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3,42

sur 728 notes
C'est assez compliqué de donner une opinion sur celui-ci tant mes sentiments, certitudes ont été chamboulé, Schmitt nous mène du début à la fin, nous torture les méninges...à travers ce roman épistolaire sur l'amour, le désir, la fidélité, l'adultère!
La seule certitude que j'en garde est que comme toujours le roman est très bien construit avec une chute tout aussi vertigineuse...du grand Schmitt. 😉
Il est diabolique, j'ai aimé et pas aimé à la fois, j'ai détesté l'homme et compatis pour la femme... Sans doute parce que je suis une femme. L'expression les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus prend tout son sens. Mais... rien n'est jamais figé...donc bon un roman assez atypique qui donne à réfléchir.
Je pense qu'il ne plairait pas à tous le monde, il faut aimer la philosophie.

Si certains l'ont lu, c'est avec plaisir que j'attends vos retours? Il fait partie de ces romans qui demande un échange, un débat pour pouvoir l'appréhender.
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La couverture très sensuelle et romantique m'a tout de suite attirée et je n'ai encore une fois pas regrettée d'avoir ouvert un livre de Eric-Emmanuel Schmitt. Comme à son habitude, il nous régale de son vocabulaire riche et de ses images percutantes. Maniant les mots avec subtilité, il nous entraîne dans une histoire d'amour perdue. Louise et Adam sont deux amants séparés autant par la perte de sentiments amoureux que par la distance. L'un vit à Paris, l'autre à Montréal. Dès lors, une relation épistolaire naît et se développe. Si les deux ex-compagnons ne partagent plus d'amour, ils en dissertent pourtant.
Tout comme dans « La femme au miroir », Eric-Emmanuel Schmitt nous plonge petit-à-petit dans l'intrigue principale. On découvre lentement le caractère des personnages, ce qui nous permet de nous attacher à eux, avant d'être pris dans la trame de l'histoire. Cela va crescendo avec un final un peu moins surprenant que celui de son livre cité précédemment, mais qui reste tout de même très bien trouvé et très appréciable. On retrouve une nouvelle fois beaucoup de psychologie dans ce roman grâce, en particulier, à Adam qui n'est autre qu'un psychanalyste. Sigmund Freud fait, en effet, une nouvelle apparition et il faut bien avouer que les réflexions d'ordre psychologique semblent être un penchant de l'auteur. Cela se comprend puisqu'il a lui-même suivi des études dans ce domaine.
Grâce à Adam et Louise, nous découvrons l'amour sous un nouveau jour. Peut-il être suscité à loisir, manipulé ? Existe-t-il un élixir d'amour qui plongerait celui qui le boit sous le joug de celui qui l'a versé ? Ou encore peut-il être conservé à vie malgré le désir de la chair qui se perd ? Autant de questions auxquelles répondent les deux héros au fil de leurs lettres, parfois en se trompant comme le démontrera le dénouement de l'histoire.
Un point qui m'a particulièrement plu est la rapidité avec laquelle on dévore ce livre. Non seulement Eric-Emmanuel Schmitt a réussi à éviter les clichés gnangnans habituels sur le sujet et, de ce fait, à donner envie au lecteur de poursuivre sa lecture, mais il a également eu la bonne idée de choisir une correspondance par e-mail. En effet, cela lui a permis de pouvoir écrire des lettres courtes et donc d'instaurer un rythme dynamique qui entraîne le lecteur à toujours entamer la page suivante. Une réussite !
Lien : http://lecoindesloisirs.com/..
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Merveilleux opus sur l'amour...
Un couple se sépare, Louise et Adam, mais établissent une correspondance.
Cela paraît simple, une heure de lecture des plus agréable la forme épistolaire donnant le rythme au roman.
En refermant le livre, il ne vous quitte pas; le lecteur s'interroge sur l'Amour, ses caprices, ses exigences,ses fondements, sa durée et la déclinaison des interrogations peut-être infinie.
Lecture au fil des battements de votre coeur.
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Correspondance entre deux anciens amants : Louise et Adam. Hummm, voilà comment cela se présente. Un roman épistolaire donc via des mails échangés, l'une des nouvelles méthodes pour s'écrire de façon moderne, rapide et aussi un brin obsolète car on écrit encore à l'heure où les images vont rafler la plus belle part des modes de communication.
Louise est partie à Montréal. Adam est resté sur Paris. Un océan les sépare, peut-être même plus...
Il veut continuer à correspondre avec elle, à échanger, à partager... Elle y est plus réfractaire car l'amitié, c'est tiède par rapport à la passion. Et puis, la rupture consommée pleinement, elle y vient. Pourquoi, on se le demande un peu. On doit rentrer dans l'esprit de chacun pour mieux les comprendre. On devine, on saisit les informations quand on veut bien nous les donner au détour d'une phrase.
Il est question de sexe, d'amour, de relations homme/femme... L'essence de la vie en somme. C'est donc un roman qui nous parle forcément.

Tout le monde voudrait bien un jour connaître le secret de l'élixir d'amour ou une recette infaillible pour conquérir qui on veut. Mais où serait la magie des histoires naissantes ? Même les déceptions s'en trouveraient biaisées.
Dans le cas de ce roman, Adam (le premier homme) pensait avoir trouvé, mais... Louise est plus nuancée, avance à pas plus feutrés. Bref, les hommes et les femmes sont différents, mais se combinent malgré tout pas si mal depuis la nuit des temps.

Roman bien dans son époque, il se lit vite, presque trop. D'ailleurs tout va vite aujourd'hui. Il n'y a bien que les Hommes qui croient pouvoir suivre ce rythme effréné ! Quelle folie !

