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sur 386 notes
Inspiré d'une histoire vraie, le récit s'articule autour de personnages ayant réellement existé : Friedrich Engels et Karl Max, les philosophes théoriciens du socialisme et du communisme, leurs compagnes Johanna, Marie et Lydia Byrn et bien sûr Freddy, le héros du roman et fils caché de Marx.

Avec ce roman bien écrit et documenté, Sébastien Spitzer nous plonge dans la misère du peuple londonien et dans une ambiance que n'aurait pas renié Charles Dickens lui-même. L'histoire est bâtie autour d'un bâtard recueilli par une Irlandaise qui a fui la famine de son pays.

Elle va s'attacher à cet enfant pour qui elle volera et se prostituera sans jamais lui révéler qui est son père, ça, il l'apprendra bien plus tard. Son géniteur, Karl Marx, réfugié dans la capitale anglaise rédige sa grande oeuvre, le capital, en gardant des habitudes bien bourgeoises, quel paradoxe ! Et ceci grâce à l'argent gagné par son cher ami Friedrich Engels qui finance son train de vie de plus en plus luxueux.

Ce roman se lit fort bien, l'histoire est intéressante et riche d'enseignements : j'ai aimé découvrir Engels que j'ai trouvé très touchant, humaniste qui, malgré sa condition d'homme riche, veut une meilleure répartition des richesses.

Idéal qu'il partage avec Marx qui, pourtant, mène sa vie bourgeoise sans l'ombre d'un remords et ne fait rien pour amorcer la révolution qu'il appelle de ses voeux. J'ai détesté ce personnage que j'ai trouvé antipathique tout comme sa femme Johanna.

Pourtant, ce roman a plusieurs voix n'a pas su m'emporter réellement malgré sa qualité littéraire. Si j'ai bien aimé Charlotte et Freddy, j'ai trouvé qu'ils manquaient tout de même d'épaisseur et de profondeur et le dernier tiers du récit m'a un peu ennuyée.

