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EAN : 9782365772624
144 pages
Urban Comics Editions (04/10/2013)
3.7/5   22 notes
Résumé :
Guerre du Vietnam. De jeunes GI d'Alabama contre des jeunes combattants du Vietnam du Nord. Deux hommes, deux destins totalement différents et que tout opposerait, mais qui pourtant vont se rencontrer. Bienvenue de l'Autre Côté ; le récit croisé de deux soldats du clan opposé.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Lundi 4 septembre 1967. le jeune soldat des Marines, Jon. J. Faulkner meurt touché par un obus de mortier de 82 mm dans la province de Quang Tin, dans le sud du Vietnam. le lendemain, à Russelville, dans l'Alabama, Billy Everette est gentiment convié à prendre la relève. Bien qu'il ait tout fait pour tenter d'y échapper comme choper la chtouille auprès des prostituées ou dire, lors de la visite médicale, qu'il est pédé, rien n'y fait. Direction le camp d'entrainement des Marines, en Caroline du Sud, sous l'autorité d'un chef tyrannique et despotique. Dès les premiers jours, Bill est sujet aux hallucinations morbides et perd peu à peu pied...
Village de Nam Phong, au nord du Vietnam. Vo Bin Daï, fils de paysans et fils de soldats, s'engage dans l'Armée Populaire du Vietnam. Il laisse derrière lui ses parents, empreints de fierté. Il rejoint un bataillon qui se dirige vers le sud. Dans la moiteur de la jungle, ses compagnons de fortune y laissent leur peau. La progression est parfois difficile mais le jeune homme de 19 ans est prêt à combattre et défendre son pays...

Récit croisé de deux destinées, cet album, dès la première page, donne le ton. Bienvenue dans la moiteur de la jungle et dans la violence de la guerre ! D'un côté, Bill Everette, soldat des Marines, qui, au fil des combats, perd peu à peu ses esprits. de l'autre, Vo Bin Daï qui ne compte pas déshonorer ni sa patrie ni sa famille. Deux camps opposés qui, immanquablement, vont se croiser. La Guerre du Vietnam aurait engendré plus de trois millions de morts (Nord et Sud Viet-Nam et États-Unis pour ne citer qu'eux) ainsi que de nombreux traumatismes pour les soldats et leurs familles. Cet album, qui n'est pas sans rappeler Full Metal Jacket, reflète aussi crûment et violemment soit-il, cette guerre. le propos est dur et incroyablement documenté. Ce récit dense et riche est parfaitement mis en scène par Jason Aaron qui s'attarde, non seulement sur les combats, mais aussi sur l'état psychologique des soldats. Graphiquement, Cameron Stewart fait montre d'un réalisme impressionnant. Moult détails dans ses planches, trait minutieux, large palette de couleurs, ambiance apocalyptique. le dessinateur s'est d'ailleurs rendu sur les lieux en 2005 pour s'en imprégner. Un récit de guerre saisissant et oppressant...
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La guerre, c'est moche.
Et puis ça tue, cette connerie, au profit de gradés au gros derche chaudement parqués dans leur QG, à des lustres du terrain des opérations, bien trop occupés à briguer leur énième médaille au profit de vaillants p'tits gars élevés en batterie au rang de chair à canon. Une médaille posthume, pour eux, mais une médaille quand même...

D'un côté, le soldat Billy.
De l'autre, Vo Bin Daï.
Tout semble les séparer alors que tout les rassemble.
L'un se bat, à contre coeur, pour l'Oncle Sam, l'autre corps et âme pour sa mère patrie, le Vietnam.
Ils n'auraient jamais dû se rencontrer, ce conflit y veillera dans le sang, la merde et l'atrocité des combats.

Ce qu'il y a de plus intéressant, ici, c'est une absence totale de manichéisme au profit d'un questionnement personnel semblant inhérent à toute personne évoluant en plein cauchemar éveillé.
Deux visions antagonistes de la guerre.
Deux soldats lambda totalement dépassés dans une guerre charriant à outrance de la matière première pour la grande faucheuse.

