AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B001BPEIVU
223 pages
Marechal (30/11/-1)
3/5   3 notes
Résumé :
Nous n’avons pas encore dans notre base la description de l’éditeur (quatrième de couverture)
Ajouter la description de l’éditeur

Vous pouvez également contribuer à la description collective rédigée par les membres de Babelio.
Contribuer à la description collective
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après La Forêt des Sept-PiesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un bavard, un imbécile désireux de changer le cours du monde et des choses, est exécuté.
René Desmoiseaux, un jeune homme bouleversé a assisté à l'exécution.
Murmurant : "c'est un crime", une mystérieuse demoiselle est venue mettre la main dans la sienne ...
"La forêt des sept pies", dès son ouverture, est un roman intrigant.
Il s'articule autour d'un mystère, d'une affaire et d'un complot dont le lecteur entraperçoit le noeud sans jamais parvenir à le saisir vraiment.
De plus, le récit, très lent, s'encombre d'un fourmillement de détails, d'arrières-plans et de scènes qui ajoutent à la confusion.
Le drame s'invite, et la mort.
Le récit est fait d'événements qui n'ont pas l'air d'avoir le moindre rapport entre eux mais qui finissent par s'imbriquer dans l'épilogue.
Le tout est entrecoupé de rêves énigmatiques et de songes indéchiffrables, héritage conservé de l'attachement ancien de Jacques Spitz au surréalisme.
"La forêt des sept pies" se situe dans un pays indéfini, peut-être imaginaire, mais qui se donne des airs de "vieille France".
Sa situation politique est tendue mais le lecteur n'en apprendra pas ici ni les tenants, ni les aboutissants.
Ce livre est un bel exercice de style d'écriture.
Le mot y est élégant, stylisé et teinté d'humour mais moins que dans certains autres ouvrages de Jacques Spitz.
Celui-ci semble avoir sacrifié ici le fond à la forme.
Au fil de la lecture, le rythme ralentit, les personnages se multiplient au premier plan, le mystère s'épaissit et perd de son intensité, obscurci qu'il est d'un voile de mille détails.
L'ennui finit par être au rendez-vous, mais agrémenté par le sentiment d'être dans un beau livre, bien écrit.
Il ne faut pas lâcher le fil conducteur, et ne pas trop entrecouper sa lecture pour terminer ce qui se révèle être finalement une sorte de roman policier de genre, pour parvenir à un épilogue somme toute assez confus.
Le pays, les événements politiques, l'hôtel même qui est un des décors principaux du livre sont laissés dans un flou qui, je pense, est un effet voulu par Spitz.
L'effet est manqué.
Il aurait été certainement remarquable dans un récit plus développé et tendu, épuré de mille détails et plus inséré dans son intrigue.
D'autre part, "la forêt des sept pies", est un livre paru, en 1946, à la libération, et qui peut-être contient un double-sens ou des sous-entendus liés à cette époque, mais qui sont devenus aujourd'hui inaudibles.
Ce qui rend finalement sa lecture morne et fastidieuse ...
Commenter  J’apprécie          340
Desbois-Santerre, médecin, vient d'être fusillé. Une condamnation politique dit-on ; et ce n'est pas le petit groupe de ses disciples qui en démordront. Ses disciples, Pierre Leblanc, Paul Desclaux, et René Desnoiseaux, étudiants en médecine décident de récupérer le corps de leur « maître » à l'Institut Médico-légal où il a été déposé ; avec l'aide d'Hortense Bonfils…

Mais qui est donc cette Marguerite Audivisier à laquelle la propre soeur de René transmet une lettre par son intermédiaire ? Et cette autre Marguerite ?
Le père de René se tue à moto. Quel rôle a-t-il joué dans la condamnation de Desbois-Santerre ? Qui est Léonie Audivisier qui semble le point focal de cette histoire ? Et cette jeune fille au piano, « Autre Chose » ?

On l'aura compris, une mise en place un peu confuse ; de nombreuses pistes ouvertes dans cette histoire d'espionnage-police ou se mêlent rêve et réalité, conférant au texte son côté fantastique, un brin surréaliste. N'oublions pas les premières amours de Jacques Spitz pour ce mouvement.

Un petit bouquin plutôt policier que fantastique à mon goût au travers duquel Jacques Spitz nous introduit dans le monde des rêves, et note fantastique oblige, dans l'interaction de ceux-ci entre eux et dans le réel des rêveurs…
Un peu confus à mon goût, avec un usage un peu abusif des digressions bucoliques un peu lourdes et une utilisation pour le moins excessive du subjonctif imparfait…
Bon moment de lecture néanmoins…
Commenter  J’apprécie          280

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Sur la route, on croisa un groupe de collégiens, marchant deux par deux sous la conduite d'un pion. C'était la promenade du jeudi pour les internes du lycée. Quelques-uns tenaient à la main des plantes. Ils venaient d'herboriser dans la forêt des Sept-Pies.
Commenter  J’apprécie          60
Nous étions tous debout dans la cellule. Lui seul était assis sur son lit de prisonnier. Son visage disait la fatigue, de larges cernes entouraient ses yeux, mais il était très calme. L’exécution devait avoir lieu quelques heures plus tard.
Commenter  J’apprécie          40
Ce que c'est d'être un pauvre type, se dit Jules, on n'a même pas de conversation ...
Commenter  J’apprécie          110

autres livres classés : MaréchauxVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (5) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}