LowReader, tome 3 : X Distorsion

LOWREADER N•3 Label 619
Franchement je suis déçue par cette découverte.
J'ai peut-être été habituée à mieux, dans le sens où normalement j'aime beaucoup Fantask et Métal Hurlant, mélange entre articles et plein de courtes BD. Ici on est aussi dans ce cas, 3 BD et des articles.
La thématique proche de Black Mirror, « 3 histoires étrange de l'ère numérique » m'ont donné envie de commencer par celui-ci (et ça faisait un bout de temps que cette collection de Doggy Bag me donnait envie).
La première BD est sur le thème de la RedRoom, en soit c'est un curieux sujet, bien que crade, il faut se le dire. Je n'ai pas été convaincu par la fin, même si c'était bien parti. L'article sur la Redroom était mal écrit, beaucoup de répétitions, de propos qui tombaient sous le sens, j'aurais voulu un article bien plus détaillé et référencé. Je n'ai pas appris grand chose, alors que la Redroom n'est pas une chose vers laquelle se dirige ma curiosité de base. C'est pour vous dire.

La seconde BD et l'article qui va avec nous parlent de jeux vidéos enfouis dans le désert. La BD va tourner autour d'un étrange jeu déterrer par deux gamers qui streament. Je pense que cette histoire plairait à Kroute mais sans que ce soit nul, je n'ai pas accroché à l'histoire.

Le concept de la dernière histoire était…intéressant mais peut-être mal exécuté pour un format aussi court, les choses se passent trop vite. Un gamin mal dans sa peau, pas très fort physiquement, etc... suit les sombres conseils d'une sorte de youtubeur/gourou masculiniste qui lui propose de choisir entre 2 pilules pour libérer le mâle en lui. Là dans cette histoire j'ai trouvé pour le coup un acte de cruauté complètement gratuit. J'ai pas compris.

Sinon j'aime beaucoup la couverture.

Encore un super tome pour le label ! J'ai pu voir quelques critiques négatives que je ne comprends franchement pas.

Personnellement j'ai vraiment adoré. Je trouve que le format court est parfait pour ces histoires sur le thème de l'horreur (thème de ce tome), ça fait aller vite, on stress, on ne comprend pas, on a pas le temps de respirer..... trop tard. C'est arrivé !

J'ai beaucoup apprécié les écrits des deux québécois du podcast Distorsion. C'était un vrai plus.

Pour moi c'est un tome complet, bien travaillé, un super produit fini, de qualité, que je conseille vivement !

Il est tentant de vouloir comparer lowreader à doggybags. Comme pour ce dernier, on fonce tête baissée vers des récits grattent, ecorchent ou pent carrément. Les parties narratives viennent ralentir agréablement le rythme et apportent une touche de connaissances fort appréciable. Toutefois comme pour doggybags les récits et donc les plaisirs sont parfois inégaux... mais c'est ce qui fait le charme de ces albums, la diversité.

ENCORE UNE RÉUSSITE

Dark Web, réseaux sociaux, jeux vidéo sont les thèmes de ce troisième opus.
Trois histoires paraissant très courtes mais particulièrement frappantes forme cet album.
Les articles et présentations informant sur le contexte de chacune sont intéressants. Les clins d'oeil au podcast à la fin de chaque récit sont sympas et rappellent un peu, pour les plus anciens, la façon de faire des contes de la crypte.

La face sombre du web

A chaque numéro, Lowreader vient nous apporter notre shot d'horreur, de sang et d'adrénaline… Alors méfiez-vous, on devient rapidement accroc !

Chapeauté par Run qui signe deux des trois scénarios de ce troisième opus, les histoires nous entraînent dans l'enfer du web qui, s'il permet à tout un chacun de communiquer avec n'importe qui, met aussi en lumière les zones les plus sombres de l'âme humaine… Red Room, jeu vidéo maudit et influenceurs pervers sont au menu de ce troisième opus où l'on retrouve les talentueux Petit Rapace, Rours et Pivwan, ainsi que Florent Maudoux qui nous parle de harcèlement et de vidéo amateur…

Chaque histoire est présentée comme un récit relaté dans une émission de radio, les animateurs commentant l'histoire après coup, avant d'introduire la suivante… et chacune s'appuie des faits bien réels ou des légendes urbaines numérique, ce qui en accentue plus encore le malaise… Un excellent cru que ce Lowreader qui, comme les deux précédents, s'inscrit dans la lignée des fascinant et délicieusement horrifique Doggybags !
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