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EAN : 9782221242971
208 pages
Robert Laffont (17/10/2019)
4.19/5   21 notes
Résumé :

- Ce livre unique sort les femmes de l'ombre.
Chaque page dénonce les injustices qui leur sont faites et pointe l'ampleur du travail encore à accomplir.. -

LEYMAH GBOWEE Prix Nobel de la paix.


En 2014, 50 pays disposaient encore d'au moins une loi réglementant la tenue vestimentaire des femmes, sur une base religieuse.

En 2016, 17,1 millions d'interventions cosmétiques ont été réalisées ; 92 % conce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre

Que vous soyez féministe ou pas, vous devez lire ce livre. Vous devez le faire lire à votre entourage, aux hommes de votre entourage, aux femmes qui pensent que le féminisme n'est qu'une mode. Vous devez le faire lire à vos filles, pour qu'elles sachent qu'il faut se battre, mais aussi à vos fils.

Ce livre traite des inégalités femme-homme d'une manière exhaustive : les droits, la législation, les violences (conjugales, sexuelles), l'économie, la santé, les pratiques de la société (mariages d'enfants, avortements selon le sexe), pouvoir, éducation, sport, pauvreté, politique, travail, image du corps, et j'en passe...

Les textes sont peu nombreux, mais quand même présents et suffisants pour apporter des informations concises, claires, précises et adaptées. Les graphiques, cartes, infographies et autres rendent le livre très visuel, ce qui lui apporte une facilité de lecture, mais aussi une meilleure compréhension. de plus, l'aspect visuel du livre permet de beaucoup mieux retenir et est d'autant plus percutant

Vous l'aurez compris, pour moi c'est un véritable coup de coeur, pour la forme du livre, mais surtout pour le fond et l'exhaustivité du sujet traité !
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Dans le monde au féminin, il y a peu de pays « développés ».
C'est par ce postulat que l'auteur Joni Seager, dans la dernière livraison de son « Atlas des Femmes » (2018), veut que nous regardions la vérité en face. Et dans un sommaire très exhaustif, sont listées des thématiques aussi diverses et variées que : l'espérance de vie, les réfugié-e-s, le chantage à la dot, l'accès à l'eau, la chirurgie esthétique, le cyber harcèlement, migrer pour travailler, les comptes bancaires, pour n'en citer que quelques unes.
Les femmes sont victimes de discrimination depuis des lustres, et peu importe la contrée.
Pour tenter d'y remédier, un accès facilité à l'éducation est primordial, crucial, indispensable si l'on veut réduire, voire anéantir les inégalités entre hommes-femmes, booster la féminisation du salariat, de l'entrepreneuriat. le monde économique, les hommes aussi, ont tout à gagner.
La langue anglaise a un mot très lourd de sens pour ce dessein dont nous/elles rêvent toutes : « empowerment ». Affranchissement, émancipation, responsabilisation, prise de pouvoir..
N'allez pas croire que parce que nous sommes en Europe, que les revendications féminines n'ont plus leur place ou ne sont plus d'actualité. Au pays des Droits de l'Homme, peut-être toujours un peu moins celui des Femmes, dans certains domaines, il aura fallu aux femmes attendre 1944 pour pouvoir voter, 96 ans après les hommes. En Suisse, pays qui suscite beaucoup d'admiration pour sa prospérité, pour son faible taux de chômage, c'est 123 ans que les femmes auront patienté avant de pouvoir se rendre aux urnes (1848 pour les hommes et 1971 pour les femmes).
A cette discrimination Homme-Femme vient s'ajouter la race et la couleur de la peau. S'il est vrai qu'en Australie, les femmes blanches ont pu voter dès 1902, les Aborigènes (hommes et femmes confondus) ont dû attendre 1962 pour s'exprimer au niveau fédéral. Tout ceci se traduit par des progrès très lents dans le nombre de femmes élues, partout dans le monde.
Voici un ouvrage fascinant, tant il vous informe, vous surprend, vous interpelle, réveille votre conscience. Voici un ouvrage qui doit figurer dans toute bibliothèque, dont nombreux problèmes clés qu'il soulève , doivent animer discussions et débats à l'école, susciter des vocations, nous inciter à agir au niveau associatif, en un mot à tendre la main. Il y a encore tant à faire.
La lecture de cet atlas est très aisée grâce à une topographie attrayante, l'accent étant mis sur le visuel. Voici un ouvrage fascinant et précieux ; dont l'ambition est qu'il pose autant de questions qu'il apporte de réponses. Joni Seager nous rappelle que 520 millions de femmes dans le monde ne peuvent pas lire son livre, car elles ne savent pas lire.
Merci à Babélio et aux Editions Robert Laffont pour ce rappel à la réalité.
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Je remercie les éditions Robert Laffont et Babelio de m'avoir envoyé ce livre lors d'une opération Masse critique.
Tout d'abord surprise par le format, car je m'attendais à un livre avec plus de texte et davantage d'explications écrites, j'avoue que cet atlas est une mine d'informations sur le statut des femmes dans le monde, comme présenté en 4e de couverture.

