Je remercie Babelio ainsi que les éditions Max Milo, pour l'envoi de cet essai d'Avital Ronell, La Plainte, dans le cadre d'une Masse Critique.
Ce livre me tentait beaucoup, d'abord par son sujet sur le vaste « registre des plaintes éternelles et occasionnelles ». De plus, l'auteure avait une posture féministe, un surnom, « la dark lady des campus » et un côté « queer », hors-norme, qui me plaisait assez.
Pourtant, dès le prologue et l'introduction, j'ai senti que ce livre ne serait pas pour moi ; le ton était, d'entrée, très polémique et provocateur, souvent familier, grossier même parfois, ce qui me paraît totalement superflu ici. J'ai donc posé ce livre, mis sa lecture en pause ; je l'ai même oublié, puis retrouvé, obligée de demander un délai pour rendre ma chronique…
Cela m'intéressait vraiment d'appréhender Hamlet et Werther et même Derrida ou Arendt que je connais moins à la lumière de la manière dont ils ont pu exposer leurs griefs, mais j'ai fini par abandonner ma lecture : trop de jargon sans doute et de phrases alambiquées, un côté prétentieux, un art de la formule…
L'auteure évoque la plainte pour harcèlement déposée contre elle par un doctorant dont elle dirigeait les recherches, ce qui accentue l'ambiance « politiquement incorrecte » de cet essai ; normalement, ce ne serait pas pour me déplaire, mais ici, précisément, cela m'a un peu gênée.
Je crois avoir bien compris qu'Avital Ronell veut explorer le pouvoir de la plainte, sa résonnance, son langage aussi ; elle aborde le versant réparateur et résilient de la plainte et son penchant opposé stérile et décadent… Mais son exposé est difficilement compréhensible pour moi ; l'écriture à la manière de Nietzsche sans doute, au vu du nombre de fois où ce philosophe est cité, rend l'ensemble peu lisible.
Une grosse déception.
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Même si l'on était alors gonflé à bloc par l'infaillible sentiment narcissique qu'on devait y arriver par soi même, sans qu'il soit besoin de vous complimenter d'une main au cul (et quand ils venaient, ces compliments, ils étaient impudents et ils généraient des tensions), on avait besoin d'avoir une adresse et un numéro de téléphone, un moyen d'entrer en contact avec les autres solitudes et de se créer le sens d'un monde.
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Philosopher ensemble !
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Avec la participation de:
Alain Fleischer, Anastasia Colosimo, Anne Dufourmantelle, Avital Ronell, Barbara Cassin, Bernard Harcourt, Bernard Stiegler, Boris Cyrulnik, Bruno Karsenti, Camille Riquier, Catherine Chalier, Catherine Millet,
Charlotte Casiraghi, Christian Godin, Claire Chazal, Claire Marin, Claude Hagège, Cynthia Fleury , Davide Cerrato, Denis Kambouchner,
Dominique Bourg, Donatien Grau, Edwige Chirouter, Elisabeth Quin, Emanuele Coccia, Éric Fiat, Étienne Bimbenet, Fabienne Brugère, François Dosse, Frédéric Gros, Frédéric Worms, Gary Gillet, Geneviève Delaisi de Parseval, Geneviève Fraisse, Georges Didi-Huberman, Georges Vigarello, Géraldine Muhlmann, Gérard Bensussan, Hakima Aït El Cadi, Jean-Luc Marion, Jean-Pierre Ganascia, Joseph Cohen , Judith Revel, Julia Kristeva, Laura Hugo, Laurence Devillairs, Laurent Joffrin, Luc Dardenne, Marc Crépon, Marie Garrau, Marie-Aude Baronian, Mark Alizart, Markus Gabriel, Marlène Zarader, Martine Brousse, Corine Pelluchon, Maurizio Ferraris, Mazarine Pingeot, Michael Foessel, Miguel de Beistegui, Monique Canto-Sperber, Nicolas Grimaldi, Olivier Mongin, Paul Audi, Perrine Simon-Nahum, Peter Szendy, Philippe Grosos, Pierre Guenancia, Pierre Macherey, Raphael Zagury-Orly, Renaud
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