Le découpage est admirable, la psychologie remarquablement développée et le visuel incroyablement parlant.

J'ignore si ce récit avait pour vocation de développer la moindre bribe de sentiment antimilitariste.
Ce que je sais, c'est la vacuité humaniste de tels conflits et l'incroyable propension de l'humain à se foutre sur la gueule pour des considérations politiques bien trop subtiles pour la bleusaille sursitaire appelée à les défendre .
"Seek and destroy" chantonnait Metallica.
Et la tendresse, bordel...
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2007, écrits par Jason Aaron, dessinés et encrés par Cameron Stewart, avec une mise en couleurs réalise par Dave McCaig. Il commence par une introduction rédigée par le capitaine Dayle Die. Il se termine avec une postface de 2 pages rédigée par Aaron en mémoire de Gustav Hasford, la reproduction du script de l'épisode 1, 8 pages de compte-rendu du voyage de Stewart au Vietnam avec ses photographies de repérage, et 5 pages d'études graphiques.

L'histoire commence le 4 septembre 1967, quand le soldat Jon J. Faulkner trouve la mort sur un champ de bataille dans la vallée de Que Son au Viêt Nam. Son corps est rapatrié dans un sac pour cadavre et il est enterré dans sa ville natale de Ypsilanti, dans le Michigan. le lendemain à Russellville dans l'Alabama, Billy Everette reçoit la lettre qui l'informe qu'il est appelé sous les drapeaux pour servir l'Oncle Sam. Il a beau se saouler jusqu'à se faire vomir dessus la veille de sa visite médicale et prétendre être homosexuel, cela ne suffit pas pour lui éviter d'être incorporé. Il doit donc faire ses adieux à ses parents, et à son petit frère Bud. Au Vietnam dans le village de Nam Phong, non loin d'Hanoï, Vo Binh Dai fait le constat de l'état de destruction de son pays et se porte volontaire pour rejoindre l'armée populaire vietnamienne dont un recruteur est de passage dans son village. Il ressent toute l'importance de pouvoir faire honneur à ses ancêtres et de défendre sa terre contre les envahisseurs impérialistes. Billy Everett a rejoint le camp d'entraînement de Parris Island en Caroline du Sud. Il subit de plein fouet les hurlements, le mépris et les humiliations du sergent instructeur chargé d'initier et de développer leur esprit de corps. Dès cette première journée d'humiliation, Everette perçoit le spectre sanguinolent d'un soldat américain en uniforme, à la mâchoire inférieure manquante, emportée par une explosion.

Pour Vo Binh Dai, une longue marche à travers la jungle a commencé avec plusieurs autres recrues volontaires pour rejoindre les champs de bataille du Sud. Il est motivé pour s'entraîner de son mieux, afin de faire honneur à sa famille. de son côté, Everette continue de subir l'entraînement et les brimades qui vont avec. En plus du spectre, il éprouve l'impression que son fusil lui parle et le rabaisse. Dans son unité, un appelé lit des comics lorsqu'il en a le temps, pour se distraire : un numéro de Sgt. Rock de Robert Kanigher & Joe Kubert. Everette va voir le prêtre du camp pour lui faire part de ses hallucinations morbides. Il est écouté, mais le prêtre lui enjoint d'y faire face et de se conduire comme un vrai Marine. Dans un cauchemar, Everette se retrouve dans la jungle et il est progressivement submergé par les cadavres des soldats américains morts pendant la guerre. Vo Binh Dai fait un cauchemar similaire de son côté, avec des soldats vietnamiens. Finalement le temps est venu pour Vo Binh Dai de prendre le train avec 200 autres soldats pour aller plus au Sud. le temps est venu pour Billy Everette de prendre l'avion militaire qui va l'amener et le déposer au Viêt Nam. le premier est exhorté par des civils âgés lui promettant l'opprobre s'il lui venait l'idée de déserter ou de rebrousser chemin. le second part en présence de civils manifestant contre la guerre au Viêt Nam.

