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sur 455 notes
Muller, exclu par ses congénères humains, a choisi de s'exiler sur Lemnos. Planète autrefois habitée par une puissance civilisation, tout a désormais disparu : seul reste un gigantesque labyrinthe qui protège l'entrée de la capitale, rempli de pièges mortels. Et c'est au coeur de celui-ci que Muller a décidé de passer le restant de ces jours.

Seulement, voilà, les humains se rendent compte qu'ils ont finalement encore besoin de lui. Une expédition est lancée pour le retrouver et de le convaincre qu'avoir été traité en pestiféré pendant neuf ans, ce n'est tout de même pas si grave, et qu'il peut bien leur rendre encore un petit service.

Ambiance sympathique, qui rappelle un peu la série des films « Cube », mais l'écriture est assez laborieuse. Les explications sur l'ancienne vie de Muller et sur les soucis que rencontrent l'espèce humaine arrivent à mon sens beaucoup trop tard dans le récit. Les ficelles de l'intrigue sont trop prévisibles : j'ai souvent eu l'impression de passer à travers les pages et d'observer l'auteur en train d'arranger péniblement son récit. J'ai eu aussi un peu de mal à avaler la description des extra-terrestres ennemis, mais ça m'arrive dans 95 % des cas, donc je n'en veux pas trop à l'auteur.

Les autres critiques m'ont permis de découvrir que l'auteur s'était basé sur un mythe de la Grèce antique pour ce récit. Ne pas le connaître gâche peut-être la moitié du plaisir. À relire après avoir corrigé cet oubli, sans doute.
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Sans être le chef d'oeuvre décrit par les autres lecteurs dans leur critique, un livre qui se lit sans désintérêt.
On sent dans la lecture que le roman a été écrit en 1969. Sans avoir mal vieilli, on peut dire qu'il a pris un petit coup de vieux.

J'ai bien aimé le fonctionnement du labyrinthe qui m'a immédiatement fait penser au Cube
Parfois un peu lent, on suit malgré tout avec plaisir la progression de l'équipe dans le labyrinthe et tous ses pièges.

Les manoeuvres pour convaincre Muller de revenir à la civilisation et le motif de sa retraite à découvrir ajoutent une touche de suspense au livre.
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Ce roman de SF écrit en 1968 garde toute son actualité, et ne vieillit pas car la trame reste toujours dans une possibilité future.
Envoyé par Charles Boardmann pour entrer en contact avec la première race extraterrestre connue, les créatures qui peuplent Bêta Hydri IV, Richard Muller essuie un refus définitif de communiquer. Non seulement sa mission est un échec total, mais lui-même en revient modifié à son insu. Une inexplicable aura nauséabonde l'entoure dorénavant et a pour effet de le couper définitivement des hommes. Fuyant dans l'espace, Richard Muller s'exile volontairement dans le terrifiant labyrinthe de la planète Lemnos, bâti un million d'années auparavant par des extraterrestres inconnus. Tous ceux qui ont tenté d'y pénétrer avant lui sont morts d'une façon atroce.

Mais neuf ans plus tard, Muller est toujours en vie et bien portant. Il s'est familiarisé avec les pièges, les méandres, les embranchements trompeurs, les innombrables trappes mortelles de cet édifice aux dimensions d'une ville.
Jusqu'à ce qu'un astronef commandé par Charles Boardmann se pose sur Lemnos, à quelque distance du labyrinthe. Grâce à l'utilisation de robots, une équipe d'hommes réussissent à pénétrer dans le labyrinthe. Ned Rawlins, auquel Charles Boardmann a ordonné de tout tenter pour persuader Muller de quitter le labyrinthe et de revenir avec eux sur la Terre, rencontrera celui-ci en se faisant passer pour un archéologue.
Il ne peut pas lui avouer que sa planète natale, depuis peu sous la menace d'une invasion extraterrestre, a désespérément besoin des talents très particuliers que possède le reclus...

Silverberg est un auteur au style puissant et inconfondable qui fait partie de ces auteurs qui restent dans vos mémoires à long terme.

