Les marins de Roodhaven sont partis en mer, revanchard. Ils veulent la peau de cette baleine géante qui avait coulé leur baleinière. Aquarica quant à elle ramène avec elle le savant John Greyford et le lieutenant O'Bryan afin d'arrêter les marins et de comprendre pourquoi la baleine géante dérive vers le nord risquant ainsi la vie de ce qui peuple son dos.
Très beau récit qui e conclut avec ce deuxième tome. Il s'en dégage la puissance d'un rêve, quelque chose d'à la fois beau et doux et d'onirique.
Le monde extérieur,, parfois violent et cruel, vient frapper le plein fouet le monde préservé et naturel d'Aquarica. le petit paradis vivant sur le dos de la baleine géante est un havre de paix et d'insouciance, au rythme de l'eau et des animaux. Mais il est malheureusement menacé et inéluctablement amené à disparaitre.
La conclusion est douce amère, assez triste. Elle l'est d'autant plus quand on sait que son auteur
Benoit Sokal s'est battu contre un cancer pendant sa réalisation et que malheureusement ce dernier a vaincu. Son ami et co-auteur
François Schuiten a du prendre la relève pour les douze dernières pages donnant à cet épilogue encore plus de chagrin.
Le dessin est
Sokal est particulièrement vivant. Les personnages ont des sacrés trognes et les couleurs sont très belles. Les pages réalisées par Schuiten possèdent un trait plus fin et des couleurs pastelles plus nostalgiques.