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Marcela Bolívar (Autre)Éditions Crin de Chimère (Autre)
EAN : 9782491874155
207 pages
Éditions Crin de chimère (10/03/2021)
4.33/5   41 notes
Résumé :
1231, Occitanie…

Cela fait plus de mille ans que le cloître des vanités attire des âmes gangrenées par le désir et le désespoir. Sernin le bâtisseur, démon à la fois cruel et raffiné, règne en maître dans cette cour ensorcelée. Il a façonné Albeyrac, la fière cité Languedocienne entourant son piège et goûte à présent une retraite bien méritée mêlée de torture, de meurtres et de dégustation de souvenirs volés...Hélas, l’arrivée d’un groupe de prêcheurs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Les cloches sonnent à Albeyrac. Parmi la foule compacte rassemblée pour fêter l'achèvement de la majestueuse cathédrale, le vicomte d'Albeyrac donne à la jeune Hermine des pensées éloignées de la piété requise pour le lieu. Alors qu'elle s'apprête à rejoindre la demeure de son seigneur, elle trouve un vieux cloître qu'elle n'avait jamais remarqué. Intriguée, elle pénètre dans un jardin luxuriant, loin de se douter que cette incursion modifiera à jamais son destin.

Un premier roman qui manie parfaitement les codes du roman gothique. de vieilles pierres, un mal qui rode, des personnages torturés, l'auteure a su créer une ambiance propre à la poésie des ruines et des tombeaux.
La cathédrale se dévoile majestueuse. de nombreux passages décrivent l'élégance des formes, les couleurs de vitraux et les arches sculptées.
Le cloître de Sernin est une fabrique propice à la rêverie. Les descriptions de l'auteure sont travaillées et sous les mots apparaissent sans peine l'agencement gracieux des briques et la profusion de fleurs à l'odeur enivrante. Mais le roman de Manon Segur n'est pas qu'une plastique de la représentation de la nature ou de l'architecture.

L'écriture est recherchée et le récit est ponctué de nombreux faits historiques. L'auteure développe des personnages intéressants dont les mentalités contraires offrent un spectacle captivant.

Niché au sein de son cloître, le démon Sernin, se nourrit avec soin de la mélancolie. le maître des lieux aime capturer ses visiteurs, les bercer de rêveries propres à susciter le regret.
Hermine, sa victime, se fera chantre de l'honneur et ses réactions susciteront un vif intérêt de la part de son geôlier. Enfin, comme toute lumière attire la noirceur, la jeune Agnès, adepte de la foi et symbole de pureté, entraînera malgré lui le démon sur une voie qu'il était loin d'imaginer.

Une lecture intéressante en dépit du manque de contraste chez les personnages qui nuisait par moment à leur crédibilité. Un beau roman, magnifié par la superbe couverture signée Marcela Bolivar que j'avais déjà découverte avec l'illustration du livre Vert-de-Lierre de Louise le Bars.
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Quand une couverture envoûte le lecteur , il ne souhaite ardemment qu'une chose : découvrir le livre , notamment quand il se pimente d'une romance fantastique . J'adresse mes félicitations à Marcela Bolívar pour cette sublime illustration . Il me tardait de lire “Le cloître des vanités” par Manon Ségur aux éditions Crin de Chimère .

1231 , en Occitanie , on célèbre la bénédiction de la Cathédrale St-Joseph destiné à protéger les Albigeois . Les chants retentissent à un rythme joyeux . Une cérémonie qui se glorifie en présence du vicomte Roger d'Albeyrac , un homme quasi-inexistant depuis le décès de son épouse il y a quelques mois de cela. Accablé par le désespoir , il se voue à la mélancolie pour compagnie au grand damne de son entourage .

Dans le voisinage se trouve Hermine , une employée du château . Elle laisse couler ses rêves le temps d'une promenade . le nom du Vicomte résonne dans son coeur , Hermine vit dans ses illusions , ses espérances d'un lendemain meilleur . Son excursion va la mener devant un magnifique portail orné de fleurs assez mystérieux et une rencontre inattendue. Un piège qui se referme sur Hermine en douce …

Ce cloître hypnotisant par tant de richesses est dominé par Sernin le Bâtisseur , un démon qui savoure les âmes humaines en toute quiétude. Depuis mille ans , Sernin s'attache à ces plaisirs diaboliques. Il représente l'ignominie en personne , sans aucun regret sur ses proies , plutôt de la lassitude . Pourtant , Hermine éveille en lui des sensations nouvelles inconnus à lui par ses incessantes confrontations en toute transparence quitte à perdre la vie . Ancienne prostituée , son âme incarne la bonté et l'authencité , chose assez troublante pour Sernin .