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Lecture très prenante parce qu'il y a de l'action fondée sur une tension psychologique, et non l'inverse.
Lecture très dépaysante parce qu'elle se passe dans un monde invraisemblable. Silverberg l'a écrit en 1969. de nos jour il pourrait être scénariste de jeux vidéos (en l'occurrence jeux d'arcades).
Lecture enracinée car basée sur une tragédie de Sophocle, "Philoctète" (merci pour l'indication de Thimiroi). Avec des questions fondamentales comme dans toute tragédie. Et aussi deux différences importantes. Chez Sophocle la cause de la mise à l'isolement du héros est différente de son arme qui doit permettre de vaincre les Troyens; chez Silverberg, il s'agit d'une seule et même chose : la cause du bannissement est aussi ce qui va servir d'arme contre les ...."Biiiip !!" (il faut lire le roman). Chez Sophocle le héros et son arme sont convoités pour attaquer, se venger et conquérir (les manipulateurs ne sont pas sympas). Chez Siverberg les manipulateurs manipulent pour la bonne cause (Silverberg n'est pas américain pour rien); il s'agit de se défendre contre les ...."Biiip!!. (ferait pas un peu penser à Bush et les armes de destruction massive ?).
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Le roman de Silverberg nous conte l'histoire d'un homme dans un labyrinthe. Jusqu'ici rien d'étonnant me direz-vous, vu le titre. Sauf qu'un labyrinthe ça n'a a priori rien d'engageant. Et celui-là encore moins : il est mortellement dangereux. Il se trouve aussi que l'homme qui se cache dans ce labyrinthe est recherché par d'autres hommes, qui ont absolument besoin de lui. Pourquoi se planque t-il dans cet univers totalement inhospitalier ? En quoi est-il indispensable ? Comment faire pour le faire sortir de ce labyrinthe ?

L'Homme dans le labyrinthe est une transposition quasi littérale de la tragédie de Sophocle, Philoctète avec Muller dans le rôle de Philoctète, Rawlins dans celui de Néoptolème et Boardman dans celui d'Ulysse. C'est diablement intéressant et je m'en veux de ne pas avoir fait ma recherche web traditionnelle avant d'avoir fini le livre. Certes, ça spolie complètement la fin de l'histoire, mais quel regard passionnant sur le livre ! Non pas que le procédé soit des plus originaux mais il est le plus souvent très efficace pour montrer l'intemporalité des thèmes et des sentiments humains. C'est plutôt réussi avec ce Silverberg.

J'ai très fort accroché au début du livre : la mise en place de l'intrigue, le suspens savamment distillé, les flash-back pour comprendre comment Muller - l'homme dans le labyrinthe- en est arrivé là. le suspens retombe malheureusement un peu en cours de lecture. A mon sens le livre aurait pu être davantage épuré..

Silverberg nous met devant certaines questions en nous présentant une vision du future pas abracadabrante du tout. Ainsi il évoquera l'emprise de la jeunesse et de la beauté, un thème ma foi bien d'actualité. Il évoquera aussi la dominance de l'être humain et des droits de ce dernier sur les êtres intellectuellement inférieurs qui l'entourent. Ou encore un thème qui me plait bien, aussi fort d'actualité, celui de l'Hybris, ou la démesure. L'Hybris est un concept de la Grèce antique qui est une forme d'orgueil qui pousse l'homme à vouloir surpasser les dieux ; la notion de limite, de modération est oubliée au profit de l'excès, de la puissance, de la richesse. Seulement, l'Hybris est un crime qui mérite châtiment :

Vous lisez les poètes ? Éperonné par sa renommée. La dernière infirmité d'un coeur noble. C'est de Milton. Et savez-vous ce que disaient les Grecs anciens ? Quand un homme veut dépasser sa condition les dieux se chargent de le broyer. Cela s'appelle Hybris. J'en parle en connaissance de cause. [...] Vous voyez la vérité a éclaté. Je n'étais pas un dieu. Seulement un pauvre homme mortel qui avait subi des désillusions à propos de sa déité. Les dieux véritables ont compris qu'il fallait que j'apprenne ma leçon jusqu'au bout. Ils ont décidé qu'il faudrait que je me souvienne toujours de la bête misérable cachée sous la couche d'épiderme. Surtout, ne jamais oublier l'animal sous la dépouille humaine.