Dans la postface, Jason Aaron explique qu'il a écrit ce récit pour rendre hommage à son cousin écrivain Gustav Hasford dont l'un des livres a été adapté pour servir de base au scénario de Full Metal Jacket (1987) de Stanley Kubrick. Il ajoute que c'est l'exemple de ce cousin qui a fait naître en lui la vocation d'écrivain. Il explique également qu'il a fait toutes les recherches possibles pour respecter la vérité historique. Ce dernier aspect est complété par le carnet de voyage de Cameron Stewart et ses propres recherches. le lecteur sait qu'il s'immerge dans une reconstitution dans laquelle il peut avoir confiance. Il découvre un dessin en pleine page pour la première page et des références à la culture populaire de l'époque, comme le début de la série télévisuelle Gilligan's Island ou la prestation de Jimi Hendrix à Stockholm. Il retrouve des références similaires vers la fin du dernier épisode, à Jane Fonda et son rôle dans Barbarella ou à un concert du Grateful Dead. Il peut mesurer l'impact de ce qu'a vécu le soldat Everette au décalage existant par rapport à ces événements. En effet, le scénariste a choisi de raconter le parcours d'un soldat qui va se retrouver sur les champs de bataille.

Au cours du premier chapitre, le lecteur identifie la structure narrative choisie par l'auteur : opposer le parcours de 2 soldats, l'américain et le vietnamien. Il le fait de manière cruelle, en montrant le premier contraint et forcé de répondre à l'appel et subissant l'endoctrinement sadique, et le second convaincu de servir une cause enracinée dans l'histoire de sa famille et de son peuple. Il n'a alors pas de doute que le récit est construit de manière à aboutir à un face à face entre les 2 à la fin. Il note également l'emprunt à Full Metal Jacket pour le sergent instructeur et la dureté de l'entraînement du Marine. Dans le même temps, Jason Aaron ne donne pas l'impression de copier servilement en plus fade. Il opte pour une narration dense, avec un accès aux flux de pensée de chacun des 2 soldats. S'il peut être un moment décontenancé par le spectre sanguinolent aux côtés du soldat américain, il peut rapidement l'envisager comme une métaphore. Billy Everette reçoit son ordre d'incorporation parce qu'il faut remplacer un soldat mort au combat. Même sans conviction politique, Everette ne peut pas échapper à la cause qui a pour effet son incorporation. Sur le principe du parallélisme, le lecteur s'attend à un dispositif narratif similaire du côté de Vo Binh Dai. En fait la dimension spirituelle du vietnamien se manifeste dans les traditions culturelles de son pays. Toutefois il s'attend quand même à ce que le récit progresse jusqu'à ce que les 2 principaux protagonistes se fassent face sur le champ de bataille.

Le lecteur observe également que la narration est dense. Les cellules de texte contenant alternativement les flux de pensée d'Everette et de Dai ne sont pas copieuses, mais elles sont très régulières. de la même façon, les dessins s'avèrent aussi denses, dans une veine réaliste et descriptive. Effectivement, séquence après séquence, le lecteur peut observer les détails de chaque scène, à commencer par les différents environnements. Cameron Stewart ne cherche pas à réaliser des dessins photoréalistes, mais il ne lésine pas non plus sur le degré de précision. La description des milieux naturels en constitue l'exemple le plus patent. En effet, l'artiste sait montrer la diversité des paysages naturels du Viêt Nam que traverse Vo Binh Dai au fur et à mesure de sa progression vers le Sud, à l'opposé de forêts génériques toutes identiques et prêtes à l'emploi. Il est également visible qu'il a pris le temps d'apprendre à représenter les uniformes militaires avec exactitude pour respecter l'authenticité historique. Il a su trouver le bon dosage pour rendre compte des caractéristiques ethniques sans tomber dans la caricature.

