Ce livre figurait tout en bas de ma PAL et même si les romans du terroir ne sont plus vraiment ma "tasse de thé", il fallait bien qu'un jour je m'y plonge si je veux la faire diminuer...
La dernière phrase écrite dans "
Le Cheire des Anges" le résume parfaitement : " La naissance les avait rassemblés, la jeunesse les avait unis, la vie venait de les séparer."
L'histoire de ces trois garçons, nés le même jour, dans un petit village d'Auvergne, au lendemain de la grande guerre aurait pu être sympathique si elle n'était pas desservie par une écriture que je qualifierais "d'alambiquée" (dans le genre "vieillotte"). Des phrases que j'ai dû relire deux fois pour en comprendre le sens, des personnages que l'on ne situe plus car l'auteur finit par tous les appeler "le Petit" (même si c'était l'habitude à la campagne, ça ne facilite pas les choses.), tout cela a fait que j'ai décroché au milieu du livre.
Certains bons moments du début, assez anecdotiques,me restent quand même en mémoire, notamment l'accouchement des trois mères au même instant. Imaginez les allers-retours du médecin du village entre les trois maisons en pleine nuit (et oui, on n'accouchait pas à la maternité à cette époque !). La partie du roman relatant l'enfance des garçons est aussi savoureuse, surtout leur entrée à l'école et la découverte de la lecture qui va sceller leur amitié. Dommage qu'après, cela se soit gâté avec le passage à l'adolescence et à l'âge adulte.