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Mahmud Nasimi (Autre)Ayyam Sureau (Autre)
EAN : 9791090119918
120 pages
Les Editions du Palais (17/04/2021)
3.77/5   181 notes
Résumé :
Mahmud Nasimi a quitté l’Afghanistan en 2013 laissant derrière lui un pays en guerre, son pays, sa famille et ses amis. Arrivé à Paris en 2017, il a dû affronter à nouveau la vie de « réfugié », les nuits dans la rue, la solitude, le désespoir.

Il ne parlait pas le français, ou si peu, et un jour ses pas l’ont porté au cimetière du Père Lachaise. Là, « il a fait connaissance avec un glorieux peuple de l’ombre », il s’est fait des amis, Balzac, Proust,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 181 notes
Globalement, c'est un beau texte, très beau même dans ses premiers chapitres, d'une jolie écriture, très bel exploit pour un homme qui a dû apprendre la langue française qu'il ne connaissait pas lors de son arrivée en France, en tant que réfugié demandeur d'asile.

Les passages sur son déracinement, ses souffrances sont écrits avec délicatesse, tendresse quelquefois, poésie très souvent, sincérité toujours. Son amour de Paris qu'il exprime avec ferveur ne peut qu'émouvoir tout lecteur saisi également d'affection pour la capitale.

Il exprime son désarroi tout en conservant son optimisme malgré les difficultés rencontrées. Les passages sur son exil sont inévitablement communs au vécu de tant d'autres réfugiés et c'est là qu'il m'a semblé que son récit, pourtant très fort au début, perdait quelque peu de sa puissance. J'ai sans soute été tellement subjugué par la première partie que j'attendais un crescendo qui vient quand même sur les deux derniers chapitres, l'auteur ayant peut-être eu besoin de souffler un peu auparavant.

Ce livre doit être lu par tous ceux qui contestent à la France sa vocation de terre d'asile, qui se pavanent dans des manifestations aux slogans stupides, honteux pour ceux qui les rédigent, sont-ils capables de comprendre la détresse, le respect et l'amour de cet homme pour notre pays?

C'est surtout ce que je retiens de cette courte lecture : l'amour d'un homme exilé, pour une terre inconnue, acceptant et aimant sa culture, exprimant l'ensemble avec pudeur, notamment à travers quelques poèmes en fin des chapitres, poèmes qui, même peu aboutis, délivrent un message puissant que l'on ne peut qu'admirer.
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Un pur moment d'émotion et de poésie…

Découverte de ce jeune écrivain afghan, et de cette maison d'édition… en fouinant au hasard dans une de mes librairies parisiennes préférées, La Librairie Tschann !

Un jeune Afghan, pour sauver sa vie, doit fuir son pays en guerre. Il n'a que 26 ans, il ne parle pas le français… Il éprouve les dangers les plus extrêmes, en traversant de nombreux pays, avant de parvenir sur la terre française…
.
Perdu, exilé, démuni mais fortement déterminé, il apprend le Français, en allant arpenter le cimetière du Père Lachaise ; après la découverte des grands auteurs, il recopie leurs phrases, recherche la définition des mots ; Lui,qui détestait l'école, trouve un réconfort, une raison d'espérer, un vrai soutien dans la présence de ses nouveaux amis : Les LIVRES !

"En découvrant la littérature française, ce jour où mes pas m'on conduit au cimetière du Père-Lachaise, j'ai soulevé le voile qui me cachait la beauté du monde.Depuis lors, j'ai toujours un livre à portée de main, comme un ami prêt à me chuchoter quelques mots rassurants, venu briser ma solitude. Tourner les pages, c'est avoir accès à la douceur de la nature. Les livres tracent mon chemin, en guidant mon imagination vers de beaux horizons. Ils font dorénavant partie de mon voyage autant que la lumière par la fenêtre et le sourire dans la vie." (p. 17)

Le préfacier, à juste raison, nous met bien en garde, nous, « Lecteurs » que nous sommes de ne pas lire ce récit comme un simple écrit d'un réfugié ! C'est aussi un ode à la Poésie, et une lumineuse reconnaissance aux bienfaits de la Littérature, et de l'espace de liberté , infini qu'elle offre sans restriction !

