J'avais beaucoup aimé les deux premiers albums de la bande dessinée Nicolas Eymerich, qui formaient une première histoire intitulée La Déesse. J'ai donc naturellement poursuivi avec les deux albums suivants qui forment eux aussi une nouvelle histoire complète : le corps et le sang.
" 1358. Castres. Une secte fait régner la terreur. Les "Masc" sont soupçonnés de propager la Mort Rouge, maladie surnaturelle qui pénètre le sang et entraîne une mort rapide. Nicolas Eymerich, l'inquisiteur d'
Aragon, doit faire appel à sa force de déduction autant qu'à son intelligence politique pour pénétrer les arcanes de ce mystère.
Six siècles plus tard, aux Etats-Unis, le scientifique lycurgus Pinks et ses compagnons du Klu Klux Klan déclenchent sur le territoire de Louisiane une épidémie véhiculée par le sang, ciblant exclusivement la population noire. "
Comme dans les deux premiers albums, le récit se déroule à deux époques différentes : la première au XIVè siècle, où l'inquisiteur Nicolas Eymerich enquête sur une secte qui sévit près à Castres ; la seconde dans la deuxième partie du XXè siècle, où un savant proche du Ku Klux Klan veut décimer les populations noires avec une maladie mortelle.
Le premier album m'a beaucoup plu : la plongée dans le XIVè siècle de Nicolas Eymerich est très réussie, les dessins sont magnifiques et immersifs. La partie contemporaine m'a peut-être un peu moins plu, mais reste intéressante et prometteuse.
Les choses se gâtent un peu avec le deuxième album : si les dessins restent de très grande qualité, l'intrigue au XIVè siècle m'a semblé un peu confuse, tandis que celle à notre époque m'a carrément laissé indifférent. le lien entre les deux récits apparait rapidement mais ne m'a pas passionné plus que cela.
Dans l'ensemble, ce deuxième récit le corps et le sang m'a plu mais la fin m'a un peu déçu et surtout l'ensemble m'a semblé moins réussi que le premier récit La déesse.