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EAN : 9782819506577
286 pages
Les Nouveaux Auteurs (25/11/2021)
3.87/5   23 notes
Résumé :
Un thriller psychologique intense dans lequel drames, espoirs et secrets se téléscopent.
Coup de coeur du Jury Prix du Suspense Psychologique.

Joachim est un père dévasté depuis la disparition de sa fille Romane huit ans plus tôt et n'est plus que l'ombre de lui-même. Son quotidien bascule brusquement lorsque le lieutenant Breuil frappe à sa porte pour lui annoncer que son ex-femme est suspectée du meurtre de son amour de jeunesse, Liliane. Il ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Je préviens : c'est la dernière fois que j'accepte de lire un bouquin à la suite d'un mail d'un auteur. Je n'en peux plus. Pourtant, Stéphane Schmucker était au courant de ma capacité à flinguer, il était ok avec ça, honnêteté avant tout. Cette histoire de « Prix » sur le bandeau, se réclamant également de Claire Favan, m'a fait accepter. Et maintenant j'en suis à douter de l'honnêteté du bandeau aussi….

Ce livre est un thriller. Il est présenté comme tel. J'aime beaucoup les thrillers. Mais j'ai peiné trois soirées pour le lire, tant il était rempli de détails inutiles et lassants. deux petits exemples, rien que dans les premières pages:

On sonne à la porte. le héros, l'auteur, car le récit est à la première personne, au lieu d'aller ouvrir la porte, écrit : « Lorsque je débloquai le loquet supérieur de la porte j'aperçus deux policiers...(..). » Ceci est un exemple du style, non pas ampoulé, mais qui évite les formules simples pour aller vers des explications complexes pour une action ou une pensée qui pourraient être dites en deux mots. Résultat : toute ma lecture a été cahotante, pénible, alors qu'un thriller doit pouvoir se lire à cent à l'heure : le but étant de donner le rythme nécessaire à un suspense.

L'histoire continue… mais nous ne sommes qu'à la page suivante. Ces policiers viennent dans le studio de cet homme, à Lille, depuis Strasbourg. Ils viennent lui demander s'il connait une certaine Liliane Charpentier. le « héros », Joachim la connait, c'est une ex. Il ne l'a pas revue depuis quinze ans
De quand il vivait à Illkirch. (moi j'en connais aussi, des Liliane. Il y a la femme de Georges Marchais : « Liliane, fais les valises !!! », et Liliane et José, sur la 6, Valérie Karsenti joue une femme de largement 55 ans. Ça me gêne ce prénom, pour une fille de 35 ans au moment des faits. Pourquoi pas Germaine ou Raymonde? Parce que les autres prénoms du bouquin, eux, sont « normaux ». Usuels, actuels…)

Lorsqu'il comprend que cette femme a été retrouvée morte à son domicile, mais qu'elle n'était pas mariée, Joachim est content. Mais il le dit de cette manière :

« Malgré la gravité du moment, cette information me fournissait une once de contentement sans doute liée à une micro-décharge d'endorphine localisée dans une zone corticale dédiée de mon cerveau. Une preuve flagrante du côté possessif et très égoïste des individus nés sous le signe astrologique du taureau. »…

Ceci est… page 21, et on n'est pas sorti de l'auberge, parce que rien encore ne démarre. Personne ne bouge, entre les pensées extrèmement et longuement décrites et tout leur processus. Et ça me fatigue de devoir expliquer ça. Un plus loin, il y a tout un grand paragraphe lorsqu'il arrive à la gare de Lille pour dire qu'il y a une boutique de journaux mais qu'il n'a pas envie d'acheter un journal… je vous mets ci-dessous la photo, parce que j'ai la flemme de recopier :
(Photo de la page sur le blog)

Je continue l'histoire : les policiers lui disent que la mort de Liliane va être classée comme suicide, mais qu'ils veulent savoir par contre s'il a des nouvelles de son ex-femme Justine. Parce qu'elle aurait téléphoné à « Liliane »……..Non il n'en n'a pas, elle habite à Illkirch dans leur ancien appartement. (Mais pourquoi deux policiers Strasbourgeois se déplacent à Lille chez ce type qui bosse à la fac pour lui poser deux questions de ce genre ???) Alors lorsqu'on parle de Justine les pensées de Joachim retournent sur le campus d'Illkirch lorsqu'il se sont rencontrés à l'âge de 19 ans. Il raconte leur histoire, leurs baisers, etc. On est partis pour des pages d'ennui profond, et encore, lorsqu'il repensera à « Liliane » et à leur histoire d'amour à 16 ans, on a envie de faire comme dans le film « y a-t-il un pilote dans l'avion, » : se pendre.

