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Gérard Grenet (Traducteur)Arnaud Imatz (Préfacier, etc.)
EAN : 9782204092487
615 pages
Le Cerf (25/11/2010)
3.5/5   3 notes
Résumé :

La guerre d'Espagne, qui divisa si profondément l'opinion publique à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, n'a jamais cessé de hanter la mémoire collective et de nourrir les interprétations les plus diverses. Au lendemain de la dictature franquiste, pendant les mémorables années de la " Transition démocratique ", les historiens purent s'adonner librement aux recherches du domaine de leur connaissance. Un ce... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un livre intéressant, bien que certains points de vue de l'auteur soient discutables. À réserver à ceux qui cherchent à approfondir le sujet et pour qui la guerre d'Espagne ne se résume pas à la vision romantique simpliste : gentils républicains contre méchants fascistes.
On peut toutefois regretter le côté "On refait l'histoire : et si..." parfois trop poussé. Même si cela peut être intéressant intellectuellement, ce n'est pas du tout, à mon sens, le rôle de l'historien.
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J'avais pour la première fois, lu cet ouvrage vers mes quinze ans, le sujet de la Guerre d'Espagne m'avait soudainement intéressé, une question terrible occupait mon esprit à ce moment : "comment un pays bascule dans la guerre civile ? Comment des amis, des voisins, des parents et des personnes qui ne se connaissent pas ; se sont mis à se haïr et à s'entretuer dans une des guerres les plus marquantes du XXe siècle ?" À cette question Stanley Payne apporte justement des réponses intéressantes, sans tout affirmer il tente de décortiquer cette spirale chaotique en tentant de découvrir le rôle de chacun dans cette tragédie. Travail minutieux, richement documenté, hors clivage politique. Que l'on supporte un camp ou l'autre, ou aucun des deux, ce livre est un excellent livre, qui ne peut que faire sortir le lecteur avec une vision bien moins manichéenne de la Guerre d'Espagne.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
A gauche, l'échec de la Seconde République s'explique par l'hostilité de la droite, son absence d'esprit social, son refus d'accepter les "réformes", son esprit réactionnaire, antidémocratique, en un mot "fasciste". Certains affirment même que le soulèvement militaire fût conçu à Rome et à Berlin afin que les "fascistes" s'emparent du pouvoir.
A droite, le désastre a pour cause le sectarisme, l'anti-catholicisme obsessionnelle , la violence et l'extrémisme révolutionnaire des "rouges" qui, sous l'influence de Moscou, voulaient instaurer un régime socialiste collectiviste, une république populaire.
Certains insistent sur la gravité de la séquestration et de l’assassinat du député de droite, José Calvo Sotelo, trois jours avant le soulèvement militaire, et plus encore, sur l'incroyable maladresse du gouvernement qui s'abstient de réagir. D'autres renvoient les protagonistes dos à dos et soulignent que la faillite s'explique principalement par l'immaturité politique et la polarisation extrême de la société; la gravité et l'instabilité de la situation internationale ne seraient que très subsidiaires. En réalité, comme le souligne le professeur Payne, toutes ces explications ne s'excluent pas mais au contraire se complètent.
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En dépit de leur puissante participation, les fascistes italiens étaient souvent déconcertés par le caractère extrêmement "droitiste" que prenait le régime franquiste naissant, par son aspect "réactionnaire" et "clérical". Les fascistes italiens se considéraient en effet "progressistes" et "modernes" bien qu'opposés à l'idéologie de gauche ou libérale, et ne se privaient pas de critiquer les relations de leur gouvernement avec le nouveau régime droitiste espagnol.
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Les élections de février 1936 portaient en elles une sorte de plébiscite. Le choix se limitait à soutenir l’insurrection de 1934 et une république exclusivement à gauche, ou à se rallier aux conservateurs et à un nouveau type de régime de droite. Ce n'était pas des élections normales dans une démocratie stable et consolidée, mais un référendum entre deux extrémismes. La seule incertitude était de savoir jusqu’où iraient les vainqueurs, quels qu'ils soient.
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