrouvés dans une cuve de l'usine de confitures du village dont le maire est le patron , ou dont le patron est le maire ( comme vous voulez ... )

Notre jeune policier mène l'enquête avec le Garde- Champêtre , mais on sait dès le prologue que la chute sera inattendue . Cette annonce d'ailleurs a un peu gâché l'innocence de ma lecture car elle oblige à avoir un certain recul pour deviner où cela cloche ...

Mais même s'il y a un meurtre, cela reste bucolique avec la recherche d'une certaine fleur rare, seul indice du crime .

Voilà qui me réconcilie avec l'auteur !
Commenter  J’apprécie          231
Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent…
Une jolie couverture verdoyante jonchée de fleurs rouges bordées de jaunes. Oh les belles gaillardes !
*
Eté 1961 quelque part dans notre belle France profonde…
Virée champêtre, ambiance pittoresque et macabre.
Une balade qui ragaillardit !
*
A la demande du maire, un policier « de la ville » est dépêché dans un petit village où l'on a retrouvé un corps, celui de Joël 16 ans, découpé en morceaux dans l'un des chaudrons de l'usine à confiture.
L'enquête lui est confiée.
Investigations de notre duo insolite : l'inspecteur citadin et le garde-champêtre guignolesque, au milieu de personnages hauts en couleurs.
« C'est la police des fleurs, des arbres et des forêts parce que la nature ça rend forcément un peu poète… »

Quand on vient de la ville, il est bien complexe de comprendre ceux de la campagne.
« Ici, c'est la campagne (…) Les choses sont un peu différentes de la grande ville ».

Une affaire des plus retors au milieu des fleurs des champs, herbes rouges et autres curiosités locales.
« On voit vraiment que vous venez d'la ville, inspecteur ! »
*
Découverte littéraire surprenante, originale et cocasse.
Un polar au côté rétro qui se lit avec le sourire.
Lecture divertissante pour un pastiche distrayant et un suspense très bien mené.
Ah le calme et le charme bucolique de la campagne !...
*
Commenter  J’apprécie          226
Second roman que je lis de cet auteur que j'ai découvert cette année et j'étais bien décidée à ne pas me faire avoir cette fois. Mission accomplie.
Il ne m'a pas fallu plus de 50 pages pour comprendre où l'auteur voulait nous mener. du coup, il ne me restait plus qu'à relever les indices me permettant d'affirmer ce que j'avais découvert et trouver le qui, pourquoi et le choix du lieu également.

Michel, jeune officier de police de 24 ans, est envoyé à P. pour découvrir qui a tué Joël, l'a découpé et jeté dans des sacs dans une usine de confiture.
Nous sommes en 1961. Les lignes téléphoniques ont été coupées et notre enquêteur communique par courrier avec la procureur de la République.
Il sera assisté par la police des fleurs, des arbres et des forêts. Quel beau titre !


Par contre, je ne comprends pas que cet auteur dévoile la chute de plusieurs romans, dont deux de ma chère Agatha ! Heureusement, je les ai tous lus mais je trouve ça inutile et tellement dommage pour ceux qui ne les ont pas lus !

Il me reste un de ses romans dans ma PAL, on verra s'il arrive à me surprendre.
Vous connaissez ce roman ? Vous l'avez aimé ?
Commenter  J’apprécie          210
Juillet 1961 - Un meurtre atroce vient d'être commis dans le village de P.

Un inspecteur de la ville de M. est dépêché sur place pour mener l'enquête. il sera assisté du garde champêtre.

Le corps de Joël né en 1945, 16 ans, a été retrouvé découpé et emballé dans des sacs au fond d'une cuve de l'usine de confiture du village.

Je ne dévoilerai rien d'autre de l'énigme. car il faut lire ce livre pour savoir et comprendre ce qui a pu se passer dans ce village.

L'enquête est présentée par la transcription écrite qu'en fait l'inspecteur à Madame la Procureur de la République. Chaque jour, il lui écrit une missive et lui décrit les interrogatoires qu'il mène, les premières constatations, ses réflexions. Car le téléphone ne fonctionne plus dans le village à la suite d'un orage et le vlllage est ainsi encore plus isolé.

Le contexte des années 60 est très bien retranscrit, la vie à la campagne, les préjugés entre la ville et la campagne.

