Cet essai m'a accompagné pendant une bonne partie de la période de Carême. Je n'ai pas lu grand chose d'autre, finalement. Cet essai n'est pas particulièrement ardu à lire, pourtant ; peut être même un peu décousu. Quelques idées ont fait sens pour moi. J'ai trouvé ses réflexions sur la nécessité de dépasser la quasi rupture entre progressistes et traditionalistes (pour lui catholiques du Royaume contre catholiques de la Communion) particulièrement éclairantes. Et son humour arrive à faire passer bien des points qui, chez d'autres auteurs, auraient pu me paraître bien rébarbatifs.
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Nos rêves sont trop étroits et si Dieu les détruit, c'est pour que nous puissions nous aventurer dans les plus vastes espaces de Sa vie.
Nous ne sommes pas des esprits pris au piège d'un sac de chair, mais des êtres corporels dont la communion est toujours établie sur des fondations corporelles. Notre enracinement, notre sentiment de lieu et d'espace, est profondément corporel.
(P. 128)
La liberté commence lorsqu'on s'empare du choix qu'on peut faire.
(P. 55)
Timothy Radcliffe. L'accueil et la communion des divorcés remariés.