AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782490417827
352 pages
NOIR ABSINTHE (30/11/-1)
4.53/5   17 notes
Résumé :
Chine, 2015.

Deux âmes perdues, un père et sa fille, se retrouvent après des années d'absence pour un décès. Celui de la Mère. Celui qui rouvre les plaies d'un passé que tous deux auraient préféré oublier…

Un thriller asiatique sombre et cruel, sur fond de secte, livré par deux autrices amoureuses des ténèbres…
Que lire après ZhaodiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
4,53

sur 17 notes
5
9 avis
4
1 avis
3
0 avis
2
1 avis
1
0 avis
“Un père sans fils. Un mari sans travail. Était-il possible de tomber plus bas ?”

wow… Sacrée claque ! Zhaodi est le genre de livre que l'on referme les larmes aux yeux. La première chose que j'ai faite après l'avoir terminé ? Soupirer. Profondément.

Les chapitres sont courts, la plume incisive et froide, le récit va droit au but. Pas de fioritures. Pas de lumière. Tout est noir. Les autrices nous plongent de suite dans le vif du sujet, dans une ambiance poisseuse qui nous colle et nous pousse à tourner les pages avec comme une envie malsaine d'en savoir toujours plus, ou l'espoir de s'en sortir. le lecteur se surprend à tourner les pages avec frénésie.

Il y rencontrera des personnages brisés, détruits par la vie. Celui de Cheng m'a particulièrement touchée. Quand la protagoniste Zhaodi, victime de la politique de l'enfant unique, dont le prénom signifie “Apporte-nous un petit frère”, est pleine d'une haine et d'une colère froides, son père, lui, se noie dans sa déchéance, son déshonneur, sa solitude et l'alcool. Véritable déchet, débris humain, qui n'a pas su être un bon mari, un bon père, être l'homme capable de faire vivre sa famille, Cheng est étouffé par sa lâcheté, sa faiblesse et le poids d'une vie malheureuse. Il avance avec la conviction terrible de ne pas être un homme, la société dans laquelle il évolue ne cessant de le lui rappeler. Témoin de sa propre chute, il a assisté et assiste encore, impuissant malgré lui, à la destruction de sa famille, de sa raison d'être, de son rôle en tant qu'homme, père et mari, pris au piège d'un cercle vicieux à l'instant même où la fille qu'il n'aurait jamais dû avoir a poussé son premier cri. Dès lors, Cheng se retrouve coincé entre les choix que la société et/ou la secte lui imposent, et ceux que sa nature lui commande. Il avance d'échec en échec, lui dont le prénom signifie “réussite”, cristallisant tous les espoirs que ses parents ont placés en lui et qui n'est devenu au fil des années qu'une blague sinistre. Lui qui était le fils, lui dont de la réussite dépendait l'honneur d'un nom, l'honneur d'une famille. Ce personnage dont le monde s'est effondré m'a bouleversée et brisé le coeur. Seul et habité d'une souffrance indicible, il est rongé par la culpabilité de choix cornéliens, véritables dilemmes entre sentiments et devoir. Malheureusement, les conséquences de ses décisions ne lui permettront jamais de se rendre compte de leur bien-fondé. Aucune justice ne viendra jamais le bercer d'une douce chaleur, d'une sensation de soulagement d'avoir fait le bon choix. Sauver sa fille, à sa naissance, au sein de la secte, puis à d'autres occasions tragiques, le mènera à un état de non-existence. Cheng n'est pas un couard, c'est même tout l'inverse, mais la vie et ses rencontres ne lui permettront jamais de s'en rendre compte. Il a au contraire eu la force de faire les choix justes et bons, quand c'était l'environnement qui était totalement toxique.