Plusieurs références à Agatha Christie et à quelques autres auteurs sont finement intégrées au récit.
La plume est poétique, les personnages attachants, les rebondissements bien pensés.
Il y a de la malice dans cette énigme et le twist final est sublime.

Vraiment une lecture réjouissante !


Commenter  J’apprécie          214
Comment commence un bon polar ? questionne quelqu'un dans un roman du même nom ?
Au hasard Balthazar : Par un cadavre ? Bien sûr . . .
Mais là, quel cadavre ! Il serait cavalier d'en faire une description, le mieux étant que vous vous fassiez une idée par vous-même, ce serait vraiment bête de bouder votre plaisir.
Car c'est l'intérêt de ce laborieux ouvrage : il est plaisant à lire, attachant et vous transportera de joie.
Pour ce roman : une très jolie écriture fluide, servant de belle façon la trame du livre. Les dialogues sont un régal et les personnages pittoresques mais traités avec respect, sans condescendance. le scénario, bon également.
Le contre : le même scénario : c'est à double tranchant. Ça passe ou ça casse. Perso, ça a vite cassé mais j'ai continué obstinément et n'ai pas regretté. La carotte était au bout du chemin.
Je n'en dirai pas plus, mais c'est à coup sûr une jouissive promenade littéraire en ces moments où chacun doit crécher chez soi.
Commenter  J’apprécie          210
Nous sommes en 1961, un jeune et brillant officier de police de la grande ville débarque à la campagne, dans la commune rurale de P., pour y enquêter sur un meurtre d'une violence inouïe. En effet, "hier, tôt dans la matinée, un cadavre découpé et emballé dans huit grands sacs en papier des Galeries Lafayette" a été découvert.
Il va former une équipe improbable avec le garde-champêtre, et s'assurer la coopération des villageois.
Petit à petit il se fait aux méthodes peu orthodoxes de la police des fleurs, des arbres et des forêts, si vous voyez ce que je veux dire. "Les braconniers, les querelles entre paysans pour un centimètre de terre, les incendies provoqués par des pique-niqueurs insouciants", sont les seules affaires auxquelles elle se confronte habituellement. Mais une atrocité pareille dans un petit bled de campagne, la police des fleurs, des arbreset des forêts, et les villageois n'en reviennent pas; pensez donc ! La découverte du corps dans une des cuves de cuisson de l'usine de production et de mise en pots des confitures, usine appartenant au maire du village, c'est d'un mauvais goût et tout bonnement sidérant !

Vous allez vous régaler de cette lecture savoureuse et addictive : l'humour noir, l'opposition bienveillante entre gens de la ville et gens de la campagne, la progression de l'enquête racontée sous forme épistolaire, l'ambiance années soixante, l'action se déroulant dans une nature bucolique... L'auteur a réuni de nombreux ingrédients insolites pour une enquête qui ne l'est pas moins.

C'est très réussi, le résultat est hilarant...et sans temps mort entre les rebondissements qui s'enchaînent, les anecdotes surréalistes, les réflexions d'une drôlerie macabre ou d'une ironie agacée de notre jeune enquêteur.
Vous l'aurez compris, je vous recommande la lecture de ce petit bijou de polar humoristique !
Commenter  J’apprécie          2011
Mardi 18 juillet 1961.
Hôtel Au Bon Repos/chambre 16 à P....
L'inspecteur Michel envoie une lettre à Madame la Procureur de le République de M...
Michel est l'inspecteur que cette dernière a envoyé à P..pour mener une enquête suite à la découverte du cadavre de Joël réparti en 8 grands sacs des Galeries Lafayette !
Les lignes téléphoniques ayant été coupées suite à un gros orage : ils vont être contraints de communiquer par voie épistolaire et, à cette époque la police n'avait pas de grands moyens d'instigation ! Mais, l'inspecteur est parisien et il va découvrir la police des fleurs, des arbres et des forêts et le décalage entre ces méthodes désuètes et les procédures habituelles du code de procédure pénale ! C'est le garde champêtre Jean-Charles Provincio qui l'accueille à la gare et va l'aider dans son enquête au volant de sa 4 CV Renault !
L'autopsie a été faite par le docteur/vétérinaire Bonnin, le corps a été déja enterré et, Basile Boniteau, le maire/patron d'une petite usine de confiture est en train de faire construire un monument avec une statue à l'effigie de Joël ! Michel va visiter l'usine et voir ce qui reste des quelques preuves du meurtre qui a été perpétré devant la cuve des confitures et, qui se résume à des traces d'une fleur rouge " la Gaillarde " mais il doit rendre visite à Félicien Nazarian qui était le tuteur non déclaré du gamin de 16 ans et, par la même occasion : il va rendre visite à sa voisine qui serait " folle " d'après Provincio : Martine Moinard qui, elle-même accuse Nazarian de maltraitance envers Joël ! Michel doit s'adapter à la désinvolture des habitants de P.., à leurs accusations réciproques et surtout à leurs mensonges !
Un maire corrompu...
Un tuteur sauvage..
Une folle qui avait eu secrètement un amant puis plusieurs avant de s'intéresser aux chiens !
Une belle fleuriste : Elvire qui fera chavirer son coeur !