La suite de l'histoire est pénible, on apprend au détour d'une page qu'en fait, Romane, leur fille, a été enlevée lorsqu'elle avait huit ans, il y a dix ans de cela. Les chapitres s'entremêlent entre lieux, narrateur, époques et âges. Intitulés par exemple : » 17 juin 2018, La Madeleine/Joachim (35 ans) » (il parle de Lille, heureusement que je suis de Lille sinon je n'aurais rien pigé aux lieux. La Madeleine est une ville assez cossue, collée à la ville de Lille. Et « descendre à la station Romarin » c'est ce qu'on fait lorsqu'on prend le tramway depuis Lille, ou Roubaix, et qu'on veut descendre à La Madeleine. Il y a aussi la station Saint Maur… ) Tant pis pour les autres, débrouillez-vous.

Bref, on suit les pérégrinations de Joachim dans son propre cerveau en rapport avec Justine ou « Liliane », ses déplacements entre Lille et Illkirch parce qu'il va aller voir Justine dans son ancien appartement, elle n'y est pas, il la cherche plus ou moins, les policiers lui disent qu'elle a disparu, mais RIEN RIEN DU TOUT sur une enquête, sur ce qui s'est passé, pour la police, dans les heures, les jours, les mois ou les années suivant la disparition de l'enfant. Rien. Personne n'a l'air de s'y intéresser. Aucun sentiment, rien de tragique, pas de souvenir de l'enfant à sa naissance, pas de manque, rien, les parents Joachim et Justine ne cherchent pas, on ne sait pas s'ils ont beaucoup cherché, rien, zéro. de plus, dès les pages 90 on a eu de tels indices qu'on a compris à peu près ce qui s'est passé, qui a enlevé l'enfant, qui l'a retenue dans un coin de grenier pendant dix ans, sans que les parents de la coupable, vivant dans la maison où est la petite fille, n'entendent ou ne voient quoi que ce soit,pendant dix ans..

Des incohérences hallucinantes, un bout de grenier minuscule pour une fille de ses huit ans à ses dix)huit ans, le père de Liliane violent, on ne sait rien des parents de Justine mais au cours du livre on tombe sur une phrase disant que le père de Justine est en prison… pourquoi ? on ne sait pas. Les policiers qui disent à Joachim que le logement de « Liliane » va être perquisitionné « la semaine prochaine », laissant le champ libre à n'importe quoi, on apprend que « Liliane » aurait libéré la jeune fille lors de ses 18 ans, et le final qui se veut un retournement, un final twist, où l'on découvre que la jeune Romane est vivante…sauf qu'on le sait depuis un moment…

Ce livre, pour une grande part raconte les deux histoires d'amour de cet homme, mais racontées avec le style d'un adolescent timide, et quelques paragraphes disséminés, signés « le funambule », de poésie macabre… c'est ennuyeux, la lecture est dérangée par le style hyper/ultra détaillé de l'auteur, il n'y a pas de suspense, pas d'enquête, ce n'est ni un thriller ni un suspense, ni un polar. Je suis déçue à l'extrême....
Je vais finir tout de même sur une note positive : il n'y a ni fautes ni coquilles dans ce livre
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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Dans un premier temps, la couverture et le résumé, m'ont vraiment donné envie de découvrir ce roman. Il a titillé ma curiosité. Une histoire qui m'a complétement bluffée , une vraie claque, je ne m'attendais pas du tout à cela. Un premier roman extraordinaire, un auteur à suivre de prés. Une thématique originale, bien ficelée, nous emmenant dans un univers au suspens haletant. J'ai énormément apprécié , la maniére qu'à l'auteur de raconter son histoire. Il nous transporte dans un voyage temporel, il donne la parole, à chaque protagonistes, décortiquant la façon de dénouer, ce sac de noeuds. La psychologie des personnages est travaillée en profondeur, c'est important et existentiel dans la compréhension et le déroulement du récit.