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Dans les années 1860, Londres, le coeur de l'empire le plus puissant du monde, se gave en avalant les faibles. Ses rues entent la misère, l'insurrection et l'opium. Dans les faubourgs de la ville, un bâtard est recueilli par Charlotte, une Irlandaise qui a fui la famine. Par amour pour lui, elle va voler, mentir, se prostituer sans jamais révéler le mystère de sa naissance.
L'enfant illégitime est le fils caché d'un homme célèbre que poursuivent toutes les polices d'Europe. Il s'appelle Freddy et son père est Karl Marx. Alors que Marx se contente de théoriser la Révolution dans les livres, Freddy prend les armes avec les opprimés d'Irlande.(source : albin-michel.fr)
L'atmosphère est plantée, les personnages bien décrits. On a le sentiment de les suivre dans les ruelles étroites et grises. C'est un roman sombre du début à la fin mais intéressant.
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au cours d'une Angleterre en conflit, politique. Cotton Panic, .. début des ravages du capitalisme, et surtout dans ce roman plusieurs visions. Vision du patron qui d'enrichie et de l'ouvrier qui subit. puis conflit civil entre l'Irlande et l'Angleterre. et politique avec l'arrivée du communisme. avec des personnages attachants et une intrigue qui conduit bien l'histoire. j'ai dévoré ce livre
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Découvert par hasard dans une librairie, le résumé m'a poussé à le choisir. Eh bien je ne regrette pas du tout !
Dans ce roman basé sur une histoire vraie, on suit l'histoire du fils illégitime du célèbre Karl Marx et de sa mère. On se balade dans l'Angleterre pauvre des années 1860. On découvre aussi un autre pan du personnage de Karl Marx et de sa famille. J'avoue ne jamais m'être penchée sur sa vie et son caractère si atypique auparavant, et je suis bien contente de mieux cerner le personnage à présent.
En résumé, j'ai beaucoup apprécié ce roman. Une belle découverte !
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C'est l'histoire d'un fruit défendu, un enfant illégitime, un secret.
Londres, au XIXème siècle.
L'Angleterre victorienne, coeur battant du monde, puissant empire, où la prospérité, la richesse fréquentent l'indigence, connaît une crise économique : le marasme de l'industrie du textile imputable à la guerre de sécession qui stoppe la production de coton aux États Unis, les soulèvements et les attentats des nationalistes irlandais, la répression anglaise plantent le décor de cette fresque romanesque et vont tisser les destins de trois personnages : Charlotte, Freddy et Friedrich.
En 1850, le fondateur de l'internationale communiste, Karl Marx, surnommé le Maure à cause de sa carnation halée, ses cheveux noirs, sa pilosité, a un fils : Frederick. Mais cet enfant est un « bâtard » mis au monde par la bonne. Ce fait réel a inspiré notre auteur qui a imaginé Charlotte, jeune immigrée irlandaise : elle perd son enfant suite à une agression et est recueillie par le docteur Malte.
Frederick sera donc Freddy. A la demande de Friedrich Engels, riche industriel, qui arrose le train de vie de l'auteur du Capital, dépensier, capricieux, endetté car attiré par le luxe, spéculateur adoptant un mode de vie bourgeois et qui se veut pourtant révolutionnaire, le médecin confie l'enfant à Charlotte.
Deux immigrés allemands profitent ainsi du système capitaliste alors que paradoxalement ils ne souhaitent qu'une chose : l'anéantir. Ainsi Karl Marx va rêver de la révolution dans ses bibliothèques.
Ce qui est certain, c'est que ce livre ne plaira pas à tout le monde… je pense à nos camardes marxistes du parti.
Mais au-delà de l'incontestable vraisemblabilité des faits, ce roman généreux traite de la construction identitaire de ce garçon qui deviendra homme grâce aux différentes rencontres de sa « mère ».
C'est un énorme travail de recherche et on retrouve l'empreinte journalistique de Spitzer.
J'avoue avoir préféré « ces rêves qu'on piétine » mais j'ai hâte de rencontrer à nouveau Sébastien Spitzer autour d'une table éclairée par quelques candélabres afin de comprendre pourquoi il s'est attaqué à cette figure du socialisme, et comment le dossier est sorti des tiroirs du KGB...
L'ensemble des personnages, Johanna, Ferdinand, O'Brian, Mary, Lydia… et la documentation que cette histoire a demandée mérite bien une petite conversation...
NB: de jolis clins d'oeil à Shakespeare sont à retrouver dans les pages de ce roman...et on ne peut s'empêcher évidemment de penser à Dickens.
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Je commence juste très bien écrit.
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Petite déception... Est-ce parce que j'attendais beaucoup du deuxième roman de Sébastien SPITZER après le magnifique "Ces rêves qu'on piétine"? Toujours est-il que je n'ai pas retrouvé le même souffle romanesque au point d'avoir un peu traîné des pieds pour le finir. ..
Pourtant le sujet avait de quoi m'intriguer et me donner envie de me plonger dans ce roman construit autour d'une histoire méconnue: le destin du fils bâtard de Karl Marx. Nous sommes à Londres en 1860 où le théoricien de la révolution est réfugié avec sa famille. Son ami fidèle, Friedrich Engels, se charge alors de confier l'enfant indésirable à Charlotte, jeune irlandaise pauvre qui n'aura de cesse de le protéger des différentes menaces qui pèsent sur lui. Sur fond de crise économique, les destins de tous ces protagonistes vont se heurter à la grande Histoire de la révolution industrielle.
Tous les ingrédients étaient réunis pour me séduire complètement ! La présence de figures connues, un livre très documenté, fouillé, l'atmosphère du Londres de l'époque semble t'il bien restituée et une histoire qui ne manque pas de rebondissements. Je suis d'ailleurs tout de suite rentrée dedans! Mais j'ai eu du mal à m'attacher au personnage de Freddy et l'enchaînement parfois décousu des événements m'a gênée. Bref, il m'a manqué un petit quelque chose pour être entièrement conquise et faire battre mon coeur comme je l'espérais!
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"Prend-on la vie autrement que par les épines ?" - René Char, "Retour amont"

"Combien de femmes faut-il pour faire un homme ? Freddy en a eu deux. C'est son algèbre intime. Une pour le mettre au monde. Une seconde pour l'élever."