Le lecteur peut vraiment se projeter aux côtés des personnages et s'immerger dans leur environnement du moment. Stewart se tient à 'écart des postures exagérées ou romantiques, ne reproduisant pas quelque forme que ce soit de glorification de la guerre ou de la virilité. Il met en scène ses personnages avec une direction d'acteur de type naturaliste, et le lecteur apprécie sa capacité à transcrire une large gamme d'émotions au travers des expressions de visage. Il réalise des dessins qui donnent parfois l'impression d'être un peu denses, sensation pouvant être renforcée par des couleurs un peu sombres, appropriées aux ambiances nocturnes ou aux espaces confinées. le dessinateur sait aussi utiliser à bon escient la licence artistique pour prendre un peu de liberté avec la réalité, quand le scénario le nécessite à de rares reprises. le lecteur éprouve le malaise de Billy Everette et aussi celui de Vo Binh Dai, en ressentant que leur nature respective n'est pas la même et que son intensité varie en fonction des circonstances.

Au fil des séquences, le lecteur est en droit de s'interroger sur la justesse de la représentation du point de vue vietnamien. S'il en juge par rapport aux éléments pour lequel il dispose de points de repère, il se dit que les 2 auteurs ont dû là aussi faire usage de témoignages pour s'assurer de ladite justesse. Ainsi mis en confiance, il ressent pleinement comment l'absence d'idéaux de Billy Everette et le pragmatisme occidental démultiplie l'impact de l'absurdité des situations dans lesquelles il se retrouve. le décalage entre la vie de ses parents et la sienne devient tel qu'ils semblent ne plus vivre dans le même monde, juste quelques jours après son départ. Dans le même temps, il observe comment les idéaux de Vo Binh Dai sont mis à mal par les situations qu'il vit, lui aussi ne pouvant concilier sa conception socio-culturelle du monde avec ce qu'il observe. Jason Aaron et Cameron Stewart ont choisi de placer leurs 2 personnages dans des unités qui se retrouvent à vraiment combattre. Ils sont donc confrontés aux horreurs de la guerre, y participent même. L'intensité de la narration transcrit avec force l'horreur des situations, pas seulement les blessures atroces, mais aussi la mort dépourvue de sens d'êtres humains se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment, en tant que soldats, mais aussi en tant que population civile. le face à face a bien lieu, mais il ne se déroule pas comme un duel au soleil. le lecteur referme l'ouvrage après un dernier choc, celui apporté par une autre acceptation du titre, un autre sens du terme Autre côté.

Jason Aaron, Cameron Stewart et Dave McCaig font oeuvre d'auteur avec ce récit sur la guerre du Viêt Nam. Ils n'ont pas choisi la facilité en mettant en scène un soldat américain et un soldat vietnamien et en les plaçant en situation de combat. le récit sort du lot du simple récit d'aventures plus ou moins orienté en faveur des États-Unis, tout d'abord grâce à la qualité des recherches préparatoires qui assurent une qualité historique satisfaisante. Ensuite, il sort du lot par la volonté de montrer les 2 côtés du conflit, l'autre côté, celui de l'ennemi. En outre, la narration visuelle implique le lecteur par sa densité et sa force émotionnelle sans verser ni dans le pathos, ni dans l'exagération romantique, ni dans le gore. le scénario sait combiner l'horreur physique de la guerre, avec l'histoire personnelle assez banale de 2 jeunes gens, et avec l'effet annihilateur de la mort violente sur toute forme d'idéologie, même son absence.
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C'est certainement l'oeuvre la plus marquante que j'ai lue concernant la guerre du Vietnam en bande dessinée. Nous savions que les soldats américains en sont revenus totalement traumatisés. Nous avions eu des films de guerre qui montraient la sauvagerie de cette guerre (Platoon, Apocalypse Now...).

Il n'y a pas à dire, les forces communistes n'y sont pas allées par quatre chemins pour briser la démocratie. On sait que les Américains ont perdu cette guerre et que des années plus tard, il y a eu un véritable génocide de la population locale. Il est vrai que quand les gendarmes du monde désertent le terrain, c'est le pire qui attend les locaux.