Une rencontre entraîne une autre , encore plus déstabilisante pour Sernin , un jour qui se voulait anodin pour lui . La visite de la Cathédrale St-Joseph lui réserve bien des surprises … A croire qu'une bataille entre le bien et le mal commencent à prendre naissance . Un malaise s'installe insidieusement en Sernin habitué à l'indifférence . La vision d'une parfaite et guérisseuse , une paysanne aux allures pures et délicates lui procure un sentiment d'une tout autre nature , une impression indédite pour ce génie du mal . Comment un être aussi infâme peut-il ressentir un quelconque ressenti de bienveillance ou de générosité envers quiconque? quel retournement de situation nous livre Manon Ségur ! Un démon qui se remet en question ! C'est assez déconcertant et amusant par la suite .

Avec une plume poétique et charmante, l'écrivaine nous entraîne dans une narration au rythme fluide qui puise une défiance entre l'amour et la religion en discontinue , à laquelle s'ajoute des manipulations politiques .

Manon Ségur met en évidence la lumière de la Rédemption à travers ces personnages en quête du Salut . Un roman agréable à lire .
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Tout commence par un chant, puis des sons de cloches. La cathédrale Saint-Joseph est inaugurée, majestueuse dans Albeyrac. le son des cloches va provoquer la perte de Hermine, servante de sieur Roger, vicomte endeuillé. Hermine va se perdre dans Albeyrac, en pleine tourmente émotionnelle et se retrouver dans un endroit qu'elle ne connaissait pas : le cloître de Sernin, le bâtisseur, démon. Et là, ça part en cacahuète.

De la beauté de l'endroit, du charme de Sernin, on va se retrouver dans l'ombre des pierres, dans le puit, avec d'autres pauvres erres. le côté magique de l'endroit, de la façon de s'y rendre, j'ai trouvé ça incroyable : utiliser la "vanité", les pêchés, les désirs des gens, pour leur faire miroiter leur rêve, et pour mieux s'en nourrir. C'est un piège infernal et horrible et superbement pensé, en un sens, que de faire apparaître, appâter, et enfin, tuer en jouant avec l'esprit.

Sernin, il a un côté badass et charmeur incroyable. Il a l'air beau, grand, pompeux. de ses charmes infernaux, il tire parti pour faire venir, faire croire. Jusqu'à ce qu'il tombe sur deux personnes particulières qui vont le chambouler. Niark niark, tel est pris qui croyait ne rien apprendre hein !

J'ai particulièrement apprécié l'endroit, le cloître, à l'image du bâtisseur, à l'image des prisonniers, changeant, muant sans cesse au travers les esprits qui s'y confrontent, c'est un endroit aux visages multiples, donc une découverte perpétuelle tout au long du livre, ce qui casse la monotonie, étant donné que la grande majorité de l'histoire s'y passe. Ce n'est pas un huis-clo,

Les personnages clés, entre le vicomte Roger, Hermine, Agnès, Perle, Pierre, Foulques et les sieurs de Roujayrou... sont tous profonds. Attachement particulier pour Sernin, l'BG intergalactique et Hermine avec son caractère trouble. Agnès, avec sa façon de vivre, sa pitié, son sacrifice, c'est peut-être vraiment le perso qui m'a autant énervée qu'hypnotisée en fait, parce que, faut quand même être un sacré bout d'nana pour faire ce qu'elle fait ! (en vrai, j'me demande si j'étais pas vénère après juste par rapport à Sernin... miskine)

Hermine a réussi à atteindre mon coeur avec ses combats et envies, son histoire aussi. Et tous, ont leur histoire propre, bien travaillée et sur tout le livre, aucun n'est laissé au hasard. Leur destin, soit tragique, soit magnifique, nous fait avoir tantôt des larmes, tantôt du soulagement. Manon a ici joué avec brio sur la profondeur de ses personnages, dans une histoire tout aussi bien menée.
J'ai vraiment, mais vraiment, aimé leurs histoires, leur passé, leurs envies, leurs espoirs, leur douleur...

La fin, magnifique, m'a fait verser mes larmes, clairement. Je m'y attendais un peu, mais pas comme ça, et pas pour tout le monde bordel de ***** ! Manon, si tu passes par là : t'es trop forte.

En parallèle, on a aussi des cours d'histoire (pas dits sur un ton scolaire, rassurez-vous) au travers le récit et la croisade contre les cathares. (albigeois) (ça fight sa mère)... Une période dramatique que je ne connaissais pas, que j'ai apprise avec tristesse lors de la lecture d'un roman. (J'ignorais même jusqu'au terme de "Parfait"...)
Le bûcher de Montségur est réel (les persos non, hein) Et la "sainte-guerre" également. (pas exploitée pleinement ici, forcément, on est sur un roman très inspiré, mais pas dans un manuel naméhooo) mais nous avons suffisemment de matière pour appronfondir de nous-même avec quelques recherches, que je suis en train de faire de mon côté...)

