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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La leçon de ténèbres, c'est l'histoire d'un rendez-vous pas comme les autres. Un rendez-vous amoureux ; jusque là, certes rien d'original. Mais un rendez-vous fixé dans une nuit étouffante de juin, au musée El Greco à Tolède, par Léonor de Récondo, à un homme qu'elle vénère, et dont elle ignore s'il viendra. Un rendez-vous particulier, donc, d'autant plus que l'objet du désir ardent de l'écrivaine et violoniste est un certain Dominikos Theotokopoulos, plus connu sous son nom d'artiste El Greco, et mort il y a plus de 400 ans...
Enfermée seule dans le musée, dans l'obscurité et la chaleur, sous l'oeil voyeur des caméras de surveillance, Léonor espère sa venue, espère la rencontre avec l'un des Maîtres du Siècle d'or espagnol, pour lequel elle a eu le coup de foudre 15 ans plus tôt, lors d'une visite en ces mêmes lieux avec ses parents.
Déambulant dans les couloirs, les jardins, la chapelle du musée, elle l'appelle, tente de l'attirer, de le séduire en jouant du violon. En l'attendant, elle nous raconte par petites touches la vie de l'artiste, son parcours de la Crète à Tolède en passant par Venise et Rome, son apprentissage, ses amours, son fils, son oeuvre, son métier, sa mort.
Au fil des pages, les mots et les notes de musique s'envolent et se mêlent pour composer une vibrante et sensuelle déclaration au Greco. Poésie, exaltation, délicatesse, la plume de Léonor de Récondo conjugue une nouvelle fois ces ingrédients dans un beau portrait du peintre, avec en arrière-plan, un hommage touchant à son propre père, lui-même artiste, et à sa famille.
En partenariat avec les Editions Stock via Netgalley.
#Laleçondeténèbres #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Enfermée seule une nuit entière dans un musée, quelle chance…je dois bien l'avouer j'aimerai assez !

Après avoir lu tout d'abord « le parfum des fleurs la nuit « de Leila Slimani, « La leçon de ténèbres » de Léonor de Récondo est le second livre que je lis dans la collection « La nuit au musée ».

Pour celui-ci, la romancière est restée enfermée la nuit entière dans le Muséo del Greco à Tolède, musée qu'elle avait déjà visité quinze ans plus tôt avec ses parents. Son souhait : y rencontrer Doménikos Theotokopoulos dit El Gréco, peintre de la couleur et fondateur de l'école Espagnole au XVIème siècle.

Quatre siècles les sépare, peu importe ! Léonor n'en a que faire, elle compte bien passer une nuit d'amour avec celui qui l'a tant subjuguée avec sa peinture il y a quinze ans et dont elle est tombée amoureuse.

Enfermée dans l'obscurité et la chaleur, observée par les vigiles sous l'oeil des caméras, la voici déambulant au grès de ses envies dans les couloirs, les jardins, la chapelle du musée.
Viendra-t-il ? Pa si sûr.

Alors qu'il tarde à apparaitre, Léonor de Recondo décide de l'appeler à travers la musique car dans ce musée, elle y est venue accompagnée de son violon. En plus d'être écrivaine, elle est aussi violoniste. Sa leçon de ténèbres musicale arrivera-t-elle à le séduire au point de traverser quatre siècles pour vivre ce rendez-vous d'amour si mystérieux ?

L'autrice alterne, dans ce petit livre de seulement 150 pages, la biographie de la vie d'El Gréco avec un récit profondément intimiste et émouvant dans lequel ses propres fantômes s'invitent et s'interposent dans ce rendez-vous amoureux. Ce récit empreint d'une extrême sensibilité m'a profondément touchée. Durant toute ma lecture, je me suis sentie comme suspendue à l'attente de cette rencontre.

J'aime énormément l'écriture de cette romancière et j'ai toujours ressenti beaucoup d'émotion à la lecture des romans que j'ai lus d'elle. Celui-ci ne déroge pas à la règle même s'il est totalement différent des autres. Je dois dire que le dernier chapitre de celui-ci est pour moi une merveille de sensualité.

Après cette lecture, je vais donc poursuivre ma découverte de cette collection en lisant prochainement celui de Lola Lafon, « Quand tu écouteras cette chanson »…

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Rendez-vous amoureux avec Le Greco

Léonor de Récondo a passé une nuit dans la maison-musée du Greco à Tolède en espérant pouvoir déclarer son amour au peintre. Avec une arme secrète, son violon, elle va lui offrir la plus belle des Leçon de ténèbres.