A côté de ça, il y a un truc que je juge complètement dispensable dans ce roman. C'est érotisme à 2euros 40 qui le ponctue. Ça vient comme un cheveu dans la soupe, montre une image de la femme plutôt craignos (c'est simple, les rares qu'on voit dans le livre sont toujours à poil) et en plus c'est d'un style plus que douteux. Comparer le dialogue suivant avec l'extrait précédent :

- Dis-moi ce qui ne va pas, Marta.
- Je ne sais pas.
- Tu agis comme si tu étais malade.
- Je crois que je le suis
- Depuis quand ? Quand cela a-t-il commencé ?
- Je ... Oh, Dick, pourquoi me poser toutes ces questions ? S'il te plaît aime moi. Viens. Viens me faire l'amour.

C'est à se demander si c'est la même personne qui a écrit les deux passages. Je n'arrive vraiment pas à voir quel rôle primordial l'érotisme et ce genre de dialogue gnangnan peut avoir sur l'intrigue. Il paraitrait que c'est typique de la SF de l'époque. C'est vrai que c'est le temps de la libération sexuelle et tout et tout. Mais n'empêche ...

A noter en passant que la traduction n'est pas toujours des plus heureuses. S'il en existe une autre, je vous conseillerais d'éviter celle de Rivelin.

En résumé : un livre intéressant à lire surtout si vous aimez vous poser des questions sur le destin de l'homme et sa place en ce bas monde. Non dénué de défauts, mais il vaut la peine d'être lu.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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L'HOMME DANS LE LABYRINTHE, Robert Silverberg 🌀

Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un roman S-F et j'ai choisi avec plaisir pour ce retour, une oeuvre de Silverberg !

Je suis vraiment rentrée dans ce roman au bout de la 50ème pages, à partir de là c'était happant et très curieux...on a envie d'avoir clairement les réponses à plusieurs questions !!

🌀Comment un homme en vient à s'exiler dans un labyrinthe mystérieux, et dangereux à des années-lumières de la Terre? Pourquoi tient-il tant à y rester?
Comment Ned Rawlings, envoyé pour une obscure raison, va tenter de le ramener et de convaincre Dick Muller de sortir du labyrinthe?

🌀C'est bien plus qu'une oeuvre de science-fiction, avec des vaisseaux, des planètes et des civilisations extra-terrestre ...le style de Silverberg me plaît beaucoup, car la profondeur des personnages en devient déchirante et apporte quelque chose de plus à son oeuvre S-F.

🌀En résumé ce que j'ai apprécié :

-Le mystère autour du labyrinthe, sa construction, son ou ses buts, qui l'a construit...?

- Les raisons de l'exil de Dick Muller ( et ce qui m'a un peu fait penser, dans un sens à « l'Oreille interne ») Beaucoup de beaux et terribles passages sur la considération de l'homme sur son alter ego et sur lui-même.
« Un homme faible aurait choisi le suicide : Muller a choisi l'exil »

- le cheminement de Ned et Boardman pour tenter d'accéder au labyrinthe et la plaidoirie pour « convaincre » Dick de revenir sur Terre.

J'avais déja lu un livre de Silververg, L'oreille interne, on m'avait dit que ce dernier était unique en son genre dans toute son oeuvre ...mais j'ai quand même pu y voir certaines ressemblances, dans la façon de traiter les personnages et sur un autre point que je garderais mystérieux et c'est un point que j'ai adoré.