Londres. Deuxième moitié du XIXe siècle. "[La] capitale de l'empire le plus puissant de l'histoire. […] l'Empire britannique porte en lui ses propres contradictions. Les cloaques des faubourgs étendent leur lie jusqu'au pied des beaux quartiers."

La révolution industrielle, la prospérité fragile, et les richesses ostentatoires qui côtoient la misère la plus sordide. "La fortune des machines, puissantes, increvables, aggrave la misère des serre-boulons parqués dans des taudis."

Le capitalisme. "L'argent est un vampire sans maître, jamais rassasié."

Le drame irlandais. "En trois ans, le mildiou réduisit en bouillie infâme et malodorante tous les plans de pommes de terre d'Irlande."

L'antagonisme avec l'ennemi de toujours. "Les vieux Anglais si bons n'avaient laissé aux Irlandais que le varech et la tourbe."

C'est dans cet ici et maintenant que Charlotte, émigrée irlandaise, arrive dans l'East-End de Londres. Elle est enceinte de son premier enfant – un fils, elle en est sûre - dont le père, comme beaucoup d'Irlandais, est parti chercher fortune outre-Atlantique. Sans le sou, elle a dû vendre ses longs cheveux auburn contre deux misérables shillings. Agressée, Charlotte perd l'enfant qu'elle porte, mais "la vie étant soeur de hasard" (S. King), elle place sur son chemin le docteur Malte, homme providentiel qui, non content de lui sauver la vie, lui confie un nourrisson, Freddy, le fils naturel que Karl Marx a eu avec Nim, la bonne.

"Freddy n'a pas de pays. Il est l'enfant de personne et de nulle part."

Cette fresque est habitée de personnes réelles et de personnages fictifs : Marx, la baronne Johanna von Westphalen son épouse et leurs filles, Friedrich Engels et ses conquêtes, des pairs du royaume, des syndicalistes, des ouvriers exténués, laminés, des fenians et des femmes… de si beaux personnages de femmes.

Beaucoup de destins s'entrelacent, souvent s'entrechoquent, alors même que Sébastien Spitzer tresse faits historiques et inventions "dans ce livre [où] tout est vrai, ou presque", tisse des destinées individuelles avec celle d'une société et d'un pays en proie à une profonde mutation.
C'est indéniable, un vent romanesque souffle dans ce roman fort bien documenté sur l'Angleterre victorienne : la guerre de Sécession et les répercussions du blocus sur les manufactures textiles anglaises obligées de fermer les unes après les autres, les réunions clandestines, les émeutes et la répression aveugle, la révolte irlandaise contre le joug de la Couronne, jusqu'à l'émergence d'une vision socialiste au travers de ses deux figures emblématiques, Friedrich Engels et Karl Marx, dont l'auteur ternit quelque peu l'aura.

Ces deux-là ont été contraints à l'exil après la publication du Manifeste du parti communiste. le premier est sommé de gagner Manchester et d'y prendre la direction de l'entreprise textile familiale, le second s'abîme dans la rédaction du "Capital". le roman met en lumière leur curieuse relation en plus de souligner leurs contradictions intimes. Engels est cet homme ambigu qui rêve d'une révolution ouvrière alors qu'il emploie plusieurs centaines de tâcherons dont il n'hésitera pas à se séparer, la crise venue. C'est un être complexe, aux moeurs aussi dissolues que son amitié pour Marx est indéfectible. Engels paie tout, absolument tout des dépenses somptuaires de Marx. Il s'occupe également de lever les obstacles pour que le Maure se consacre tout entier à l'écriture du "Capital", dont on se prend à douter qu'il voie le jour. Quand Engels est dans l'action, Marx cogite. Ce "bon à rien", "infoutu de gagner le moindre penny", vit dispendieusement aux crochets d'Engels. Marx ? un écornifleur ? Oui.