Enfermer des écrivains une nuit dans un musée. L'idée émane d'Alina Gurdiel qui en a eu l'idée après un séjour sur l'île japonaise de Naoshima. Elle séjournait dans un hôtel contigu au musée et, n'arrivant pas à dormir, s'est retrouvée seule au milieu des oeuvres d'art. «Petit à petit m'est venue l'idée, et l'envie surtout, d'enfermer des écrivains dans un musée et qu'ils vivent cette expérience pour la raconter. Quel rapport avons-nous exactement à l'art? Et aux musées? Chaque écrivain va raconter ce moment étrange, de solitude dans un endroit où d'habitude on ne peut ni dormir ni être seul. Chaque texte sera différent, inédit, forcement étonnant, personnel, amusant…»
Kamel Daoud a inauguré la collection «Ma nuit au musée» avec le peintre dévorant la femme. Comme pour les deux titres qui ont suivi, Marcher jusqu'au soir de Lydie Salvayre et Nuit espagnole d'Adel Abdessemed, il a passé la nuit au musée Picasso. Trois variations autour d'un même artiste que Léonor de Récondo aurait sans doute pu poursuivre, mais elle a préféré retrouver un musée qu'elle a découvert dans sa jeunesse avec ses parents, celui dédié au Greco à Tolède.
Le rendez-vous est fixé un soir de juin caniculaire. Venant de Madrid où elle a pu retrouver ses habitudes d'«Espagnole», elle doit à un contrôleur de train compréhensif le fait d'avoir pu rejoindre Tolède à l'heure prévue, car le TGV qui reliait la capitale du pays à de la région Castille-La Manche était complet.
Quelquefois, il faut un peu provoquer la chance… surtout quand on veut retrouver un peintre soi-disant mort il y a plusieurs siècles.
En pénétrant dans le musée construit au début du siècle et censé reconstituer la maison du peintre, il n'est toutefois pas là pour l'accueillir. Seuls les gardes face à leur système de vidéosurveillance s'amusent de cette curieuse initiative et ne tardent pas à laisser la visiteuse déambuler à son gré dans le patio, le jardin, la chapelle et les pièces d'exposition plongées dans l'obscurité.
Une ambiance propice à un rendez-vous amoureux, mais pas vraiment à l'analyse des oeuvres d'art, éclairées à la lumière d'un smartphone.
Reste à apprivoiser Doménikos Theotokópoulos, le «Grec de Tolède» qu'on finira par appeler Le Greco. Pour la réussite de cette entreprise Léonor a pris soin de se rendre d'abord à la cathédrale où la coutume veut que l'on caresse une pierre protectrice si l'on veut que ses projets se concrétisent. Léonor imagine que Doménikos a fait ce geste un siècle avant elle, avant de réaliser sa première commande justement destinée à orner l'édifice religieux. S'il veut vivre de son art, il doit réussir après avoir quitté sa Crête natale pour Venise, puis Rome, puis Madrid où il n'a pas pu s'imposer.
Délaissant la biographie classique, la romancière choisit de nous livrer les éléments marquants de la vie de son amoureux, l'enfant qui trouve une vipère sur son chemin et court chercher refuge dans l'église u encore, quelques années plus tard, son choix de quitter la Crête et de s'installer à Venise, de laisser derrière lui la belle Ariana qui mourra peu après ou encore les tentatives de travailler à Rome puis à Madrid.
Enfin l'arrivée en 1577 à Tolède, considérée alors comme «la capitale spirituelle de l'Espagne».
C'est là, à quelques mètres du musée, qu'il finira par poser ses bagages et qu'il réalisera ses oeuvres incomparables aux couleurs brillantes et aux ombres douces qui fascinent Léonor:
« Étirements de bleu
éclairs de blanc,
percées de vert,
étincelles de rouge,
chevauchées de brun,
dentelles de gris. »
C'est là aussi qu'il rencontrera Jerónima et qu'elle mettra au monde leur fils Jorge Manuel auquel il essaiera de transmettre son art. Un fils que l'on retrouve sur l'une de ses toiles les plus emblématiques, la Vue et plan de Tolède.
Mais alors que la nuit s'avance, Le Greco ne semble pas devoir réagir à la sensible déclaration d'amour qui lui est faite, contrairement au garde de nuit qui entend jouer de la sensualité de ce moment.
Il reste toutefois un atout majeur dans le jeu de la visiteuse, son violon. Les notes envoûtantes parviendront-elles à convaincre Doménikos?
Pourra-t-il résister à La leçon de Ténèbres? (Le titre du livre fait en effet référence à un genre musical créé en France au XVIIe siècle et destiné au premier des trois nocturnes qui accompagnent chaque office des Ténèbres, c'est-à-dire les matines et les laudes). Vous le découvrirez en même temps que la belle invitation à (re)découvrir une oeuvre et/ou à filer toutes affaires cessantes à Tolède.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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La leçon de ténèbresLeonor de Recondo publié chez Stock , collection Ma nuit au Musée.
#Laleçondeténèbres #NetGalleyFrance.
Le nouveau texte de Leonor de Recondo? Comme à chaque fois je ne résiste pas ..
Tolède, 23 heures,la chaleur est étouffante, Leonor de Recondo, son violon à l'épaule, franchit le seuil de la maison.
Telle une jeune femme énamourée elle tremble, espère et aspire à rencontrer celui qu'elle aime d'un amour hors d'âge Dominikos Theotokopoulos dit Le Gréco. 4 siècles c'est si peu quand on aime! 15 ans qu'elle a découvert sa peinture lors d'un voyage en compagnie de ses parents, en compagnie de son père qui les a quittés il y a si peu de temps et puis il y a ce carnet trouvé dans ses affaires.
Alors la voilà prête à passer la nuit dans le Musée El Greco et les mots coulent, la musique s'élève dans la nuit et ...
Merci

