Une très belle découverte dans la catégorie jeunesse. Encore un grand merci à Babelio et aux Editions Magnard Jeunesse.
Comme son titre l'indique, l'Afghanistan est largement évoquée dans cette très jolie histoire .
Peu de temps avant les attentats du 11 septembre, Fadi et sa famille vont fuir les talibans pour aller aux Etats -Unis. Malheureusement, dans leur fuite, la petite soeur de Fadi, Mariam, va rester sur place par un malheureux concours de circonstances .
L'auteur raconte, avec un style simple ( mais non simpliste ! J'avoue que j'ai pensé au style laborieux de Divergente... ), l'arrivée de cette famille aux Etats-Unis et l'intégration de ses différents membres evidemment pas si facile que cela au vu des différences culturelles .
Cette histoire nous est surtout racontée à travers le vécu de Fadi qui vit avec la culpabilité de la perte de sa petite soeur .
Son début de scolarité, pas si facile que ça va encore être influencé par les événements de ce terrible 11 septembre.
Un livre qui m'a touché, principalement grâce au jeune Fadi, mais aussi car la sensibilité de N.H Senzai transparait dans cette histoire .
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2001 en Afghanistan. Fadi et sa famille fuient Kaboul par peur des représailles des talibans. Leur objectif : passer au Pakistan puis gagner les Etats-Unis où vit déjà une partie de la famille. Malheureusement, dans la précipitation du départ, Mariam, la petite soeur, est perdue. Dès le départ, ce livre a plongé la mère que je suis dans la souffrance insoutenable qui doit être celle d'une famille comme celle-là (et nul doute qu'il en existe en réalité) qui, dans les affres de l'exil, perd un de ses membres, qui plus est une petite fille de 6 ans… Pendant le récit, nous suivons Fadi, qui n'a que quelques années de plus, et qui porte sa souffrance et sa culpabilité de la disparition de sa soeur, dans ses efforts d'intégration aux Etats-Unis (2001, année des attentats du WTC…) et ses tentatives de retrouver la petite Mariam. J'ai beaucoup aimé ce récit, tellement émouvant. Je dois dire que je crois avoir pleuré du début à la fin. J'ignore si c'est ma sensibilité de mère ou le récit en soi qui ont été la source de ces larmes, et je compte bien faire lire ce livre à mes filles pour avoir leur ressenti. de toute façon, c'est une très belle lecture et une excellente manière d'ouvrir les adolescents à ce que peut être la réalité vécue par les réfugiés.
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Il avait la sensation d’être caché derrière l'objectif d'un appareil photo, observant les fragments épars d'un nouveau monde tournoyer autour de lui.
A l'abri de l’obscurité, le taxi dans lequel il roulait avec ses parents et ses sœurs contourna vivement la carcasse d'un tank soviétique et suivit le panneau criblé de balles indiquant la sortie de l'autoroute .
Enveloppées de leur burqas, Nour et leur mère se tenaient droites comme deux traces bleu ciel sur le gris éteint des murs.