Final bien dans la veine des écrits d'Eric-Emmanuel Schmitt, du moins dans ceux que j'ai pu lire. Cela ne m'a pas surprise. J'ai souri et j'ai refermé mon livre avec une certaine légèreté, mais aussi une toute petite amertume. L'humanité est ainsi faite...

Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Original, plaisant à lire, très court et fort bien écrit. Par contre, j'ai été déçue par la fin. Rien ne semble naturel, tout est calculé pour s'approprier un homme... ce n'est pas dans mes convictions, cela va être probablement un amour éphémère. Enfin ce n'est qu'un roman donc peu importe !
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J'ai aimé les romans d'Eric-Emmanuel Schmitt qui tournaient autour de l'amitié entre deux personnages que l'âge opposait. J'ai aussi aimé sa nouvelle sur Les deux messieurs de Bruxelles dans laquelle il exposait sa conception de l'amour, qui n'a rien à voir avec le sexe. le problème, c'est que le thème apparaissait dans le roman suivant et qu'il est le fil conducteur de celui-ci. Je l'avais déjà dit dans mon billet sur Les perroquets d'Arezzo, je peux très bien comprendre que certains fassent de l'adultère un choix de vie mais je me lasse que Eric-Emmanuel Schmitt tente de nous convaincre de dissocier amour et sexe, surtout quand il appuie sur l'idée que l'homme ne peut faire autrement que d'être infidèle (et quand je dis l'homme, c'est l'homme par opposition à la femme). Bref, c'est un roman qui plaira beaucoup à celles qui aiment les échanges épistolaires autour de l'amour. Il y a deux retournements de situation à la fin qui sont intéressants même si le second est extrêmement déprimant. Certains trouveront que ce roman finit bien mais ce n'est pas du tout mon cas. Allez, M.Schmitt, on change de thème pour le prochain?
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J'aime beaucoup les romans et le théâtre d'EES : il est spirituel, efficace, et sans prétention. J'achète donc tous ses livres, sans même les ouvrir, sûre de passer un bon moment.
Lorsque j'ai ouvert l'Elixir d'amour, j'ai retenu un cri de fureur. Une page sur deux (j'exagère à peine) ne compte... qu'une ligne ! Ou trois demi lignes... Il s'agit d'un roman épistolaire, et ces échanges rapides sont fréquents dans ce genre romanesque -je pense bien sûr aux Liaisons dangereuses. Mais dans les Liaisons, l'éditeur n'a pas cherché à tromper le chaland par une telle disposition. Les lettres courtes se suivent sur une même page.
Bref, on a un livre déjà court (155 pages), qui, s'il n'était pas artificiellement étiré par la mise en page et la taille des caractères, ne ferait que 80 pages. Une nouvelle donc, qui ne mérite pas les 15 euros qu'il faut débourser... 8 ou 10, c'était à mes yeux un maximum.
Ces considérations, au fond, ne concernent que l'éditeur, je ne pense pas que l'auteur ait décidé cette arnaque, car il n'y a pas d'autre mot ! Pour le reste, le roman est charmant, vif, léger, et réserve de jolies surprises, mais on sent la hâte et la paresse : EES aurait pu approfondir le personnage de Louise, suggérer avant la fin qu'elle était plus complexe qu'une simple femme abandonnée en proie au chagrin... Et Adam, don juan invétéré, méritait aussi plus de nuances.
Lecture agréable, donc, mais pour les raisons de prix et de fond évoquées ici, elle m'a laissée sur ma faim.
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J'aime beaucoup passer du temps avec les écrits d'Éric Emmanuel Schmitt car ils dégagent une grande sagesse, une immense intelligence et beaucoup de malice.
Les deux personnages et leurs visions sur l'amour viennent chatouiller en moi mes convictions les plus profondes et relever mes doutes, mes peurs. Tantôt je les adule, tantôt je les haï.
Une chose est sure, le dénouement de leur histoire m'a beaucoup surprise et je n'ai pas pu m'empêcher de me dire : « tres tres fort E.E Schmitt ! »
Tout en délicatesse et « simplicité » ce livre vient me toucher en plein coeur
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J'ai été happée par l'écriture qui m'a surprise par sa poésie... tout de suite curieuse de nos deux personnages, intriguée par leurs réflexions et impliquée dans leurs émotions, j'ai adoré la conclusion de cette histoire ! Surprenante et ajoutant au plaisir de cette tumultueuse danse sans niaiserie.
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je n'ai pas lu ce roman je l'ai écouté en Audiolib. n'ayant pas été envoutée par le timbre de la voix masculine, j'ai pu davantage me concentrer sur le texte lui-même.
Je retrouve dans ce roman du @Choderlos de Laclos et @Les liaisons dangereuses, tant dans le côté épistolaire que dans le jeu amoureux, le "tel est pris qui croyait prendre" et le côté machiavélique du personnage féminin.
On commence par se dire : "ce mec est un sal**d, pauvre femme trompée"; puis on s'interroge sur le côté flirt de leur correspondance avant de passer au côté confidences entre amis ex-amants qui paraît bien idyllique, puis on se dit "Mon Dieu quels clichés sur le masculin (volage, conquérant, viril, désir plutôt qu'amour) et le féminin (romantique, fragile ....) dans l'amour" pour enfin se dire "oh là là il y a un truc qui cloche" et voir venir la fin "gros comme une maison".
Ainsi, si le procédé narratif n'est pas neuf, je dirais quand même que cela pose au lecteur des questions sur sa vision de l'amitié, de l'amour, du désir, de la fidélité, ...
En bref : sans que ce soit une révélation, ce roman reste un moment plutôt agréable, sur un sujet aussi banal qu'important qu'est l'amour... et ce qu'on est prêt à faire pour le créer, le maintenir, le retenir ....
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