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Léonor de Récondo est violoniste. Lors sa "nuit au musée", elle part à la recherche de Doménikos Theotokopoulos, dit El Greco, à Tolède. le récit de sa nuit alterne les moments de la biographie du peintre et les sensations vécues face à ses toiles. le musée comportant également un cloître où se promener et une chapelle où le violon sonne à merveille, ce sont tous les sens qui sont sollicités. le style poétique de l'auteur ajoute encore au plaisir de cette lecture. C'est la deuxième "nuit au musée" que je lis, découverte par hasard, et ce n'est sans doute pas la dernière.
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Quel rapport entre un peintre né en 1521 et Léonor de Recondo ?
Quel rapport entre Tolède et Paris.
Entre la peinture et le violon ?
Avec "Une leçon de ténèbres" Léonor de Recondo nous fait passer une nuit magique dans le musée de Tolede où se trouvent les oeuvres de Domenikos Theotokopoulos, dit El Greco.
Ce peintre dont j'avais apprécié l'expo proposée cet hiver par le Grand Palais est ici le partenaire d'une nuit de passion amoureuse, celle de l'art et de la beauté, de l'absolu vers lequel tendent tous les artistes à travers les âges.
Ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/02/04/une-lecon-de-tenebres-leonor-de-recondo/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Leonor a une nuit. Pour rencontrer un amour : le peintre Le Greco.
Elle s'enferme dans le musée Greco à Tolède, il y fait une chaleur étouffante, elle a un violon, un carnet, et de multiples souvenirs.
La plume délicate de l'auteure nous entraîne dans un petit tourbillon de sentiments. Tout d'abord, envers son père qui aimait passionnément le peintre. Puis pour cet homme qui a vécu il y a 5 siècles de ça. Comment a-t-il marqué son époque? Quelle a été son parcours. de Recondo nous brosse le portrait d'un homme amoureux, d'un artiste, d'un financier aussi. Comment il a apporté sa patte à l'univers pictural. Ce court roman à mi-parcours d'un essai, est une lettre d'amour. Envers le Greco. Envers l'art. Et un signe de respect tout en pudeur pour sa famille. Très beau.
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Doménikos Theotokópoulos, dit El Greco

Pour cette collection Ma nuit au musée, un auteur, une autrice a carte blanche pour raconter sa nuit dans un musée
Leonor de Recondo a choisi de retourner à Tolède, au Museo del Greco, où elle était déjà allée 15 ans auparavant avec ses parents. Son père est mort entre-temps, l'Espagne a le goût du pays perdu et elle décide de "rencontrer" El Greco.

Une parenthèse hors du temps, voilà ce que nous propose Leonor de Recondo avec ce court texte. Entre poésie et mysticisme, fantaisie et histoire, souvenirs familiaux et fantômes familiers, l'autrice dessine à sa façon un attachant portrait de ce peintre d'origine crétoise à la forte personnalité, profondément humain, novateur, fondateur de l'école Espagnole au XVIe siècle. Et elle se livre aussi nous offrant avec pudeur et délicatesse quelques confidences sur ses parents artistes tant aimés, et les moments précieux partagés avec eux dans une communion artistique qui l'a façonnée et construite. J'y ai vu une continuité de ce qu'elle nous offrait déjà avec Manifesto qui résonne avec Rêves oubliés...