Nous faisons la connaissance de Joachim et son premier grand amour Liliane, cette dernière voit perdurer leur passion et envisager leur vie future, malheureusement la réalité est différentes de ses attentes. Joachim tombe sous le charme de Justine, construit une vie de bonheur, en osmose, avec l'amour, une petite fille naitra de cette idylle. Liliane n'a jamais accepté cette séparation, assoiffée de vengeance, elle est prête à tout pour récupérer, Joachim. , briser la vie de ce couple . L'harmonie du quotidien s'écroule , avec la disparition mystérieuse, énigmatique de Romane. Personne ne comprend, qui lui est -il arrivé, où est-elle, est -elle encore en vie? Tant de questions sans réponses, comment peut on faire son deuil sans corps. le couple explose, chacun vivant différemment cette douloureuse histoire. Justine peut toujours compter Joachim. Ce dernier accoure vers elle , lorsqu'elle est accusée du meurtre de Liliane, Il fera tout pour la disculper en masquant ce crime .

L'auteur aborde des sujets forts et réalistes, la manipulation, la vengeance, la violence conjugale, l'espoir et le désespoir.. Il nous promène, joue avec ses lecteurs, nous nous perdons, et d'un coup il nous livre sur un plateau d'argent le suspect principal, "Justine", trop beau pour être vrai. Est-elle vraiment la criminelle?

Je dois m'arrêter, là pour ne pas spolier l'histoire , à vous de la découvrir.

Les chapitres sont courts pimentant le suspens. Un univers à multiples rebondissements, un rythme intense, une intrigue passionnante. Nous sommes hypnotisés, envoutés dans cette enquête.

Nous sommes dans le questionnement? Où veut nous emmener l'auteur? Quel message veut-il nous faire passer?.

Les personnages sont hauts en couleur ,j'ai eu une véritable empathie pour Joachim et Justine, et un aphatie totale pour Liliane.

L'auteur nous tient en haleine du début jusqu'au dénouement final, une fin qui reste sur ma faim.

la plume de l'auteur est fluide, percutante, agréable, saupoudré d'un brin de subtilité.. La lecture est captivante, addictive. L'auteur , un peu machiavélique, sème des indices, par ci, par là, mettant notre psyché à rude épreuve. Un suspens qui s'installe crescendo ,s'imbriquant tel un puzzle.

Un véritable thriller psychologique, accompagné des ingrédients qui vont avec. Un livre qui est impossible à lâcher. Un véritable coup de coeur. Un premier roman une véritable réussite.

Je remercie les Nouveaux auteurs et Stéphane Schmucher pour l'envoi en service presse de ce roman.
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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Stéphane Schmucker pour l'envoi en service presse de son livre : « L'ombre du funambule ». J'ai adoré ce thriller psychologique, passionnant et captivant. le rythme soutenu ne vous lâche pas tant le talent d'équilibriste de l'auteur donne une dimension particulière au récit. Un scientifique dont la fille a été kidnappée il y a plusieurs années va tenter de venir en aide à son ex-femme accusée de meurtre. Suspense et rebondissements vertigineux sont au rendez-vous dans cette enquête sombre et douloureuse. Les personnages principaux sont très attachants, leur psychologie est parfaitement maîtrisée, leurs émotions et leurs souffrances donnent un relief particulier au texte. L'auteur use d'une belle plume, percutante et incisive. C'est son premier roman et j'ai déjà hâte de découvrir son prochain livre. Un excellent thriller à découvrir en urgence !
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✔️Mon ressenti : La disparition de leur fille a fait exploser leur couple. Joachim vit désormais seul à Lille, sa femme, elle, est restée en Alsace. L'un croit leur fille morte, l'autre espère toujours. Chacun des parents tente de survivre à cette épreuve. Quand la police vient frapper à la porte de Joachim pour lui demander s'il sait où trouver sa femme parce qu'elle est accusée de meurtre, le papa tentera de suivre la piste par lui même.
Je suis très attachée à cette maison d'édition qui choisi ses auteurs grâce au comité de lecture composé de lecteurs passionnés et volontaires dont tout le monde peut faire partie ! Ce roman est une belle découverte d'auteur. J'ai beaucoup aimé le style d'écriture, le rythme bien dosé du roman et l'intrigue tout en psychologie. Les personnages, en particulier celui de Joachim, sont très réalistes. L'auteur construit son roman en alternant les voix mais aussi les époques, néanmoins il sait ne pas perdre son lecteur grâce à de nombreuses données titrant chaque chapitre. Entre ceux ci, des interventions brèves du Funambule nous garantissent un suspense permanent. C'est un excellent thriller mené de main de maître réservant de nombreuses surprises à ses lecteurs.

🎯Mots Clefs : Disparition / Meurtre / Famille / Alsace / Séparation

🏆Ma note : 18/20
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Un amour de jeunesse dont le suicide ne semble pas si évident pour l'enquêteur, une ex-épouse soupçonnée de meurtre… Affronter le passé sortira-t-il Joachim de la spirale de douleur et de remords qu'est devenue sa vie, dévastée par la disparition de sa fille ?