Impossible de parler de ce roman sans mettre en garde contre les nombreux TW : viol (sur mineur), suicide, suicide collectif, secte, embrigadement, manipulation, meurtre, prostitution, misères sociale et intellectuelle, pauvreté extrême, alcool, violence (physique, psychologique, sexuelle, sociétale, parentale…) et dérives de la politique de l'enfant unique, comme l'avortement et la stérilisation forcés. C'est dur, mais ce qui rend cette histoire encore plus horrible, c'est son réalisme. Bien sûr, c'est romancé pour les besoins de l'intrigue, mais c'est une réalité, et ça l'est malheureusement encore pour beaucoup. Zhaodi montre sans détour l'horreur des sectes, qui détruisent des vies sur des générations. Ces organisations tentaculaires ne brisent pas que les adeptes, mais impactent beaucoup plus largement, laissant des traces indélébiles même après des années et une prise de conscience, influençant ainsi toujours malgré elles les comportements et les pensées des victimes.

Ce thriller dont l'action se déroule en Chine entre les années 80 et 2015 met en scène la déchéance d'une famille. Les rebondissements sont incroyables et écoeurants, allant toujours plus loin dans l'horreur. C'est fort, touchant, poignant, effrayant de réalisme (sûrement sa plus grande force et ce qui fait le plus peur). J'ai lu la fin en apnée, moi aussi totalement anesthésiée par ce récit noir et révoltant jusqu'à sa dernière ligne. Ce texte est incroyable, presque plus roman social que thriller, fiction réaliste à ne pas mettre en toutes les mains.

Merci beaucoup aux Éditions Noir d'Absinthe pour cette lecture dont je me souviendrai.

“Le vide en elle continue de grossir, de s'étendre. Chaque jour, elle s'attend à ce qu'il devienne trop grand pour elle, qu'il la consomme tout entière. Pourtant, il y a toujours de la place pour la souffrance et la peine.”
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          50
Zhaodi est le premier roman des éditions Noir d'Absinthe que je lis et ça a été une très bonne lecture. ~ C'est un roman très sombre, glauque et malaisant.

Nous suivons Zhaodi une jeune femme chinoise qui dès sa naissance a été rejetée et abandonnée par sa famille car elle est née fille. Cependant, son père Cheng n'a pas pu la laisser à son triste sort et l'a récupérée, même si ça signifiait déshonorer sa famille. Lui comme Zhaodi ont ainsi eu une vie très difficile, jusqu'à ce qu'un homme les accueillent au sein de sa communauté. Une nouvelle vie s'ouvre à eux, ils s'y sentent bien, mais pour combien de temps.

C'est une lecture que j'ai trouvé très immersive. Au fil des pages on en apprend un peu plus sur l'endroit où la famille se trouve, mais aussi sur la culture et politique de la Chine. Les révélations et les rebondissements sont bien présents, et je ne me suis vraiment pas ennuyée pendant cette lecture. Cependant, les thèmes abordés sont difficiles et ce n'est peut être pas une lecture recommandée pour les personnes trop sensibles. Il est question d'abandon, de secte, de meurtre, de suicide, de pauvreté, de prostution, de viol, d'inceste... C'est une lecture dure et intense mais j'ai aimé suivre Zhaodi et Cheng dans leur enquête.

Concernant les personnages, Zhaodi est une femme forte, malgré les horreurs qu'elle a pu vivre, elle a su se relever et avancer seule. Cependant l'enquête qu'elle va entreprendre va la faire retomber dans la noirceur et ses souvenirs vont refaire surfaces. • Cheng est quant à lui un homme qui n'a jamais vraiment eu confiance en lui. Sa vie n'a aussi pas été facile et il a fini par abandonner et se laisser aller. C'est un homme brisé et rongé par la culpabilité et les remords. Cependant revoir sa fille va lui redonner un peu de joie de vivre.• Ce sont 2 personnages meurtris et brisés par la vie et la société. Je les ai trouvé vraiment touchants.