Le tout servi par une grande inspiration du Languedoc, région de coeur de l'auteure, bien que la ville du roman aie été inventée, elle s'est grandement inspirée du paysage pour dépeindre une ville à l'image de son histoire. Un travail d'exploration incroyable et respectueux.

L'auteure, de sa plume à l'ancienne, a joué avec les descriptions détaillées, poétiques (romantiques même), rappellant par elles l'aspect gothique du roman que j'attendais. Entre les décorations religieuses, les vêtements, les paysages, les persos, encore une fois, tout est maîtrisé jusuq'au bout. (et j'ai appris plein de mots !)

Et enfin, la musique. Car oui, le roman possède une bande originale, à écouter (à l'envi, bien entendu) pendant la lecture. Ben punaise de punaise, quelle expérience immersive incroyable !
Les notes s'accordaient parfaitement aux moments, aux personnages, à tout ! Et on le doit à 3 artistes qui ont collaboré avec Manon (liste en bas). Je ne lis quasiment jamais en musique (sauf quand je vois des titres dans les romans), c'est la première fois que je mettais un casque, avec appréhension au départ : vais-je réussir à me concentrer sur la lecture ? Surtout que les musiques, sublimes, devraient s'écouter seule, dans le noir, pour être pleinement "absorbées" par nous. Bien, je me suis vite laissée transporter, le fond sonore était là, et j'ai parfaitement bien suivi l'histoire.
Je recommande vivement cette expérience à ceux qui se laisseraient tenter par le cloître des vanités !

Bref, ce premier roman de Manon Segur est superbe. Vous l'avez compris, m'obligez pas à le dire. L'histoire me faisait envie, et j'ai pas été déçue du tout, en plus de la narration de l'auteure, de son récit, il y a les messages, la beauté ou la cruauté des hommes qu'elle a dépeint, le romantisme aussi qui est bien présent et pas de façon niaiseuse.
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Cela ne déplairait pas à Hermine de se trouver un homme riche et puissant à manipuler. Mais voilà que la jeune femme se fait piéger par un démon. Serait-ce au tour de la manipulatrice d'être manipulée ?
La première chose m'ayant percutée dans le cloître des vanités sont ses dialogues forcés, plein de dramatisme cinglant. Des joutes verbales qui se veulent de plus supportées par la narration, cette dernière mettant un peu plus en avant à quel point telle réplique venant de se dérouler sous nos yeux était puissante, déstabilisante et diablement intelligente !
Ce pathos théâtral, que je trouve déjà lassant en soi, se voit ainsi appuyé par un narrateur-prompteur guidant le lecteur-public dans ce qu'il doit ressentir, tandis que les personnages-acteurs s'enorgueillissent eux aussi, après coup, de leurs propres tirades. C'est lourd, pompeux, onanique.
Je trouvais également au récit un petit côté télénovela, avec cette claque dans la gueule savamment distribuée et suivie de près par un soubresaut de “poitrine généreuse” (sic), tandis que que le grand méchant raconte son plan machiavélique en long et en travers (en s'en gargarisant, une fois encore).
Après un tel premier tiers, la suite me semblait toute tracée…
Mais ce ne fût pas le cas.
À mon grand désarroi, Sernin, le démon, s'avérait plus faible (et plus ridicule) que je ne l'avais imaginé. Sauf que, cette faiblesse de sa part, une fois avalée, s'avérait d'une grande fraîcheur. Ce revirement, quoiqu'un peu rapide, apportait une belle profondeur (d'ailleurs très bien justifiée) au personnage.
Un revirement me faisant d'autant plus regretter qu'Agnès et Hermine restent cantonnées à leur traitement de Mary-Sue. (Pour cette dernière, je ne compte plus le nombre de fois où l'on re-précise que ses fautes et désirs sont en fait d'une grandeur magnifique !)
Deux femmes sans faille qui s'avèrent bien plus fortes que anges et démons. Difficile pour ma part de m'attacher à elles. Mais après tout, le récit se voulait déjà partisan en présentant les cathares comme des saints parmi les saints (avec leur foi capable d'ébranler des démons), tandis que les catholiques sont tout bonnement traités “d'idiots”. Des prises de position toutefois assez peu assumées dans un postface mettant le holà sur l'historicité du récit.
Au final, si le cloître des vanités m'a plus que souvent laissée dubitative, il ne m'a pas non plus laissée indifférente. Outre les dialogues, j'ai trouvé la recherche esthétique dans l'écriture intéressante.
Mon avis reste mitigé sur le développement de l'ensemble, mais me donne en tout cas envie de découvrir plus de l'autrice.
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J'ai pu faire l'acquisition du Cloître des Vanités en tant que contrepartie dans le cadre de la campagne Ulule de l'autrice pour la sortie de son nouvel opus « L'étreinte du roncier ». Si je devais résumer ce livre en deux mots: court et intense. Un excellent roman qui ne m'a pas laissé de marbre, bien au contraire. Les 240 pages ont filé à grande allure dans cette lecture mêlant fantastique et romance, dans une ambiance très sombre puis s'éclaircissant petit à petit.