Lien : https://www.instagram.com/kh..
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La Sf de Silverberg échappe rarement aux poncifs du genre : super-héros blonds aryens, nanas à forte poitrine, sexe à volonté, breuvages ambrés, futurisme démodé des années 60, etc ... Mais l'auteur a toujours un petit quelque chose qui sauve l'ensemble et le distingue de la production industrielle de son temps, quelque chose qui fait qu'on le relit quand même et qu'on prend ses défauts avec patience. Ici, ce quelque chose est sa réécriture du Philoctète de Sophocle (on ne s'attend pas à voir resurgir la culture classique dans l'univers pulp de ce temps), ce héros achéen blessé, réfugié dans son île à cause de la hideur de ses plaies, et dépositaire d'armes miraculeuses qui doivent vaincre Troie. L'île grecque est devenue un labyrinthe extraterrestre meurtrier et incompréhensible, où l'imagination de Silverberg est au mieux de ses capacités, et l'Ulysse chargé de récupérer les armes devient un politicien retors réjouissant. Donc le roman est réussi et sa lecture est agréable.
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" Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d'une ville, sinon avec la situation qui l'avait conduit à y chercher refuge. " Mais un jour, un vaisseau se pose sur Lemnos, planète qui abrite ce terrible et mystérieux labyrinthe où il a trouvé refuge. Ils viennent pour lui, ils viennent pour le ramener chez les humains. Pourquoi ? Peu importe, Müller ne se laissera pas faire.

L'histoire se déroule en plusieurs étapes. Celle où l'équipe de recherche menée par Charles Boardman et le jeune diplomate Ned Rawlins vont partir à la recherche de Dick Müller dans le labyrinthe. La rencontre. Puis une dernière partie où la manipulation psychologique fait son oeuvre. Durant le livre on suivra alternativement Müller, Rawlins et Boardman. Ce sont les 3 personnes principaux, et tout le livre tournera autour d'eux, de leurs histoires personnels, et de leurs relations mutuelles. le tout est entre-coupé de flash back sur le passé de Müller, pour mieux comprendre comment et pourquoi il a décidé de venir dans ce labyrinthe si dangereux, et se couper définitivement des hommes. Cette histoire est aussi une relecture assumée du mythe de Philoctète, à la sauce Science Fiction.

L'oeuvre est vraiment captivante, avec peu Silverberg nous embarque dans son huis clos en milieu hostile, l'immersion est totale, dur de décrocher une fois entamé. La psychologie des 3 différents personnages principaux est bien approfondi, évitant le manichéisme, sauf peut être pour Ned Rawlins dont les actes et prises de positions deviennent vite devinables. Il y a une réflexion sur la solitude et l'abandon, la fin justifie t-elle toujours les moyens ? Malgré tout le déroulement du récit reste prévisible, et j'aurais aimé une tension encore plus palpable à certains moment clé. Niveau style c'est simple et efficace, il ne s'embarrasse pas de détails inutiles ce qui donne une lecture rythmée. Mais l'écriture n'est pas aussi chiadé et agréable que dans Les Monades Urbaines, une autre de mes lectures du même auteur. On peut aussi parler du fait que sur certains points de "l'histoire" (le labyrinthe et ses créateurs, ce qui se passe et se passera dans l'univers suite à cette histoire, etc..) Silverberg ne donne pas de réponse. Il laisse une place au mystère et force notre imagination. Ça ne m'a pas gêné du tout, le livre est centré sur les 3 protagonistes, sur l'humain, et le reste sert surtout de décorum. Mais je sais que certains aiment que tout soit expliqué dans ses moindres détails, à ce niveau là ils seront déçu.

En bref un livre de SF très intéressant, prenant, pas parfait mais qui vaut le coup qu'on s'y intéresse, surtout si on aime les huis clos tendus.
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Bon parlons un peu de l'oeuvre de ce cher monsieur Robert Silverberg. Un auteur qui fut fort prolifique, et qui inévitablement a pu écrire des textes meilleurs que d'autres. Cela dit "L'homme dans le labyrinthe" est classé dans ses meilleures oeuvres, ou du moins de celles qui l'ont fait connaître. Il est également connu pour un livre excellent qui est "Les Monades urbaines" et que je vous recommande chaudement. Il semble que "La tour de verre" soit peut-être l'un de ses chefs-d'oeuvres. Comme le "Livre des morts". Il ne me reste donc plus qu'à me trouver ces livres et à les lire. Oh, et n'oublions pas "Les ailes de la nuit" qui reste un titre très connu également, mais dont je ne me souviens plus trop hélas...