« La littérature, qui n'existait pas dans ma vie, est venue rompre ma solitude, elle me prend par la main pour m'accompagner chaque jour jusqu'à la fin du voyage. Elle me fait plonger dans son univers et je la dévore par les yeux, par les oreilles et même par l'air que je respire. Elle est une fenêtre ouverte sur un paysage magnifique, elle me fait entendre le matin le chant des tourterelles, sentir à midi le caresse du soleil, voir le soir le scintillement des étoiles. Parfois même, je voyage sur les océans, je vole au-dessus des nuages, je traverse les frontières...en tournant les pages. (p. 45)”

En alternance, il exprime sa peine, sa douleur de voir tomber son si beau pays tomber dans la régression, dans la guerre , le fanatisme, et l'ignorance ; il regrette également que les jeunes comme lui, soient, en dépit de leurs possibles compétences, obligés de fuir leur pays ; le gouvernement n'ayant en vue que le régime de la peur, et de la répression ! Plus de liberté, plus de droit à l'instruction, etc. et les femmes, comme toujours dans ces pays de dictature , en sont les premières victimes…

« Hier, les femmes laissaient leur nom dans l'histoire de leur pays. Aujourd'hui, dans la plupart des endroits, après avoir été exclues de l'école, elles n'ont d'autre avenir que celui de rester confinées, de recevoir des coups, d'être obligées par la force de porter le hijab, d'être empêchées de travailler… Pas d'éducation, pas de droit, pas de liberté, elles sont victimes de l'ignorance » (p. 26)

Alors durant ces années d'épreuve, d'exil, de nostalgie de sa terre et de sa famille, et de la séparation d'avec la jeune femme qu'il aimait, il exprime, proclame son amour pour la France, les écrivains français, dont Albert Camus, pour Paris, sans oublier le grand Jacques Brel, Georges Brassens... !
Le pouvoir extraordinaire de la poésie, de la littérature pour consoler et « nourrir » intellectuellement « notre orphelin »…. dans un pays "étranger" où il doit s'intégrer, et assimiler d'autres codes, d'autres usages et cette nouvelle langue qu'est le Français !

“Paris est la ville de l'amour, de la poésie, une ville inspirante, chantante, dansante dont l'attrait irrésistible fait enjamber les murs : "Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées." C'est une ville qui me fascine. On ne marche pas, on court, on vole, on rêve, on désire... »

Hormis les peines, les difficultés, les angoisses de survivre, trouver un travail, un toit…obtenir des papiers… le récit de cet homme reste coûte que coûte lumineux, ouvert, combattif, rempli d'empathie et d'espérance...alternant son quotidien, son témoignage, ses souvenirs, et des poèmes rendant hommage à Paris, à l'Amitié, à l'Enfance, aux Mères du monde entier…