Mais ces hommes, aussi intrigants soient-ils, n'éclipsent pas les sublimes personnages féminins qui sont l'un des coeurs battants de ce roman. À commencer par Charlotte, personnage fictif dont on ne peut que louer le courage farouche face à l'adversité la plus tenace :

"Charlotte est bonne-maman. Elle est à la fois sa complice, son soleil, l'adulte qui dit non, l'amie qui dit oui."
"C'est lui qui l'a relevée, Freddy. C'est bien lui qui l'a soutenue quand elle était à terre. Il est son presque fils, son plus que fils, devenu l'homme de sa vie. Elle s'était dit qu'une mère, ça donnait des racines et des ailes. Freddy n'a pas de racines. Il est né dans la boue. Il a grandi dans un taudis. Mais ses ailes ont poussé."

Et que dire de Mary et Lydia, les bien réelles soeurs Byrnes, petites mains prêtes à tout accepter, à tout sacrifier pour Engels dont elles sont toutes deux éprises, ou pour une cause qu'elles trouvent juste, quitte à se réinventer ?

"Les femmes savent faire cela. Elles savent rendre les hommes heureux."

Et Freddy, le petit gars grandi dans le plus extrême dénuement matériel avec pour seule richesse l'amour inconditionnel et bienveillant de Charlotte ? Il vit, souffre, tombe, se relève avec une opiniâtreté peu commune. Contrairement à son père trop occupé à rédiger son grand oeuvre, pour Freddy la lutte se fait dans l'action.

"Le coeur battant du monde" nous embarque dans une Angleterre qui suinte la misère, souffre, proteste et menace de se soulever. On vit au plus près des personnages, des manufactures jusqu'aux maisons closes, des cloaques jusqu'aux résidences cossues, de l'Angleterre jusqu'à l'Irlande et retour.
C'est rude, c'est dur, c'est violent. Mais c'est également aussi sombre que lumineux.

Pour son second roman, Sébastien Spitzer a repris la recette - celle du docufiction - qui, il y a deux ans, avait fait le succès mérité de "Ces rêves qu'on piétine", paru aux Éditions de l'Observatoire : aller fouiller dans les plis de l'Histoire pour mettre au jour l'incident escamoté, la péripétie commodément balayée sous le tapis.
Bien que l'appareil soit le même ici comme on dit en cuisine, il m'a semblé que cette fois la sauce prenait un tout petit peu moins bien. Loin de moi l'idée de mettre en doute les qualités de conteur de Sébastien Spitzer, de mésestimer les remarquables recherches documentaires - l'auteur n'est-il pas journaliste ?- et d'oublier combien elles ont opportunément et naturellement trouvé leur place dans la trame du récit.
Alors, à quoi tient ma légère déception d'aujourd'hui ?
Peut-être à ma réticence à voir un auteur réitérer l'exercice en choisissant de recourir à un même ressort au risque de s'enfermer dans ce qui a fait son succès chez un autre éditeur. "Le coeur battant du monde" est plus brouillon, plus touffu car, paradoxalement, plus (trop ?) travaillé (j'assume la contradiction !) ; il n'évite pas des dialogues parfois prosaïques et se (me) perd dans des descriptions qui dilatent inutilement un texte par ailleurs fiévreux et haletant. Et je n'y ai pas tout à fait retrouvé cette écriture aérienne, poétique, si spontanée et habile pour creuser à l'essentiel, et qui m'avait tant plu.

