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EAN : 9782092528679
240 pages
Nathan (01/01/2012)
3.88/5   25 notes
Résumé :
Cornelius Caine, jeune aristocrate bègue et maladroit, quitte son collège archi snob pour se plonger dans le "swinging London". Grâce à sa cousine sexy et délurée, il découvre la mode, les soirées branchées et rencontre même ses idoles, les Beatles. Il tombe sous le charme du plus insaisissable d'entre eux, John Lennon, et noue avec l'icône pop une dangereuse amitié qui le mènera à la découverte de lui-même...
Que lire après Backstage : Au nom du père du fils et de John LennonVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Un petit brin de roman qui se lit rapidement.
Une histoire d'amitié entre Cornélius, le héros, un fan des Beatles et des Rolling Stones et John Lennon.
Un livre qui évoque le bouillonnement musical londonien du début des années 60, où défilent toutes les stars de l'époque ; Bob Dylan, Chuck Berry, Eric Clapton, Brian Jones...
Un livre qui célèbre l'art de vivre de l'époque, la fête, les soirées branchées, la mode, l'art...
Une critique de la bourgeoisie, des conventions et de l'aristocratie.
Un livre sur la liberté...La musique.
La parole hésitante de Cornélius, le héros, bat la mesure au rythme de la musique rock.
Le cadeau final de John Lennon à Cornélius consistera à lui restituer son passé. Belle preuve d'amitié...

YESTERDAY ALL MY TROUBLE SEEMS SO FAR AWAY, OH I BELIEVE IN YESTERDAY...
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Backstage est une collection qui me faisait de l'oeil depuis déjà un petit moment. J'aime les couvertures, les titres percutants et surtout le concept de parler d'un mouvement musical différent dans chacun des livres. Pour mon premier essai, j'ai donc choisi « Au nom du père, du fils et de John Lennon » qui nous plonge dans l'univers de la pop sixties et de la Beatlemania.

Cornelius Caine est un jeune garçon bègue, passionné de musique rock. Il étudie dans un établissement huppé et très strict d'où il n'hésite pas à faire le mur pour assister à des concerts. le jour où il se fait littéralement prendre la main dans le sac, il va d'abord apprendre le décès de son père puis finalement que celui-ci n'est pas son véritable géniteur et qu'il est en quelque sorte un « bâtard ». Pour le sortir de sa dépression, sa fantasque grand-mère Théodora l'envoie auprès de sa cousine Alice chez qui il va rapidement s'installer et qui va l'initier à la mode et aux sorties branchées. Au fil des rencontres, il va pouvoir approcher les Rolling Stones mais aussi ses idoles, les Beatles. C'est le début de la liberté pour ce jeune garçon maladroit mais si attendrissant qui se cherche encore et qui va se retrouver au coeur d'un vrai parcours initiatique entre recherche de filiation, amitié et déceptions.

Que dire, si ce n'est que ce livre est vraiment excellent. Par la force de leurs mots, Laurence Schaack et Goulven Hamel nous plongent littéralement dans le Londres des années 60 où la musique tient une place vraiment importante et où les Beatles sont un véritable phénomène.

Les auteurs ont choisi de mélanger personnages fictifs et figures réelles de la pop sixties, en particulier John Lennon avec qui et pour qui Cornelius va nourrir au fur et à mesure une amitié avec ses hauts et ses bas puis un vrai « délire ». Il se sent lier à lui car tous deux « souffrent » de l'absence d'un père.

Le roman en lui-même est assez court (moins de 200 pages) et se lit très vite. Les évènements s'enchainent rapidement et peut-être de façon irréaliste mais ça n'a guère dérangé ma lecture.

A la fin du livre, une vingtaine de pages environ sont consacrées aux biographies, chronologies et aux explications sur le phénomène pop ; de quoi approfondir sa culture générale et surtout musicale. le tout est accompagné d'illustrations vraiment sympas signées David Scrima.

Au final, Au nom du père, du fils et de John Lennon est un roman facile à lire et vraiment agréable qui nous fait faire un saut dans une autre époque, dans un autre temps... Je ne peux que vous conseiller de le lire avec, pour se mettre dans l'ambiance, les Beatles en fond sonore.

Lien : http://plumeandbooks.blogspo..
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Cornelius Caine, aristo effacé et bègue, apprend que son père est mort, et dans le même temps, que ce n'était pas son vrai père... Pour éviter qu'il ne déprime dans son coin, sa grand-mère le propulse chez sa cousine à Londres. Il découvre alors les soirées, la mode, et surtout les Beatles... Il voue une passion sans borne à John Lennon, mais une amitié peut-elle naître entre la star et lui ?
L'histoire est racontée à tour de rôle par différents personnages, ce qui rend le récit encore plus intéressant. Facile à lire, ce roman aborde des thèmes qui parlent aux ados, tout en racontant une époque que leurs parents ont connu, on peut donc le mettre entre toutes les mains, ados et parents ; c'est un récit transgénérationnel !
Il est en outre très documenté, avec une mini-biographie de toutes les personnes citées dans l'histoire, une chronologie, une discographie sélective des 60's, etc.
Une collection (Backstage chez Nathan) que je vais suivre de près !
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Cornelius Caine est un jeune homme un peu coincé que son bégaiement isole d'autant plus. Sous l'impulsion de sa grand-mère (une adorable excentrique) et de sa cousine Alice, mannequin à ses heures, il va découvrir le « swinging London » des années 60, les Beatles et plus particulièrement John Lennon, en qui il trouvera de nombreux points communs qui l'aideront à surmonter les obstacles.