Les MOTS et les LIVRES…. Pour survivre et se
reconstruire !
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"Je n'ai qu'une seule langue, ce n'est pas la mienne" disait Jacques Derrida.
Que j'essaie de m'adresser en français à un Français pour dire ce qu'il y a au fond de mon être sera forcément "traduit" par "l'autre". Car "toute langue est étrangère à celui qui cherche à dire à autrui la chose singulière qui lui est propre".
Ce que confirme Mahmud Nasimi lorsqu'on lui demande "s'il a ressenti, en écrivant, un manque, une inaptitude du français à dire ce que sa seule langue d'origine pouvait exprimer."
Et sa réponse est on ne peut plus claire :
"S'il demeure quelque obscurité dans mon texte, s'il y a quelque chose que je ne serais pas parvenu à transmettre au lecteur, ce sera à cause de ma propre difficulté à dire les choses qui m'habitent et non par la faute de la langue."
Voilà ce qu'il m'a semblé intéressant de signaler en introduction à ce petit billet qui a pour but de dire quelques mots ( qu'importe ou non qu'ils soient en français...) sur le livre d'Ahmoud Nasimi, intitulé - Un Afghan à Paris -.
Cet Afghan, né en 1987 à Jabalsaraj, dans la province de Parwan, a dû fuir son pays, abandonner tout derrière lui, emprunter les routes de la migration, pour fuir... la mort.
N'emporter que ses souvenirs et ses racines arrachées dans l'urgence douloureuse de la survie.
Son exode parsemé de mille obstacles, au sein desquels le guettaient la faim, la soif, la chaleur, le froid, la misère, les humiliations, l'emprisonnement, la torture, les passeurs, la traversée de la Méditerranée à bord d'un petit bateau de pêche haut de 1,50 mètre - quand des vagues tempétueuses s'élevaient, elles, à plus de 5 mètres -, a duré 730 jours...
Son itinéraire est passé par l'Iran, la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie, la Hongrie, l'Autriche, l'Allemagne et la Belgique.
C'est en Belgique où, ne parlant pas un mot de français, il va apprendre à conjuguer ces deux auxiliaires précieux que sont nos verbes "être" et "avoir"...
C'est avec ce seul bagage linguistique qu'il va débarquer à Paris.
Paris où l'attendent, la solitude, la rue, la misère et les tracasseries administratives.
Un jour d'hiver, ses pas - c'est chose connue que les pauvres qui n'ont ni gîte ni couvert, passent leurs journées à marcher, marcher... quelquefois s'asseoir sur un banc... je vous renvoie à la lecture de - le peuple d'en bas de Jack London... un exemple parmi une foultitude d'autres -, ses pas l'entraînent au cimetière du Père Lachaise.
Dans ce lieu où j'ai, personnellement, vécu une expérience mi-mystique... mi-spirituelle, lui le jeune Afghan qui se rêvait homme politique ou général, tombe en arrêt devant le buste De Balzac...
Il prend tout d'abord ce cher Honoré pour une de ces personnalités auxquelles il espérait un jour ressembler.
Il vérifie sur l'Internet de son portable - aux quelques ceux qui tiqueraient en lisant qu'un migrant pauvre possède un portable, je m'empresse de répondre que dans leur détresse, après avoir été dépouillés de tout, on peut consentir, comprendre qu'ils puissent avoir droit à cette petite boussole, à ce fil ténu qui les relie encore au reste de l'humanité sans qu'on convoque illico Renaud Camus pour qu'il nous ponde une thèse sur le Grand remplacement !-... et que lui dit son portable ?
Que Balzac est un homme de lettres français - parmi les plus grands -.
Tournant dans la vie de Mahmoud Nasimi... tournant ou révélation - toujours au sens "mystique" ; lui qui détestait l'école engage un "dialogue" avec ces morts ( nos grands hommes de lettres apparemment disparus ) qui sont plus vivants que les vivants à côté desquels il passe et qui ne le voient pas.
Il va apprendre à les connaître, à les "lire" - en s'aidant de cours et de recherches personnelles -, apprendre grâce à eux à parler le français, à le parler et à l'écrire.
De cette expérience initiatique est né ce petit livre d'une grande tendresse, d'une touchante délicatesse, d'une empathie, d'une compassion salutaires, dignes du plus grand respect et de beaucoup d'admiration (de ma part).
De cette expérience a jailli cet hymne à l'amour de la France et de son patrimoine.
J'ai été touché par toutes les émotions qui traversent ce bouquin, émotions flash-back sur son enfance et sa famille en Afghanistan.
Émotions sur ses expériences vécues en France... dans de nombreuses familles d'accueil, en colocation avec un ami "pessimiste" qu'il surnomme "Glum" - référence à Gulliver -, avec un vieil homme qu'il appelle " grand-père", pour lequel il va éprouver une intense amitié, amitié née d'une rencontre lors d'un hébergement de trois semaines dans une congrégation religieuse.
Émotions lorsqu'il nous parle de Nelufar, la belle jeune femme qu'il devait épouser...
Dans ce texte, Mahmud Nasimi intercale trois ou quatre poèmes.
Ce n'est pas du Baudelaire - le premier poète français dont il a appris par coeur les textes -, non, mais derrière l'apparente simplicité des mots se cache le coeur riche de cet Afghan plus français qu'un Français... en tous les cas plus homme - au sens noble de ce mot - que la plupart de ceux qui peuplent notre prétendue humanité.
En plus de cette déclaration d'amour à la France et à sa langue, ce livre a valeur de déclaration des droits de l'homme pour tout migrant... d'où qu'il vienne.
Une belle leçon de courage, de dignité, de talent et de fraternité en humanité que nous offre cet Afghan à Paris.
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Grâce au Club Richelieu, j'ai reçu ce livre lors de la tombola du pique-nique Babelio de Bruxelles et je l'en remercie.