Elle m'a donné envie d'aller à la rencontre de ce peintre que, je le confesse, je connais peu. J'ai beaucoup aimé ce récit singulier, déroutant, différent. C'est une leçon de ténèbres lumineuse...

Leçon de Ténèbres : « Genre musical français du XVIIe qui accompagne les offices des ténèbres pour voix et basse continue. Se jouait donc la nuit à l'Église, les jeudi, vendredi et samedi saints. »
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Passer une nuit seule dans un musée : Léonor de Récondo s'est emparée de cette belle proposition de la collection "Ma nuit au Musée" pour raconter l'histoire qui la lie au peintre El Greco. Rendez-vous est donc pris au Museo del Greco à Tolède, afin de rencontrer l'un des plus grands peintres du XVIe siècle. Seule avec son violoncelle, bravant les frontières temporelles et physiques, au-delà des quatre siècles qui la séparent de la vie du peintre, Léonor de Récondo va ainsi passer une nuit passionnée et charnelle avec El Greco.
Sous la chaleur écrasante et envoûtante de Tolède, l'écrivaine nous plonge avec délicatesse dans le destin méditerranéen de Doménikos Theotokópoulos, rebaptisé El Greco. Elle nous invite à voyager au fil de ses propres émotions : le plaisir du retour en Espagne, des retrouvailles avec ses désirs et ses souvenirs familiaux côtoie la recomposition romancée du parcours du peintre, de sa jeunesse crétoise à sa consécration à Tolède en passant par son séjour éblouissant en Italie. La restitution des paysages crétois et vénitiens est sublime, le portrait du peintre et de son expérience créatrice de la solitude est magnifique. La fiction s'autorise quelques atours pour apporter un autre éclairage sur la vie du peintre, à travers une écriture très sensorielle, lumineuse et poétique. Il ne pouvait en être autrement : la passion de l'écrivaine pour El Greco et ses peintures à la puissance divine s'ancre dans une histoire personnelle que seule l'émotion de la rencontre pouvait restituer avec justesse.
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Tolède, en plein coeur d'un été torride, Léonor de Récondo se rend au Museo del Greco. Elle s'est fixé un rendez-vous important : séduire Doménikos Theotokopoulos, le temps d'une nuit, dans cet espace rendu intime par le coucher du soleil, Léonor veut avouer son amour à Le Greco. Et pourquoi pas, si les caméras le permettent, le lui faire.

Comme avec le très sensible Manifesto, Léonor s'attache, dans ce court récit, à ériger l'art comme un pont entre la vie et la mort, un dialogue permanent entre ces deux états, relié par l'amour. Car à travers le parcours de le Greco, ce natif de la Crète qui quitte son pays d'origine pour gagner la renommée à Venise puis en Espagne, c'est aussi l'image du père qui est convoquée. de la première visite du musée, quinze ans plus tôt, accompagnée de son père, qui lui a appris à lire une image, au pays lui-même, l'Espagne, cette terre perdue lors du coup d'État franquiste, jusqu'à un petit carnet oublié dans un tiroir et retrouvé par hasard après son décès, tout ici ranime le spectre du père.

Alors le désir est trop grand de déclarer sa flamme, Léonor s'arme de son violon et s'engouffre dans ce musée, sous les yeux amusés des gardiens. Première déception : la pénombre ne lui permet pas de s'imprégner des oeuvres. Elle ne pourra pas s'abîmer dans la contemplation des toiles, s'abreuver de la beauté de ses tableaux. Son admiration ne fera pas sortir Doménikos de son sommeil de quatre siècles.

Qu'importe, elle déambule dans ce lieu censé reconstituer la demeure du peintre. Elle le sait, sa passion finira par le faire sortir de l'obscurité. Et son arme, fatale, qui le fera succomber : son violon. Dans le silence de la nuit, dans la touffeur nocturne, les mains de la violoniste sont un envoûtement : elles font naître des accords, les notes s'enchaînent, la musique se crée, comme les grandes mains délicates du Greco, des pinceaux comme des extensions, des couleurs éclatantes sur une toile, et un tableau qui naît. Et derrière les mains du peintre, celle du père, des ciseaux comme des extensions, de la pierre comme matière, et une sculpture apparaît.

Alternant les passages biographiques de la vie du Greco et le récit plus personnel d'une recherche des origines, La leçon de ténèbres se pose comme un dialogue entre les vivants et les morts. Léonor de Récondo crée pour nous un instant suspendu, nous invite le temps d'une nuit dans un espace intime, où deuil et création se lient. Et le tout toujours avec cette plume pudique, ici un peu teintée de romantisme, pour exprimer la séduction d'une danse éternelle entre les vivants et leurs fantômes.
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