C'est un ouvrage féministe car il dénonce par les chiffres les injustices, les inégalités, et ce dont il faut être témoin et acteur pour faire avancer encore et encore les mentalités pour faire évoluer les cultures.

Cet ouvrage devrait passer entre toutes les mains...

CHALLENGE ABC 2019 - 2020
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2020
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Je trouve que cet atlas est un super condensé de la situation des femmes dans le monde. J'ai regretté ne pas avoir plus souvent l'état des lieux en France, mais comme le précise l'ouvrage, il a bien fallu faire des choix et ce sont des "exemples choisis" qui sont parfois présentés. le format est ludique et on peut se concentrer sur l'information que l'on veut pour ne pas tout lire de manière exhaustive. Sans explications, les chiffres ne parleraient pas. D'ailleurs, un gros bémol de l'ouvrage c'est le manque de clarté concernant la légende de certains schémas : impossible de savoir comment le lire. de plus, j'ai été assez agacée de trouver autant de coquilles (mots en double, chiffres manquants...) dans l'ouvrage.
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Un très beau livre qui montre les inégalités récurrente dans le monde avec des chiffres et se battent pour montrer que les hommes et femmes ont un même combat et que des injustices persistent.
Une femme est assassinée par son conjoint ou ex-conjoint tous les 3 jours en France !
Les inégalités sont mises en textes et photos dans ce livre pour montrer l'action qu'il reste à mettre en oeuvre dans le monde.

Il faut que les mentalités changent pour une égalité reconnue par tous, c'est URGENT !
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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Dans de nombreuses régions du monde, les catastrophes naturelles et la dégradation de l'environnement detruisent les ressources naturelles, poussant les femmes à se tourner vers les transactions de nature sexuelle afin de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
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Apres la révolution de 1979, l'Iran a interdit aux femmes de participer aux compétitions sportives internationales. En 1996, la tireuse Lida Fariman a été la première iranienne depuis 1979 à participer aux J.O.
Les théologiens continuent à objecter : - Il n'y a aucune gloire à envoyer nos filles et nos femmes récolter des médailles obtenues en agitant leur jambe ou en donnant des coups. Où allons-nous ? -
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Au niveau mondial, l'écart entre les sexes en matière d'éducation devrait être comble en 2030. Mais l'égalité économique hommes-femmes, au rythme actuel, ne sera pleinement réalisé que d'ici 217 ans.
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Les femmes se mobilisent pour la justice sociale et se battent pour défendre les droits tous les jours : dans l'isoloir, sur leur lieu de travail, au sein du couple, dans les arts, dans l'enseignement et la recherche, devant les tribunaux. Et, souvent dans la rue.

Le 21 janvier 2017 5 à 6 millions d'hommes et de femmes sont descendue dans la rue partout dans le monde. Initiée par l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la mobilisation est vite devenue un appel à manifester pour les droits des femmes et contre le fascisme et le racisme.
Certains cortèges étaient constitués de deux ou trois courageux ou courageuses ; dans les grandes villes, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont battu le pavé.
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"La privation matérielle" désigne l'incapacité de se procurer certains biens ou services considérés par la plupart des individus comme souhaitables, voire nécessaire, pour avoir un niveau de vie acceptable. Son taux est calculé sur la base de neuf types de dépenses inenvisageables, par exemple : une semaine de vacances hors du domicile par an ; un repas protéiné tous les deux jours ; un chauffage adapté du logement ; des biens de consommation durables (lave-linge, téléviseur, téléphone, voiture) ; hypothèque ou loyer, échéances de prêts, factures de gaz, d'eau ou d'électricité ; divers imprévus.
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