Les 3.000 « primitifs» des neuf grands Musées constituent à peine, je crois, la dixième partie de ce que le XXe siècle a le devoir d'inventorier; je m'y emploie de mon mieux, mais sans espoir de voir la fin d'un travail que j'aurai du moins, suivant la formule, « l'honneur d'avoir entrepris ».
La principale difficulté que j'éprouve ne tient pas au manque de documents photographiques (j'en possède assez déjà pour trois ou quatre volumes comme celui-ci), mais au fait que je n'ai encore trouvé aucun dessinateur qui puisse seconder efficacement M. Paride Weber, calquer avec la même habileté et la même célérité et la même conscience que lui.
Salomon Reinach et la peinture italienne.