C'était donc une très bonne lecture. J'ai aimé les passages au présent, comme ceux dans le passé grâce aux flash-back. J'ai aussi aimé la plume des deux autrices, la lecture était très fluide. ~ Un thriller très sombre et noir qui nous plonge dans les ténèbres.
Commenter  J’apprécie          20
Tout d'abord je remercie Babelio et les éditions Noir d'Absinthe de m'avoir permis de bénéficier de cette lecture dans le cadre de la Masse Critique de Mars 2022. Et je les remercie aussi vivement d'avoir été patients et d'avoir pallié les insuffisances de certains services postaux. ♥

L'objet : Zhaodi est un beau livre, vraiment. Une magnifique couverture qui correspond très bien au récit. Des pages aérées. Des têtes de chapitre agréables. Une bonne reliure. Un bel objet.

L'histoire : Zhaodi apprend que sa mère vient de mourir. Elle se rend à la cérémonie et y retrouve son père, qu'elle n'a pas vu depuis des années. En discutant, ils décident de creuser un peu car la mort de cette femme est suspecte, et pourrait bien être liée à leur séjour à tous dans une secte.

La structure du roman : le récit est composé de chapitres courts, qui se lisent vite. Cela donne une lecture rythmée. On suit alternativement Zhaodi, jeune femme traumatisée par son passé et Cheng, son père. Il y a aussi de très nombreux flashbacks mais globalement on parvient très bien à suivre le fil de l'histoire.

Les personnages : Les deux protagonistes sont intéressants. Zhaodi est une jeune femme dont la naissance était non désirée. Elle a le malheur d'être née femme et dans le contexte de la Chine des années 80, avec sa politique de l'enfant unique (et de préférence masculin), elle en paie le prix. Sa mère la rejette. Elle est vue comme un enfant impur, qui prend la place d'un enfant masculin qui, lui, serait chéri. Entre la haine de sa mère et les abus vécus dans la secte, Zhaodi finit par être une adulte froide et cynique. Personnage typique qui a survécu à un traumatisme mais aussi personnage auquel j'ai eu du mal à m'attacher. Elle me fait de la peine dans tout le bourrage de crane qu'elle a pu subir et avec lequel elle se débat.

De l'autre coté, on a son père qui a tenté de l'abandonner à sa naissance mais ne parvient pas à s'y résoudre. Un personnage lâche mais avec un fort instinct de survie et un grand attachement pour sa fille mais qu'elle méprise.

Mon avis : J'ai trouvé ce roman très intéressant, notamment à cause des deux personnages principaux, Zhaodi et Cheng, tous deux victimes à leur manière d'un système patriarcal qui étouffe les personnalités qui ne rentrent pas dans le moule et qui ne font pas ce que l'on attend d'elles. On voit bien l'emprise psychologique que ces valeurs ont sur eux et comment elles les détruisent.

L'intrigue est prenante. Qui a tué Xian ? Pourquoi ? Par contre, je ne suis pas une adepte des trigger warnings mais il y a des passages très violents, avec des scènes de sexe assez crues. La manière froide avec laquelle tout cela est raconté colle bien avec la distanciation et la froideur nécessaire à Zhaodi pour survivre, mais cela rend le récit assez glaçant.

J'ai bien aimé ce roman mais j'en sors avec un sentiment d'amertume et de tristesse, notamment parce qu'il y a du vrai dans les idées développées et dans certains faits historiques (comme les vans d'exécution). A réserver aux lecteurs avec le coeur bien accroché quand même.
Lien : http://euphemia.ovh/index.ph..
Commenter  J’apprécie          20
Voilà un récit sombre et glaçant qui nous plonge en plein coeur d'une Chine régie par la politique de l'enfant unique et des dérives qui en découlent. Nous allons suivre Zhaodi, enfant non desiré car elles est née fille, et son père Cheng, complètement dépassé par des événements survenus dans sa vie et qui l'ont peu à peu conduit à un état misérable.

Il m'est difficile de trouver les mots juste pour décrire cette lecture si âpre et austère. C'est un roman notamment marqué par des thématiques dures. Il est question d'abandon, de précarité, de viol, d'inceste, de milieu sectaire...

