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EAN : 9782367402116
320 pages
Scrineo (15/01/2015)
3.64/5   22 notes
Résumé :
Il aurait dû mourir sur le champ de bataille à Verdun, en
1916, mais en 2016 il est toujours de ce monde, avec la même apparence de jeune homme de 17 ans. Gabriel Lambertini n'est pas un vampire, encore moins un monstre du genre lycanthrope. Il est un être humain de chair et de sang, dont le destin est figé entre la vie et la mort, et l'âme perpétuellement assoiffée d'amour. Gabriel est un non-mort qui n'aspire qu'à
une chose... vivre... ou mourir !<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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A 17 ans, Gabriel Lambertini est mort en soldat, sur un champ de bataille de Verdun. Mort ? Pas vraiment, car la Mort elle-même lui fait alors une proposition : gagner l'immortalité et devenir un non-mort mais en contrepartie, il ne peut aimer sous peine de grandes souffrances. Cent ans plus tard, Gabriel semble toujours avoir 17 ans et intègre le lycée Buffon. Là, il sympathise avec d'autres ados mais semble se méfier de la mystérieuse Cassandra. Mais cet équilibre précaire vole en éclat lorsque l'une de ses camarades de classe est retrouvée morte, d'autant plus que tout l'accuse...
Dans son nouveau roman fantastique pour ados, Arthur Ténor joue l'originalité et j'ai adoré ! Pour une fois, il n'est pas question d'un vampire ou d'un loup-garou, mais d'un non-mort, un immortel qui trouve sa force dans l'amour des autres.
Gabriel est un ado de 117 ans trop mature qui n'a pas été épargné par ses longues années d'existence et qui se pose beaucoup de questions sur le rôle que la Mort lui a donné à jouer. Il doute, doit se battre contre ses sentiments et contre sa nature.
Comme toujours, l'écriture est agréable et l'histoire se lit d'une traite. J'espère qu'il y aura une suite...
A découvrir !
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Je suis passée un peu à côté de ce roman.

Cela commençait pourtant bien : Gabriel, le protagoniste principal sur le champ de bataille, sous le déluge de feu et de mitraille, qui se répète comme un mantra "je ne veux pas mourir" et qui mortellement blessé rencontre la grande Faucheuse.
Puis je tique : elle ne fait pas peur, la Faucheuse, elle fait docte et pompeuse quant elle explique la "non-mort"et du coup, ça m'a fait rire car on est en pleine bataille et la Mort se prend pour Prof. Je n'étais plus dans le bouquin.

Là où cela se gâte aussi, c'est quand on arrive au 20ème siècle : passe que le jeune héros s'habille soi-disant comme un mannequin, qu'il parle comme s'il était toujours au début du 20ème siècle (on aurait pensé que depuis le temps, son langage aurait évolué avec celui de sa "classe d'âge") mais que les autres ado (eux, bien du 20ème siècle s'expriment comme Gabriel, j'y crois moins).
Ils ont beau fréquenter un grand lycée parisien, leurs échanges sonnent creux. On a l'impression que l'auteur veut décrire des adolescents sans en fréquenter de près.
Il y a par exemple un truc bizarre : ils parlent tous de "mobile" pour "téléphone portable" : "donne-moi ton mobile", ça fait donne-moi ton playmobile.
Quand on demande au héros (c'est le premier contact avec ses camarades) ce que font ses parents : il dit "ils sont morts" puis ajoute que c'étaient des gens "simples mais droits" [sic] qui lui ont transmis des valeurs et blabla.. Les autres sont restés à l'écouter religieusement au lieu de prendre leurs jambes à leur cou! Trop relou, le gars, j'vous dit!
Bon, je dis ça mais peut-être que dans les lycées de Paris, c'est comme ça qu'on parle et que se font les interactions entre élèves.
Bref, la fascination des camarades de Gabriel ne m'a pas convaincue.
Croyez-en mon expérience de routarde de littérature jeunesse qui en a lu des tonnes de "venue de nouveau ténébreux et fascinant".

Le vocabulaire parfois employé par l'auteur pour décrire ce monde de lycéens aisés m'a semblé un peu décalé ("web-monde" ou "prendre la fille de l'air", par exemple). J'ai même pensé qu'il était canadien.
Tout ça pour dire que j'ai eu du mal à "croire" à son cadre lycéen.

De même, Gabriel se targue de connaître sur le bout des doigts les réactions et comportements de la gent adolescente grâce à son état d'éternel adolescent et il passe à côté du ressort psychologique le plus évident dans le mobile des crimes.
Moi, qui suis nulle pour deviner le coupable dans les histoires d'enquête; là, c'était gros comme une maison.
Peut-être Gabriel a-t-il pêché par arrogance?

En outre, je n'ai pas compris le raisonnement de l'"alibi indiscutable" du personnage principal : il était dans une salle de sport de 17h30 à 18h30.
Or, la mort de la victime est située entre 18h et 19h et on nous dit qu'une demi-heure est largement suffisant pour aller de la salle au lieu du crime. Donc, ce n'est pas un "alibi indiscutable", ou alors c'était de l'ironie...

En résumé, je n'ai pas accroché même si certains éléments étaient pas mal et que le roman dégage un certain charme désuet.

A partir de 14 ans
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Arthur Ténor est un auteur que j'apprécie bien. Pour l'avoir rencontré à des salons mais aussi à me faire voyager à travers ses histoires. J'ai été contente de découvrir son nouvel univers sur les « non-mort ».