2e roman, lu pour la session automne 2019 des #68premieresfois

Lien : https://www.calliope-petrich..
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Les faubourgs de Londres, dans les années 1860. Charlotte Evans enceinte, Irlandaise, fuyant la grande famine qui sévit dans son pays, attend vainement à Londres le retour de son amoureux parti en Amérique tenter sa chance.
Karl Marx, marié à la Baronne Johanna von Westphalen, a « fauté » avec sa maîtresse, Nim, sa bonne. Un enfant illégitime est inconcevable, l'enfant doit donc disparaître. Engels, l'ami dévoué de Karl Marx, confie au docteur Malte cette tache à laquelle celui-ci ne peut se résoudre. Aussi charge t-il Charlotte qui vient de perdre son enfant de devenir sa nourrice. Par amour pour cet enfant, Freddy, Charlotte est prête à tout, jusqu'à sacrifier son honneur en se prostituant. Alors que Karl Marx se contente d'écrire la Révolution, son fils illégitime Freddy va la vivre intensément, en prenant les armes contre les Anglais pour défendre les Irlandais opprimés.
Karl Marx est mondialement connu pour avoir rédigé « le capital » où il décrit les rouages du capitalisme et connu pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier. Sébastien Spitzer s'est inspiré d'un fait réel, l'enfant illégitime de Karl Marx mais s'est affranchi de la vérité historique en travestissant Karl Marx dans le rôle d'un bourgeois. Un portrait à l'opposé même de ses idées politiques. Il est devenu un bourgeois par son attitude mais sa survie financière ne dépend que de son ami Engels. Sébastien Spitzer dresse de Marx, le portrait d'un homme hypocrite et ingrat. Et d'Engels celui qui a consacré sa vie, sa fortune pour soutenir Karl Mar,x il en fait un homme torturé entre son activité d'industriel et ses idées politiques, entre ses deux femmes et les prostituées qu'il fréquente assidument, torturé également par le rôle qu'il a joué dans la « disparition » de l'enfant illégitime, et déçu par le peu de reconnaissance de son « ami ».
Digne héritier de Charles Dickens, l'auteur nous décrit avec force détails une Londres victorienne, la vie de ces petites gens au milieu du XIXème siècle. Charles Dickens a toujours privilégié le rôle de l'enfant innocent comme figure centrale de ses romans (David Copperfield …) dans ce livre c'est aux pas de Freddy, l'enfant caché, recherché car indésirable que l'on s'attache. On assiste à toutes ses tentatives pour se sortir de sa misérable condition, à sa passion pour la teinture du coton.
L'actualité mondiale est au coeur du livre, « le coeur battant du monde » à travers les mouvements ouvriers sous le règne de la Reine Victoria, la crise du coton, la guerre de Sécession aux Etats-Unis, les combats des Irlandais opprimés contre les Anglais suite à la Grande famine…
J'ai été très sensible aux nombreux portraits de femmes présentes dans ce livre, prêtes à tout pour défendre une cause qui leur tient à coeur. A Charlotte, abandonnée par son fiancé, et qui se bat comme une lionne pour offrir une vie décente à cet enfant qu'elle a recueilli. A Mary Burns, ouvrière dans l'usine textile d'Engels qui partage ses idées révolutionnaires et également sa couche. A Lydia Burns, soeur de la précédente et également partie prenante de ce couple polygame, fervente soutien d'abord de la condition ouvrière puis du combat des Irlandais opprimés. A « Tussy » troisième enfant de Karl Marx, dans le livre, la véritable « révolutionnaire » de la famille.
Dans la fiction de Sébastien Spitzer, le révolutionnaire n'est pas celui que l'on croit !
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Attirée par la couverture, je n'ai pu me détacher de sa lecture tant l'histoire et l'écriture vous happent dans les bas fonds de cette Angleterre industrielle broyeuse d'hommes de femmes et d'enfants. En parallèle la vie sombre et dissolue de Engels et de Marx. A lire absolument. J'ai lu aussi le premier livre sur la vie de Martha Goebbels à lire deux belles découvertes
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