Les premières pages nous plongent directement dans l'ambiance ! le prologue nous met en condition et nous ne sommes pas au bout de nos peines ! Les horreurs s'enchaînent grâce à des révélations et des Flash-back. A chaque fois qu'on pense que ça ne pourra pas être pire par la suite et bien non, ça ne fait que monter crescendo !

On ne peut pas dire que les personnages soient très attachants mais ils sont sincèrement touchants. Ils ont beaucoup de profondeur et de caractère, les épreuves de la vie en font deux êtres ravagés. L'un s'est complètement laissé aller, devenant une épave baignant dans la crasse et l'alcool. Tandis que l'autre s'est forgé une carapace au fil du temps. J'ai vraiment été heurtée par leur histoire.

Une lecture intense mais qui ne conviendra pas aux plus sensibles ! Donc à ne pas mettre entre toutes les mains ! Pour ma part, j'ai trouvé ce roman excellent ! Et j'ai pu découvrir à travers ce récit deux plumes fabuleuses, je suivrais de prêt le travail de ces deux autrices !
Commenter  J’apprécie          20
Je remercie tout d'abord les éditions Noir d'absinthe pour ce service-presse.

Nous suivons Zhaodi dont le prénom veut dire "apporte nous un petit frère" qui a été victime de la loi de l'enfant unique. Quand elle est naît, elle a été rejetée et abandonnée par sa famille qui voulait un garçon. Cependant, son père Cheng, pris de remords n'a pas pu la laisser à son sort et l'a récupérée, même si ça signifiait déshonorer sa famille.
En 2015, Zhaodi apprend la mort de sa mère qui s'est suicidée avec laquelle elle n'avait plus aucun lien. de ce fait, elle retrouve son père qu'elle n'avait plus vu depuis qu'ils ont fui la secte pour trier les affaires de sa mère. Alors qu'ils trient les affaires de la défunte, ils vont faire une découverte qui va rouvrir des plaies d'un passé qu'ils auraient préféré oublier.

J'ai adoré ma lecture.
"Zhaodi" est un thriller hyper sombre, glaçant et glauque à l'atmosphère malaisante.

Dès les premières lignes, j'ai été happé par l'histoire qui est très immersive. Les premières pages nous plongent directement dans l'ambiance avec le prologue hyper sombre et nous ne sommes pas au bout de nos peines !
Les horreurs s'enchaînent grâce aux révélations et aux Flash-back. A chaque fois, on pense que ça ne pourra pas être pire mais ça ne fait que monter crescendo jusqu'à la fin.

Au fil des pages, on apprend un peu plus sur la politique de la Chine et grâce aux Flash-back, on découvre l'histoire de la famille de Zhaodi : son abandon, de comment ils ont intégré une secte et leur vie au sein de cette secte.

C'est une lecture hyper addictive que j'ai dévorée à grande vitesse. Il y a beaucoup de rythme avec l'alternance passé/présent et l'alternance des points de vue de Zhaodi et de son père. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde pendant cette lecture.
Cependant, c'est un thriller à ne pas mettre entre toutes les mains, car attention aux âmes sensibles, ce roman parle de secte, de suicides, de manipulations, de violence, de viol sur mineur, de prostitution... Ce sont des thématiques hyper difficiles. Cette histoire est vraiment glaçante et bouleversante.

J'ai beaucoup aimé suivre les personnages aux fils des pages et découvrir leur histoire. Ce ne sont pas des personnages hyper attachants, mais ils sont vraiment touchants. Ils sont travaillés et ils beaucoup de profondeur. Les épreuves de la vie les ont beaucoup marqués. le père de Zhaodi s'est complètement laissé aller, devenant une épave alcoolique baignant dans la crasse. Tandis que Zhaodi s'est forgé une carapace et elle est devenu une adulte froide et cynique.

C'est le premier roman de Morgane Stankiewiez et Sarah Buschmann que je lis et j'ai adoré leurs plumes. La narration est assez froide et cela colle parfaitement à l'histoire et à la froideur de Zhaodi. Les chapitres sont assez courts et c'est très rythmé. C'est un roman très noir et les autrices ont réussi à maîtriser à la perfection leur intrigue sans jamais tomber dans le voyeurisme malsain ni dans la facilité.

