Si le domaine scientifique apporte majoritairement des avancées bénéfiques pour l'homme, il peut parfois se révéler inhumain et révoltant. Une poignée d'hommes joue à être dieu et s'octroie le droit de vie ou de mort sur tous les peuples de la planète dans sa globalité, et ce pour des raisons financières, ou simplement au nom de la recherche...
Evidemment, grandes institutions et multinationales ont quelque chose à voir là-dedans...
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Deux premiers chapitres très techniques, un peu difficile lorsqu'on a arrêté les matières scientifiques en Terminale !
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Cet ouvrage se veut un plaidoyer afin qu'il y ait beaucoup plus de science et de contre-expertise multidisciplinaire dans la conception et l'évaluation des OGM. Aujourd'hui, les méthodes réductrices de génie génétique, de toxicologie et d'estimation de l'impact environnemental servent trop les intérêts de certains et pas assez ceux de la collectivité. Une fois les sols épuisés, que nous proposera-t-on ? Des protéines de maïs et de soja produites par des bactéries transgéniques en incubateurs géants, auxquelles peu d'entre nous auront accès ?
La biologie moléculaire possèdent des outils majeurs. Mais pour préserver la santé des hommes et leur environnement, c'est la biodiversité et la démocratie qu'il faut apprendre à respecter, et l'honnêteté à promouvoir. En fait, la biosphère et l'humanité.
Des enquêtes sur les dossiers d'autorisation en Europe, au Japon et au Canada révèlent que les risques sanitaires pour l'homme et l'animal sont mal étudiés, mal évalués, voir occultés. Même la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis a été mise en cause. Des instances d'évaluation, des groupements médicaux et scientifiques jugent les critères d'évaluation de la toxicité des OGM insuffisants dans plusieurs autres pays. De leur côté, les sociétés semencières, qui ont maille à partir avec l'opinion publique, feignent l'ignorance : elles convoitent les brevets sur les gènes artificiels à la base de la majorité des variétés de soja, maïs, blé, riz et colza. Ces brevets leur permettraient de contrôler plus de 50% de l'énergie alimentaire mondiale, cas unique dans l'Histoire !
Aujourd'hui, c'est une étrange figure qui s'impose, celle d'un mammouth OGM non rentable à court terme. La bête a deux pieds d'argile : le manque de clarté de l'étiquetage au niveau mondial, surtout dans les pays producteurs, et le manque de contrôles sanitaires sur les mammifères ; et deux pieds de béton : les brevets sur le vivant et l'OMC qui oblige le pays à importer selon les critères des fournisseurs presque sans sourciller.
Plaisirs cuisinés ou poisons cachés | Gilles-Éric Séralini et Jérôme Douzelet
Gilles-Éric Séralini et Jérôme Douzelet présentent "Plaisirs cuisinés ou poisons cachés" paru en novembre 2014 dans la collection Domaine du possible. -- En savoir plus sur le livre...