Le parti pris par l'auteur est de nous montrer les deux côtés avec le parcours de ce soldat viet-cong et de ce jeune américain qui ne voulait pas partir. C'est tout un développement psychologique qui est traité de manière assez remarquable avec une narration qui prend aux tripes. Par ailleurs, le dessin réaliste jette un peu plus d'effroi.

Il faudra s'accrocher tout le long de cette lecture pour ne pas flancher. C'est l'horreur qui nous est montrée sans aucune pitié. Objectivement, cette bd mérite 4 étoiles mais c'est trop de violence pour moi.
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Jason Aaron. Ce mec m'avait impressionné avec ses Scalped. le voilà qu'il recommence avec The Other Side. Au bout de combien d'oeuvres aimées peut on se déclarer fan de? Ça sera 2 pour moi. Ha non 3 j'avais aussi bien kiffé les Southern Bastards (même si un peu en dessous selon moi).

Sinon, The Other Side a été publié en 2006 sous forme d'une mini-série en 5 numéros publiés par Vertigo (DC Comics). Un an avant le début des Scalped donc (entre 2007 et 2012). C'est aussi le livre qui a vraiment lancé la carrière de son auteur.

Et je peux comprendre, car vraiment, c'est fort ! Parler de la guerre au Vietnam, sans parti pris ni manichéisme aucun. Cela, en parvenant à montrer l'horreur sous beaucoup d'égards. le tout à travers deux protagonistes (d'un côté et de l'autre) plongés dans cette guerre et nous permettant de voir des différences frappantes entre les deux cultures. Tout ça c'est fort, et encore je ne veux pas trop en dire, cela se vit mieux à la lecture.

Une lecture qui fait d'ailleurs très réaliste. Non sans raison. Il se trouve que le cousin germain de Jason Aaron était un type appelé Gustav Hashford, et que l'ami Gus était dans le corps des Marines au Vietnam. En plus de ça, c'est un romancier dont le livre The Short Timers a servi de base au culte Full Metal Jacket. Et oui, il a étroitement bossé avec Kubrick. Pas étonnant que le cousin Jason (qui est né quelques années après la guerre du Vietnam) s'en soit trouvé fasciné mais aussi inspiré bien sûr.

Enfin, à côté du réalisme de cette lecture, on y trouve un côté fantastico-horrifique avec lequel j'ai bien accroché, le tout porté par les dessins très réussis de Cameron Stewart, qui aura profité d'un voyage de 2/3 semaines au Vietnam pour travailler son dessin.

Grosse impression donc laissée par ce récit puissant, mais qui s'accompagne de façon assez surprenante d'un côté poétique. Quel dommage que Jason Aaron se fasse si rare (excepté pour toutes ses oeuvres "contractuelles" avec Marvel). Ma prochaine lecture du Monsieur sera The Goddamned - le retour du duo avec R.M Guéra !!
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critiques presse (1)
Sceneario
22 octobre 2018
De l'autre côté est une oeuvre rare, une grosse claque qui parle de la guerre en général. Un album à ne manquer sous aucun prétexte.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le Seigneur donne, l'obus de mortier 82 reprend.
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Les guerres, ce sont des gens qui ne se connaissent pas et qui s’entretuent parce que d’autres gens qui se connaissent très bien ne parviennent pas à se mettre d’accord.
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Les Viet' enchainent leurs mômes aux mitrailleuses, tu savais ça?
_ Sans blague?
_ Et chacun de ces p'tits morveux bridés est susceptible d'être équipé d'une grenade. Pour ça que vaut mieux tirer d'abord et se poser des questions après, tu vois.
_ Bordel de merde. Quels enfoirés! Putain, c'est inhumain!
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1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture avec le soutien des librairies Mine de Rien, Alfa BD, Sanzot, Krazy Kat/ Manga Kat, la planète dessin, Alès BD, le Bidibul, L'octobulle, Comic(s)Trip et Popup&co! #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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