Vite, un p'tit
San-Antonio...
C'est ce que je me dis parfois, quand je remise en bibliothèque un ouvrage difficile ou dont j'ai eu du mal à voir le mot "fin", j'ai besoin de m'aérer les neurones...
Bon. Ici, ce n'était pas le cas... La lecture de "
du mouron à se faire" correspondait à la campagne : un
San-Antonio par mois, dans l'ordre de parution ; ce afin de constater la genèse des différents personnages, Béru, Pinaud etc.
"
Du mouron à se faire" reste quand même un petit
San-Antonio, au sens littéral du terme...
Une intrigue bien creuse, quelques chapitres de remplissage (comme le 9, le 17). Autant comme le précédent (
Messieurs les hommes) m'avait fait écrire :
"Pas de Bérurier. Tout juste le voit-on écouter à la porte du Vieux quand
San-Antonio est au rapport.
Quelques calembours, utilisation accrue de l'argot … mais pas de digressions surréalistes, peu d'ajouts dans le Kama-Sutra personnel du commissaire…", rien de tel ici.
Ici, pas de Bérurier non plus. Il est cité deux fois pour ses confusions homophones du genre "dans ma Ford intérieure" pour "dans mon for intérieur ", c'est tout. Il est présent dans la conclusion quand
San-Antonio vient au rapport chez la Boss.
Pas ou peu d'argot, pas de digressions surréalistes non plus, ni d'ajouts au Kama-Sutra personnel du commissaire…
A n'en pas douter,
Frédéric Dard se cherche en cette année 1955 ; il tâtonne... Patience, le meilleur est à venir.