"L'homme dans le labyrinthe" est finalement construit sur une histoire assez simple. Muller est un homme hors du commun. Un homme qui a réalisé de grandes choses et atteints des sommets que personne ne peut atteindre. Un homme qui pour sauver l'humanité a perdu sa propre humanité. Malheur touchant son intégrité pour toucher sa vanité.

Mais voilà qu'un jour l'humanité a de nouveau besoin de lui : il faut à nouveau sauver les hommes! Cependant Muller a décidé de s'isoler au fin fond du labyrinthe de Lemnos. Son infirmité le poussant à la misanthropie extrème le poussa à s'exhiler là ou personne ne le trouverait plus. Hélas, c'était sans compter sur le savoir-faire quasi machiavélique de son ex-ami Boardman. Celui-ci accompagné du jeune Rawlins décide de traverser la labyrinthe pour convaincre noutre sauveur de venir à la rescousse de l'humanité une fois de plus.

Bon, lu comme ça. Rien de bien intéressant, je l'avoue. L'histoire du sauveur de l'humanité, c'est du déjà vu. On nous la fait assez souvent au cinéma US. Sauf que Silverberg ne fait pas juste une chistoire pour nous divertir. Il a décidé à travers cette oeuvre de nous donner sa version du mythe de Philoctète. Thème également présenté et défendu ici dans le forum d'actuSF. Cependant, d'après Jacques Goimard et son célèbre "Critique de la Science-Fiction", Silverberg ne se limiterait pas à juste nous une version space-opera du mythe. Mais une adaptation avec quelques petites retouches où transparaîtraient les avis de l'auteur. Il semble assez connu, actuellement, que le bonhomme avait de manière générale beaucoup d'intérêt pour les mythes et légendes.

La trame narrative est bien construite. Il cultive également une certaine légèreté d'écriture, évitant de tomber dans des descriptions inutiles. On a par exemple pas de détails sur les voyages spatiaux, rien de technique sur l'utilisation des robots, etc. Silverberg aime également à jouer de la pédale de frein laissant l'histoire trainer pour mieux captiver le lecteur, jouant sur la tension et le suspens en distillant lentement et judicieusement les détails et informations relatives aux personnages clés de l'histoire. Il joue certes bien de ce frein, mais peut-être à excès. Il arrive un moment ou l'on se dit qu'il aurait pu raccourcir certains chapitres, voir les inclurent en raccourcis dans d'autres. Chapitres que l'on compte d'ailleurs au nombre de 13, symbole supplémentaire de la malchance touchant l'orgueil de Muller? Hybris es-tu là?

J'ai également aimé la fin du livre, qui certes termine un peu vite, mais laisse une certaine liberté d'interprétation. Encore que si a fin semble heureuse elle ne me semble pas moins teintée d'ironie. (Je ne dirai rien de plus pour ne pas vous gacher le livre hein!)

...
Lien : http://naufragesvolontaires...
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Déroutant...

Je ne suis pas une adepte des lectures descriptive et pourtant j'ai aimé chaque page que compte ce roman. J'ai apprécié les longues descriptions du labyrinthe, les moments d'introspection de Richard, le tout écrit avec fluidité et rythme.

Les personnages ne sont pas tous égaux, et si j'ai apprécié ma rencontre avec Richard et Ned, je ne suis en revanche pas convaincue par Charles, dont le côté manipulateur est extrêmement prononcé, trop peut-être. Ned, est en revanche bien écrit, car totalement vierge de vice et de méchanceté. Quant à Richard, j'ai été subjugué par ce personnage, torturé, tortueux, et profondément humain...

L'histoire a eu un effet déconcertant sur moi, je ne saurais expliqué l'affection que j'éprouve envers cette quête de soi que mène Richard, mais elle m'a parlé, elle m'a profondément touché et je ressors de cette lecture quelque peu bousculé. Indéniablement, il me faudra du temps pour digéré cette oeuvre.

En bref, un roman captivant et énigmatique.

Belle lecture à tous.
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