Ci-dessous trois éléments essentiels selon moi:

- « Sous le signe de la rédemption ». Rédemption pour notre personnage principal Sernin le bâtisseur, maître officieux de la ville d'Albeyrac puisque c'est lui qui l'a façonnée durant ce dernier millénaire et plus particulièrement le cloître dans lequel il règne. Il attire dans ce lieu nombre de personnes désireuses afin de se repaitre de leur désespoir. Rien ne porte à croire dans les premières pages que les choses changeront pour notre démon Sernin. Et pourtant, je n'ai eu de cesse au fil de ma lecture de déceler les failles chez lui et de le voir parcourir son chemin. Tout est admirablement orchestré je trouve, tout monte crescendo, tout s'illumine avec une plume très immersive nous permettant de nous projeter aux côtés de nos protagonistes. Ayant également vécu proche du Tarn, je retrouvais avec plaisir les descriptions de la campagne de mon enfance. La fin ne vous laissera pas indifférent et c'est avec un petit pincement au coeur que j'ai quitté ces dernières pages.

- « Il vaut au moins qu'on essaie… ». Les personnages sont la pierre fondatrice de ce roman et plus exactement le trio suivant: Sernin notre démon, Hermine une des proies tombée dans le piège du cloître et Agnès une prêcheuse Albigeoise dont Sernin tombera amoureux. Ce triangle restera longtemps dans mes pensées, témoin de la complexité des sentiments humains et qu'ils sont bien loin d'être futiles. Vous ne pourrez que vous éprendre d'affection pour eux (même si la relation entre Sernin et Hermine reste pour moi la plus belle). J'ai énormément apprécié le fait que l'on ne soit pas dans un manichéisme pur et simple. Ils comportent tous une part d'ombre en eux, l'assument (certains plus que d'autres bien entendu) et c'est vraiment l'évolution de ces trois là qui donne de l'intérêt à l'intrigue.

- « Ce sont nos blessures qui nous font grandir ». Certains diront que j'interprète toujours les textes que je lis mais j'apprécie ces piqûres de rappel sur ce qui est important dans la vie. Notre trio sera révélateur de certains messages importants à travers les difficultés rencontrées dans leur passé principalement. Ils nous rappellent que c'est lorsque nous sommes dans les pires moments que nous nous rendons compte à quel point le bonheur peut être simple et que l'on peut « s'éveiller aux complexités des sentiments les plus purs. » Sernin nous montre également qu'il n'est jamais trop tard pour changer et chaque jour peut être l'occasion pour réfléchir à notre objectif et devenir meilleur.

J'ai ainsi du mal à quitter cet univers certes sombre dans les premières pages mais qui s'illumine pour nous offrir une lecture tout en douceur qui ravira de nombreux lecteurs. Il est une nouvelle fois important de souligner le travail éditorial de Crin de Chimère: superbe typographie, illustrations en début de chapitre permettant au lecteur de profiter au maximum de cet instant. Je recommande ainsi sans détour ce roman.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Etait-ce la bonté de l'évêque, le courage des chanoines, la vraie foi de quelques croyants qui lui faisaient cet effet ? Ou la beauté des vitraux dans l'explosion du couchant ? Sernin aimait profondément le chaos qu'apportait cette lumière forte, agressive, presque enflammée. Les rouges étaient brutaux, les bleus endormis, les verts pleins de manigances et les oranges timides, mais charmeurs.
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Il se pencha vers elle et arracha en un coup toute sa substance, toutes ses peines, ses récentes joies, les images de ses frères et sœurs, ses amis, les autres Parfaits et Parfaites, les paysages de son enfance, les montagnes, le vent sur ses longs cheveux.
Son corps déserté par tout ce qui le rendait vivant se laissa doucement mourir. Elle devint froide sous la prise de ses illusions.
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Sernin aimait ressembler à un seigneur puisqu'il se considérait comme l'un d'entre eux. Le seigneur-architecte d'une petite cour fermée et changeante, magique et somptueuse, secrètement remplie de mort et de larmes.
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« Il y avait une raison pour laquelle les démons se montraient si efficaces parmi les hommes, et les hommes si proches de penser comme des démons. Ils se ressemblaient dans leurs désirs et leur méchanceté. »
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Des cordes dans son cœur nouvellement gagné jouaient une musique martiale, entêtante. Son esprit vif s'endormait presque, le transformant en impuissant spectateur, comme si on lui avait lancé un filet de charme dessus.
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