En bref, un thriller sombre, glaçant et glauque avec une atmosphère malaisante. Une lecture immersive qui m'a bouleversée que je recommande fortement à tous ceux aimant les thrillers et les histoires très sombres. Attention, aux âmes sensibles, des thématiques hyper difficiles sont abordées dans ce roman.
Lien : https://les-livres-de-nancy...
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Le Briseur d'Illusions sait.
À ce titre, Zhaodi se raidit. Une envie de vomir la saisit . Elle doit faire un effort surhumain pour ne pas abandonner là et retourner dans le confort de sa vie sans âme. Elle ne peut plus. Pas maintenant qu'elle pointe une arme sur un homme bientôt mort. Pas alors qu'elle terrorise un vieil homme, lui arrachant ses secrets avant qu'il ne sombre. La folis est si proche. Elle l'aperçoit dans les yeux de Wang Tao. Elle frappe aux portes de ses iris. Elle a déjà gagné le combat et attend simplement de savourer le repas. Zhaodi connaît bien ce regard.
Commenter  J’apprécie          40
Cheng prit l'enfant dans ses bras. Son visage rond, boursoufflé par les piqûres, était maculé de sang et d'humeurs. Un œil lui manquait.
A la place s'exhibait une orbite vide, qui le fixait et le jugeait. La peau autour était constellée de plaies fines et profondes. L'homme s'effondra dans la boue, le nourrisson serré contre son cœur, la pluie lavant ses larmes. Après ce qui lui parut une éternité, il se releva. Il reprit le panier et s'éloigna du marché, sa fille avec lui. Il ne pouvait pas la laisser aux corbeaux. Il était lâche, il le savait. Il pouvait déjà voir le sentiment de trahison s'afficher sur le visage de sa femme. Son mépris. La déception sur ceux de ses parents. Le hochement de tête résigné de son père. Cheng.
Son prénom signifiait «réussite». Ils l'avaient appelé ainsi car ils espéraient tant de lui. Une fois encore, il avait échouer. Le bébé défiguré qui hurlait entre ses bras en constituait la preuve vivante.
Commenter  J’apprécie          00
Agir. Reprendre le contrôle, le peu qu'il lui restait sur la vie. Réfléchir. Sa mère est morte. On l'a tuée et on a fait croire à un suicide. Or sa mère croyait au suicide. Pourquoi, la tuer, dans ce cas ? Pourquoi la tuer, dans ce cas ? Pourquoi faire semblant ? Est-ce qu'elle fréquentait toujours les autres membres de la secte, les quelques survivants ? C'est tout de même peu probable : ils avaient renoncé à la libération, ils avaient eu peur. Mère n'aurait eu que du mépris pour eux. Enfin, sauf lui... Au souvenir, ainsi évanescent qu'un souffle entre les branches malades de la mémoire, elle ne peut s'empêcher de frémir. Il ne peut être le compagnon. Ce n'étaient pas ses mots. Elle le sentirait. Elle le reconnaîtrait, entre mille.
Commenter  J’apprécie          00
Ce n’est pas la première fois qu’elle tue. Espérons que ce ne soit pas la dernière.
Elle se relève, puis commence le ménage. Il ne faudra laisser aucune trace ici, même si, d’ici à ce que le corps soit retrouvé, plusieurs jours voire semaines se seront écoulés.
Quand elle a fini, elle prend ses affaires et part.
C’était pas si compliqué…
Libre et si vide à la fois…
Commenter  J’apprécie          10
Elle se souvient de Wang Tao. Il était là, toutes ces années. Quand elle se faisait rabaisser, humilier. Quelque part, cela lui fait plaisir de le voir ainsi, à espérer en vain que son fils survive. S’il avait eu une fille, serait-il en train de pleurer, les genoux dans le sang filial ?
Elle s’en veut de ne ressentir aucune pitié. En attendant, elle agit.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus



Lecteurs (86) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..