Légion : Les nombreuses vies de Stephen Leeds

Brandon Sanderson | Mélanie Fazi (Traductrice) |Légion | 508 pages | 4.3/5 (22 notes)| le Livre de Poche | 2020

Stephen Leeds et ses "aspects" distincts de personnalités (JC, Ivy, Tobias, etc...) sont doués d'une intelligence hors du commun, et résolvent des énigmes là où tout les autres échouent, moyennant finance. Ainsi, Stephen est riche et vit dans un manoir avec des serviteurs super gentils tel Batman...

Il va mener une enquête qui le conduira à l'international, apprendre des langues en cinq minutes...

Stephen n'est pas fou ! Simplement névrosé. Ses "hallucinations" sont une manière bien à lui de "cartographier" ses connaissances, il est au courant que ce n'est pas réel... Ce n'est en aucun cas un trouble dissociatif de l'identité, ça ressemblerait plus à une schizophrénie ... Mais encore...

Le texte ne mérite pas ses 500 pages. Quand c'est super bien écrit, avec pleins de rebondissements, d'intensités et de surprises, ça ne me dérange pas de lire jusqu'à 1000 pages. Mais lorsque la lecture est plus moyenne... C'est une autre paire de manches...

Je ne suis pas vraiment un grand fan de ce style d'ouvrage, un peu Fantasy, un peu Policier...

J'aurais vu maximum pour ce livre 200 ou 250 pages... Des fois il faut mieux s'arrêter plus tôt (Certains de mes livres ne font que 100 pages!)... Enfin bon à chacun de trouver se vitesse de croisière. Vous pouvez le lire mais ne vous attendez pas à crever le plafond...

J'ai trouvé cependant l'idée des différents "aspects" intéressante !! J'ai aussi pensé à "Split" par M. Night Shyamalan, sorti en 2016... Ce n'était pas aussi poussé dans le délire (Davantage tordu chez Shyamalan...) Ce film avait donné la peur de la schizophrénie à ma demi soeur... Alors qu'en fait pour le coup, là, avec Split, c'était plutôt du trouble dissociatif de l'identité. Sinon, je peux me baser sur mes expériences en HP pour vous dire que Stephen est un "Light" ; -)...

Ce Monsieur (Brandon Sanderson) a écrit des dizaines de bouquins, a rencontré un succès fou alors qui suis-je pour... D'un autre côté, on me pardonnera plus volontiers mon côté acerbe si dirigé vers une célébrité a qui peu importe mon avis...

Un point pour la pédagogie des maladies mentales ; )...
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J'ai lu les deux premiers tomes il y a maintenant 8 et 6 ans et j'attendais avec une certaine impatience de pouvoir lire le tome 3 qui concluait l'histoire.
N'ayant jamais réussi à trouver celui ci je me rabattais sur l'achat de cette intégrale, que j'ai lu deux fois depuis.
Et c'est avec une certaine désillusion que je redécouvre les aventures de Stephen Leeds. Non que la conclusion ne soit pas plaisante en première lecture, bien au contraire, mais force est de constater qu'en seconde lecture (et quatrième pour les deux premières parties), la magie, l'alchimie ne prend plus. Je ne suis plus aussi agréablement surpris par les rebondissements et les aventures du héros troublé et troublant. Certains passages qui m'avaient marqués à l'époque, ne fonctionnent plus et ne sont plus aussi marquantes.
Pourtant le style de l'auteur fait toujours le boulot, j'avale cette troisième partie pratiquement dans la soirée (le livre entier se lit en deux soirées car il reste malgré tout prenant et pagivore et quoiqu'on en dise, on ne peut que difficilement en sortir) et j'y ai pris du plaisir. En fait j'ai comblé un vide que j'attendais de remplir depuis longtemps et qui est arrivé trop tard pour que je puisse m'émerveiller comme en première lecture.
Cela n'enlève rien au fait qu'il vaut mieux, selon moi, lire la trilogie dans son ensemble, justement pour l'apprécier dans sa globalité. Même si l'auteur n'avait pas conçu celle ci au départ comme une trilogie, et une histoire complète, n'empêche que si l'on veut bien cerner les personnalités de Stephen Leeds, il est nécessaire de ne pas se contenter du premier tome. L'auteur développe en effet la personnalité de son personnage ainsi que la réflexion autour de l'existence sur la totalité de la trilogie. Et surtout il créé une véritable fin même si la porte n'est pas entièrement close...

Gemmell, Pevel, Sanderson. Quand je choisi un livre de ces auteurs, je sais que je vais passer un bon moment. Et ce fut encore le cas ici.
Trois novellas regroupées dans ce livre, toutes les trois centrées sur Stephen Leads et ses aspects. On s'attache rapidement au personnage et sa relation avec les "autres", non dénuée d'une touche humoristique. le concept est très sympa et le rythme du récit est enlevé.
Un vrai bon moment de lecture avec une dernière novella chargée d'émotions.

Roman génial.
que faire d'un appareil photo qui prend des photos dans le passé, et dans ce passé un sujet qui regarde droit dans l'objectif ?

L'écrivain est FORT !
il sait nous emmener dans une histoire inattendue.

Le héros est-il vraiment schyzophrène ?
n'est-ce pas plutôt une visualisation mentale de ses capacités hors norme ? A partir de quand est-on fou ?
A partir de quand on en prend conscience ?
le roman de concentre moins là dessus que sur une enquête qui va vite, enchaîne les étapes.

Qu'il est triste de devoir tourner la dernière page d'un livre, d'une histoire, d'un monde.
Qu'il est triste de devoir dire aurevoir à des personnages, fictifs mais tellement réels.
Qu'il est triste tout simplement que tout s'arrête brutalement même si avouons-le, l'auteur nous y a préparé.
Bref, cette dernière nouvelle de Stephen Leeds remet en perspective mon caractère de lectrice. A travers lui et ses aspects, c'est un peu comme nous et nos personnages. A la fois réels lorsque l'on vit leurs aventures et à la fois fictifs lorsque l'on referme le livre.
Mais finalement, que reste-t-il de tout cela ? N'est-ce vraiment qu'une fiction ?
Je ne le pense pas car pour certains, les personnages nous restent en tête pendant des semaines voire des années. Parfois, certains livres nous marquent tellement qu'ils ont une incidence sur notre vie. Parfois, on passe tellement de temps en compagnie des personnages que lorsqu'ils nous quittent, c'est comme un déchirement.
Voilà la réflexion que m'a procuré la lecture de ce dernier tome. Pas une simple histoire courte.
Il s'agit bien évidemment d'une interprétation de ma part mais comme pour Stephen, j'aime à pense que tout n'est pas fini et que ce qui est fictif pour les uns, est réel pour d'autres.
Prenez le temps pour lire et voyager. Vous ne serez jamais seul.

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