Un afghan à Paris, nous dit la quatrième de couverture, est écrit par un Afghan arrivé à Paris en 2017 qui ne parlait pas le français, ou si peu.
Je me suis efforcé d'occulter ce fait dans ma lecture, sans donc lui accorder un handicap par rapport à mes autres livres ; voulant ainsi m'attacher uniquement à sa valeur littéraire.

Mahmud Nasimi nous raconte son exil, son arrivée à Paris et sa découverte de la grande littérature française. On sent qu'il a dû traverser des épreuves mais il ne fait que les effleurer, s'indignant de la triste évolution de son Afghanistan natal, n'évoquant pas les difficultés de son parcours mais s'attardant plutôt sur ceux qu'il a laissé derrière lui, sa famille, sa mère et Nelufar, son amour.

Il tient en effet surtout à nous faire partager ses émerveillements devant sa découverte de la lecture et des auteurs français et son amour pour Paris.
Cette pudeur devant ses difficultés contraste fortement avec l'enthousiasme qu'il nous livre devant ces découvertes, un peu trop à mon avis, j'ai craint souvent de le voir tomber dans un discours quelque peu bisounours…
le livre se lit sans peine, le style est fluide et poétique.
Je dois cependant avouer avoir moins adhéré aux quelques poèmes qui entrecoupent le récit, à mon goût un peu mièvres.
Si Mahmud Nasimi écrit un nouveau livre, je reste prêt à le lire !



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Cela fait des jours que j'ai fini ce livre n'ayant que de bonnes critiques. Je vais encore m'attirer les foudres en disant que je n'ai pas aimé. Je décide pourtant de continuer à être, avant tout, en accord avec moi-même.
Le slogan publicitaire de ce roman est attrayant : un immigré apprend le français grâce aux tombes des écrivains des cimetières parisiens. Si c'est un roman, on peut y croire ! Pour moi ça ne passe pas sur une autobiographie ! En quelques mois, il découvre tous les grands auteurs classiques et contemporains, les chanteurs de référence et sans se tromper, alors que moi, lectrice de plusieurs décennies, j'en découvre encore ! Soit c'est le plus grand lecteur-génie de tous les temps (d'autant qu'il n'était pas lecteur dans son pays) soit j'accepte d'avoir cru être une lectrice. J'en oublierai presque de dire qu'il y a de beaux passages poétiques, mais comment peut-on sublimer un pays qui vous laisse dormir dans la rue ? Décidément, le côté bisounours me fait occulter les points forts, rien à faire.
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Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Paris, je t'aime