Des suspects qui vont donner des cauchemars à ce parisien naïf qui va découvrir lors de l'inauguration de la statue de Joël que c'est lui : l'animal !
Romain Puértolas nous plonge dans un polar écologique, une sorte de farce jubilatoire, insolite menée de main de maître par celui, qui en prologue nous a annoncé une fin inoubliable !
Commenter  J’apprécie          190
Une lecture sympathique d'un polar léger avec un ton humoristique. Les personnages sont assez caricaturaux, mais cela ne gâche rien à la lecture, ça correspond totalement avec le genre du livre.

Le livre ne m'aura absolument pas surprise par sa trame et ses révélations, ayant compris le pot au rose au bout de trente pages. L'intérêt que j'ai porté au livre était avant tout l'attente que le protagoniste découvre la vérité lui aussi. J'ai trouvé la révélation un peu longue, à faire trop languir, alors que je trouvais la chose évidente. C'était le côté frustrant de ma lecture.

Malgré tout, le style, l'histoire et comment est amené le roman m'ont bien plu, et j'ai passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          192
Deuxieme roman que je lis de cet auteur. le premier : un fakir enfermé dans une armoire Ikea m'avait vite agacé, apres l'amusement des premières pages.
Ici : qu'est-ce que j'ai aimé ! Un vrai polar rural déjanté pour l'été... ou la rentrée. A réserver dans sa mediatheque ou chez son libraire préfèré.
Tant le fond que la forme contribuent à cet enchantement... Enfin c'est mon avis, et je le partage.
L'histoire : en 1960, un inspecteur, jeune et dynamique est dépêché dans un village perdu pour un crime horrible, avec dépeçage puis évacuation des morceaux dans une cuve de confiturerie... Celle du maire, tres dynamique, lui.
Les interrogatoires sont menés, auditionnés secrètement sous magnetophone à piles et à cassettes, obligeant notre policier narrateur à s'isoler regulierement aux toilettes pour changer soit les piles, soit les bandes _situations peu confortables _
L'incomprehention des ruraux (?) est compensée par, quand même par leur bonne volonté à résoudre cette sordide énigme . Certes la cérémonie d'enterrement a eu lieu avant l'arrivée du policier et l'autopsie a été effectuée par le médecin-vétérinaire local, mais est-ce une raison pour se mettre dans cet état d'excitation ?
La forme: les lignes électriques ayant été coupées _ par l'orage? _les communications, truculentes, entre notre héros-narrateur et sa supérieure urbaine s'effectuent par voie épistolaire .... avec toutes les digressions inattendues possibles : comment soulager un mal de dos rebelle, composition du futur apero cocktail _ à consommer dès son retour en ville...
Et la chute ? Superbe :je ne l'ai pas vue arriver !
Donc pour ce tres bon moment _Merci monsieur Puertolas "... appelez-moi Roman..." donc :4+1/2/5.
Commenter  J’apprécie          181

Un petit roman humoristique qui l'a beaucoup amusée (ce qui est assez rare).
En 1961 un jeune officier de police de la ville est dépêché dans un village pour résoudre le meurtre horrible de Joël. La victime a été retrouvée coupée en 8 morceaux emballés dans des sacs, dans un chaudron de l'usine de confiture locale. Comme il n'est pas très difficile de deviner le quiproquo, j'ai été très amusée par les doubles sens de la plupart des dialogues.

Jusqu'à maintenant je n'avais pas été attirée par ces autres romans mais qui sait ?
Commenter  J’apprécie          182




Lecteurs (1655) Voir plus




{* *}