L'air du train
C’est un air qui me vient
En regardant les nuages
Les beaux nuages du pays Cathare
Ralliant les rives de la Méditerranée
Entre Sète et Montpellier
Jijel me revient
Entre Sète et Montpellier
S’endort ma souffrance
Là-bas les refrains que chantait ma mère
Au-dessus de mon lit traversent l’aire bleue
C’est un air qui me vient
En regardant passer les collines
à travers les vitres pressées
Toute hâte soudain me quitte
Je vois les douces collines du pays de Bosco
Et le Pont d’Avignon où dansent les chansons
C’est un air qui me vient
En regardant passer les collines
à travers les vitres pressées
Toute hâte soudain me quitte
Je découvre le chèche du Mont Ventoux
Dans sa pureté irréprochable
Et c’est Yemma Gouraya qui me salue
En m’envoyant un signe
Alors je sais
Que les paysages se croisent
Que les destins s’entremêlent
Alors je sais
Que je peux avancer
En toute quiétude et sérénité
- Quel est le sujet de votre livre "Le Murmure du figuier bleu", publié chez L'Harmattan en septembre 2014 ?
- Le sujet de ce livre, c’est le rôle que les membres de ma famille ont joué dans ma vie de petit garçon et plus tard d’adolescent, m’ouvrant les portes de l’Histoire, m’initiant aux secrets de la Nature, me montrant comment rester sage face aux épreuves. Ce sont eux qui m’ont transmis les valeurs fondamentales de mon existence. Mais il y a également un autre acteur essentiel de mon enfance, c’est le figuier bleu. Il est mon plus fidèle confident et ce n’est pas un hasard s’il donne son titre au roman.
Entretien avec Idir Tas, Algérie-Littérature-Action 197-200, janvier 2017.
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