Dès que j'ai déposé les valises de l'exil
Tu m'as ouvert largement tes bras
Tu te réveilles sous un ciel océanique
Sur la terre tu es une merveille unique
Tu es une ville dorée, belle, poétique
Libre, secrète, mystérieuse et magnifique
Sur tes trottoirs je trouve la joie
Dans tes cafés j'aime ce que je bois
Je trinque toujours à ton bonheur
Qui me fait oublier les malheurs
Je m'assois jour et nuit sur tes bancs
Pour regarder et admirer tes monuments
Ta beauté me bouleverse un peu trop
Je vois les amoureux dans le métro
De la tour Eiffel jusqu'au Sacré-Coeur
Tu apaises en moi la douleur
Sur le pont Mirabeau un philosophe parle de l'âme
Autour de Notre-Dame déambulent de belles femmes
Sur la place de la Concorde et de la Bastille
Le rendez-vous s'approche avec une jeune fille
Je veux te dire en écrivant ce poème
Je t'aime, je t'aime et encore je t'aime
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C'est Paris qui m'a donné envie d'écrire, avec ses cimetières, ses richesses à chaque coin de rue, Paris où l'on peut admirer l'ondulation du drapeau tricolore sous l'Arc de Triomphe, respirer l'air frais au Jardin des Plantes, se balader sous la pluie avenue de l'Opéra, prendre un verre au café des Editeurs, carrefour de l'Odéon. Tous ces lieux sont une source d'inspiration pour moi, comme le seront encore ceux qu'il me reste à découvrir et qui me font dire en rêvant que je donnerais toute ma vie pour un seul soir à Paris...
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Hier encore j'étais un enfant Heureux et insouciant
Impossible d'oublier ces années d'enchantement
Que j'habitais à chaque instant innocemment
Comment exprimer cet éblouissant passé
Ce temps enfantin que j'ai tant aimé
Je n'ai connu ni chagrin ni douleur
Lorsque tout était couleur de bonheur
Aujourd'hui mon nid est la réalité
Mon enfance un château regretté
Toutes ses délices ont fui devant l'orage
La vie d'adulte me demande davantage de courage
Hier encore j'étais un enfant Heureux et insouciant
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La littérature, qui n'existait pas dans ma vie, est venue rompre ma solitude, elle me prend par la main pour m'accompagner chaque jour jusqu'à la fin du voyage. Elle me fait plonger dans son univers et je la dévore par les yeux, par les oreilles et même par l'air que je respire. Elle est une fenêtre ouverte sur un paysage magnifique, elle me fait entendre le matin le chant des tourterelles, sentir à midi le caresse du soleil, voir le soir le scintillement des étoiles. Parfois même, je voyage sur les océans, je vole au-dessus des nuages, je traverse les frontières...en tournant les pages. (p. 45)
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En découvrant la littérature française, ce jour où mes pas m'on conduit au cimetière du Père-Lachaise, j'ai soulevé le voile qui me cachait la beauté du monde.Depuis lors, j'ai toujours un livre à portée de main, comme un ami prêt à me chuchoter quelques mots rassurants, venu briser ma solitude. Tourner les pages, c'est avoir accès à la douceur de la nature. Les livres tracent mon chemin, en guidant mon imagination vers de beaux horizons. Ils font dorénavant partie de mon voyage autant que la lumière par la fenêtre et le sourire dans la vie. (p. 17)
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Vidéo de Mahmud Nasimi
Il y a des Parisiens qui ne sont pas nés à Paris, et il y a ceux qui viennent à Paris de beaucoup plus loin comme Mahmud Nasimi. Dans "Un Afghan à Paris", aux Éditions du Palais, il y raconte sa découverte de la capitale mais aussi de la littérature. française. L'auteur quitte l'Afghanistan en 2013 et arrive à Paris quatre années plus tard. Réfugié, il aire la nuit dans les rues, mais aussi et surtout dans le cimetière de Père Lachaise. Un jour, il arrive sur la tombe d'Honoré de Balzac et là, il s'abandonne à ce monde et apprend le Français.

Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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