Prétexte à une plongée dans l'univers de John Lennon, Bob Dylan ou des Stones, ce récit fait défiler sous nos yeux tout un pan de l'histoire de la musique qui n'en est encore qu'à ses balbutiements. Remarquablement croqué, ce Londres des sixties, avec ses vêtements excentriques, ses cheveux longs, ses lieux mythiques m'a vraiment séduite. Personnages de fiction et vedettes bien réelles se mêlent avec justesse nous offrant une galerie de portraits hétéroclites, représentatifs de l'époque, et donnant tour à tour leur version de l'Histoire.
Instructif et divertissant, ce roman au rythme enlevé restitue à merveille une époque où tout semblait pouvoir arriver, où les jeunes avaient des projets et une volonté de faire bouger le monde.
Laurence Schaak, écrivain et journaliste, dépeint avec minutie les courants musicaux et les époques dans lesquelles ils s'inscrivent. Aidée ici par Goulven Hamel, musicien, journaliste et professeur d'histoire de la musique, elle nous propose un récit cohérent et richement documenté à lire absolument.

Comme dans les autres ouvrages de cette collection, un lexique et un dossier très étayé viennent compléter le récit.
Merci aux Editions Nathan pour cet envoi que j'ai beaucoup apprécié.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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Même si j'ai bien aimé ce roman, j'en ressors frustrée. La mode, quand j'étais au lycée était à ces vieux groupes de rock des années 1960, du coup, j'ai retrouvé l'ambiance de ces chansons que l'on connaît tous, mais je garde tout de même un sentiment d'inachevé. Ils auraient pu aller plus loin avec cette histoire et elle n'en aurait été que moins superficiel.



J'ai trouvé que les différents évènements se passaient un peu trop vite pour être crédibles. Déjà que l'histoire en elle-même est assez extraordinaire, ce côté "Je croise John Lennon, il m'adresse la parole et hop ! Nous sommes les meilleurs potes du monde !" m'a beaucoup dérangée, surtout que l'histoire se situe en pleine Beatles mania... du coup, même si l'idée m'a beaucoup plu, je n'y ai pas cru un seul instant.
Cependant l'histoire est très plaisante, surtout que l'ambiance est vraiment respecté. Chaque détails nous renvoie 50 ans en arrière ce que j'ai beaucoup apprécié.



Par contre, j'aurais également apprécié que les personnages soient plus développé. Même Cornélius, le personnage personnage, reste superficiel : après ma lecture, je ne saurais dire qui il est vraiment. Et c'est pire pour les autres personnages !
Comme beaucoup, j'ai trouvé dommage que l'histoire ne se cantonne qu'à John Lennon : bien que le musicien soit très présent dans le livre, l'image qu'on a de lui reste très superficielle, tandis que les autres Beatles ne sont que mentionnés. Ce que je trouve vraiment dommage.
Cela dit, j'ai beaucoup apprécié la grand-mère de Cornélius : cette petite dame à vraiment un truc en plus !



L'écriture des deux auteurs est très agréable. Mais malheureusement, je crois que je ne retiendrais de ce livre que ce sentiment d'inachevé et de superficialité. Il y avait tellement à dire et a faire avec une trame pareille !
Au nom du père, du fils et de John Lennon est une histoire très agréable mais peu aboutie.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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critiques presse (2)
Ricochet
26 mars 2012
Laurence Schaack et Goulven Hamel écrivent à quatre mains et signent là un excellent roman.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Actualitte
21 février 2012
Le ton résolument moderne et vif donne du rythme au roman et rend la lecture facile et sympathique.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je ne sais pas si les gens s’en rendent vraiment compte, mais c’est une telle aubaine de pouvoir vivre sa jeunesse dans l’Angleterre de 1964 !

Il me suffit de regarder comment tous ces jeunes gens sont vêtus aujourd’hui. La métamorphose est flagrante lorsqu’on se promène dans Londres. Il y a quelques mois encore, les hommes d’affaires s’habillaient comme des hommes d’affaires, les ouvriers comme des ouvriers et les ménagères… eh bien, comme de vieilles ménagères ! Tout était bien rangé, étiqueté depuis des lustres. Les femmes étaient des femmes, et les hommes, des hommes. A présent, tout se mélange et se confond. Et je me régale… Cela fait tant d’années que je me bats pour que tombent les barrières qui séparent les sexes ! Les jeunes garçons se maquillent les yeux, les filles se coupent les cheveux. Plus vous avez l’air androgyne, plus vous êtes « in », comme dit cette génération… Les jeunes mods qui travaillent dans les usines sont plus élégants que les paris du Royaume. Les dactylos sont plus à la mode que les riches héritières.
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...Et il m'a dit qu'il s'appelait Cornelius Caine ...A ce moment là, je savais pas que je le reverrais six mois plus tard, ce grand mec timide et silencieux, raide comme un balai, et qu'il deviendrait mon pote. Je savais pas non plus qu'il allait se transformer en prince des nuits londoniennes et serait même le copain de John Lennon. Je me suis dit que les choses étaient vraiment entrain de changer dans ce vieux pays. Un prolo et un gosse de riches qui arrivaient à rigoler ensemble, juste parce qu'ils avaient le même âge et qu'ils aimaient la même musique, cétait un sacré signe...
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