Les chapitres sont habilement introduits permettant de se situer dans le temps sans hésitation, les retours sur le passé ne "coupent" pas l'intrigue. Malgré quelques soupçons sur l'identité du funambule et sur les faits grâce aux allusions, la vérité reste surprenante.
Les émotions sont parfaitement retranscrites, tout sonne assez juste pour qu'on se demande parfois si c'est une histoire vécue.
Même si la violence est présente elle n'est pas étalée, des thèmes aussi difficiles que le deuil, les violences conjugales, le viol, la séquestration, la maladie sont abordés sans pathos ni voyeurisme.


Je ne regrette pas d'avoir découvert ce thriller policier bien mené, qui réserve des surprises.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
— Je ne comprends pas où vous voulez en venir ! lâchai-je un peu trop sèchement.
Je fus surpris de la dernière information communiquée par le policier. En effet, le seul lien que je connaissais à Justine avec la région Lorraine était son ancienne belle-mère. J’avais toujours vécu en Alsace, mais ma mère avait choisi de déménager et de revenir habiter dans sa région natale à la suite du décès de mon père. Il était peu probable que Justine soit allée la voir, ma mère n’aurait pas pu s’empêcher de m’appeler pour en parler. Cela n’avait rien de logique. Le lieutenant reprit :
— Monsieur Streiner, votre femme a quitté son domicile, ne s’est pas rendue à son travail depuis une semaine. Son établissement nous l’a confirmé. Ils étaient d’ailleurs très embêtés car c’est la période des examens. Pour être pleinement honnête avec vous, elle est notre principale suspecte dans le meurtre de Liliane Charpentier.
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À toutes les étapes de notre vie, les gens qui nous jugeaient portaient souvent plus leur attention sur la forme ou l’apparence que sur le fond ou la compétence. Si quelqu’un savait jongler avec les deux aspects, la plupart des portes de l’ascenseur social restaient entrouvertes. J’appréciais l’exercice de me mettre en scène, tout comme ce lieutenant Breuil, apparemment. Parler en public nécessitait de se créer un personnage, un peu comme le faisait un acteur. On pouvait être quelqu’un d’autre et paraître extraverti, même si l’on était d’habitude de nature réservée ou renfermée, comme je pouvais l’être.
Cet aparté mental me permit l’espace d’un instant d’oublier l’aspect dramatique de la situation et l’objet de la venue des deux policiers.
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J’avais eu le sentiment que le lieutenant sentait une pointe de mensonge dans ma réponse. Il aurait eu une bonne intuition. En effet, j’avais minimisé l’ampleur des sentiments qui avaient existé entre Liliane et moi à l’époque. Le policier avait sorti son smartphone et semblait noter scrupuleusement tous les détails de notre échange. Il ne devait pas avoir une si bonne mémoire, car même après quelques secondes, il était parfois obligé de redemander à sa collègue de lui rappeler le contenu de ma réponse. Il m’avait même demandé à plusieurs reprises de répéter ce que je lui avais dit. Il était aussi possible qu’il joue les policiers naïfs pour m’endormir. Un peu façon Columbo.
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Elle était tellement différente des autres. Douce et cash à la fois. Elle était parfaite pour moi. On s’était très vite aimé passionnément. Intensément. Cet amour m’avait trop vite fait oublier Liliane. Une relation longue pourtant. En effet, c’était pour Justine que j’avais rompu avec Liliane après une histoire qui avait duré près de deux ans. Lors de notre rupture, il y eut quelques cris, des pleurs, mais la page fut tournée et je pus me consacrer pleinement à ma nouvelle histoire avec cette fille incroyable qui m’avait captivé comme jamais. Il y avait de l’alchimie entre nous. Une attirance qui ne s’expliquait pas.
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— Les premières constatations indiqueraient un suicide.
— Pourquoi indiqueraient un suicide ? demandai-je en mimant des guillemets avec mes doigts.
Puis cela me revint en tête.
— Vous aviez évoqué un meurtre, tout à l’heure, avant que j’ouvre ma porte !
— Nous explorons toutes les hypothèses. Il existe en effet quelques zones d’ombre que vous pouvez peut-être nous aider à éclaircir.
— De quoi me parlez-vous ? Je serais suspect ? Mais je ne l’ai pas vue depuis plus de quinze ans !
— Non, monsieur Streiner. Nous vous interrogeons simplement en tant que témoin.
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