Gabriel âgé de dix-sept ans est parti faire la guerre en 1916 à Verdun, c'était une vraie boucherie, les assauts lancés ne servaient pas à grand-chose, à part, à se faire tuer. Gabriel en avait conscience, mais il ne pouvait pas reculer. L'assaut est lancé, Gabriel se lance, arrive à ne pas se faire tirer dessus jusqu'à un moment où il est bloqué. C'est sur, il va mourir ! Jusqu'à ce que le temps s'arrête. Là, apparaît « La mort » qui va lui expliquer l'état de non-mort. 2016, Gabriel est désormais très cultivé et surtout, on va retrouver un corps à côté de son tombeau familial…

J'avoue avoir eu du mal avec le concept d'être un non-mort. L'auteur n'a pas du être assez explicite car c'est en lisant que je comprenais mieux les choses. Ou alors, c'est mon cerveau qui n'a pas tout compris lors de l'explication, ce qui est fort possible.
On est pris dans l'intrigue de suite, j'avoue que je me suis posée beaucoup de questions. Ce que j'ai trouvé dommage, c'est qu'on sait le coupable très vite, un peu plus de suspense aurait été bien. On embarque avec Antoine Rochand qui est le commandant de cette enquête. À force, Gabriel connaît les adolescents et sait se faire aimer. Sauf qu'il ne s'attendait pas à ce que lui, ressente quelque chose envers certains d'entre eux.

Les indices arrivent petit à petit, Arthur Ténor nous amène là ou il veut nous mener. Son style d'écriture est simple, c'est un livre qui se lie bien. de plus, son univers est très intéressant, on veut connaître la fin rapidement. J'aime beaucoup les livres, quand on lit et que la fin se fait pressente. Gabriel est un jeune garçon attachant, il a vécu beaucoup de choses. On a le point de vue de plusieurs personnages, c'est pour cela qu'on connaît le coupable assez rapidement, mais du coup, on a des informations que les autres personnages n'ont pas.

En conclusion, un bon roman. J'ai aimé découvrir Gabriel et les personnages, l'intrigue est captivante. Malgré le fait qu'on devine facilement le coupable, l'auteur nous réserve quand même des rebondissements très intéressants surtout à la fin.
Lien : http://livres-films-series.b..
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Lors de la boucherie de Verdun en 1916, Gabriel Lambertini, 17 ans, jeune soldat profondément attaché à la vie et pourtant sur le point de la perdre, va être confronté à un choix. Il s'agit d'un pacte que la mort en personne viendra lui proposer : mourir maintenant ou vivre pour toujours ?! Devenir immortel mais à quelle condition ? Car la vie éternelle a un terrible prix, celui de ne jamais pouvoir aimer autrui sans en éprouver en retour une immense douleur. En somme, il lui est interdit d'aimer. Mais est-il seulement possible de traverser les âges et le temps sans parvenir à s'attacher à qui ce soit ? 100 ans plus tard, Gabriel est toujours de ce monde, prisonnier de son corps d'adolescent et s'apprête pour la énième fois à faire sa rentrée en classe de première dans le lycée parisien Buffon, une école qui a déjà marqué sa vie et l'histoire…

Le roman débute sur une période tragique de l'histoire relativement bien décrite qui m'a dès le départ particulièrement tenue en haleine.

Pour les élèves de sa nouvelle classe, Gabriel est fascinant. Sa manière de parler, de s'habiller, son esprit vif, sa façon de vivre… tout fait de lui « le mec » à fréquenter ! Mais lorsque l'une des filles les plus populaires de l'école est retrouvée assassinée dans un cimetière, tout incrimine Gabriel. Pour ma part, j'ai trouvé que l'intrigue devenait vraiment intéressante dès l'arrivée de l'inspecteur Rochand. le roman prend des allures de Thriller, même si l'on devine assez rapidement qui est l'auteur du crime. Dommage car les indices et sous entendus distillés au cours de l'histoire laissent peu de place au suspense… Néanmoins, le dénouement m'a vraiment beaucoup plu !

Gabriel est un être à part, trop mature pour un adolescent, mais physiquement trop « jeune » pour se faire passer pour l'adulte qui flamboie en lui. Sa longue existence n'est ponctuée que de doutes, d'angoisses et d'incertitudes, tentant de traverser les époques sans pouvoir s'attacher à quiconque. Pactisant avec ceux qu'ils détestent et repoussant ceux qu'il pourrait aimer, luttant constamment contre sa nature pour ne pas souffrir. Mais en fin de compte ne souffre t-il pas plus encore en agissant ainsi ? Qui voudrait d'une aussi longue vie sans pouvoir caresser l'espoir d'aimer un jour, d'éprouver la passion et de se faire de véritables amis ? Gabriel a beau avoir la vie éternelle on ne l'envie pas une seule seconde.

Concernant les personnages, je ne peux pas dire – hormis Gabriel – qu'ils m'aient laissé un souvenirs impérissable. Je sais bien que l'on est dans le domaine du roman jeunesse, mais j'ai néanmoins trouvé que les sentiments ressentis par les adolescents n'étaient pas suffisamment approfondies alors qu'il s'agit selon moi d'un élément clef de l'histoire ! J'aurai voulu plus de haine (de la part de *bip* ;-) ) ou de dépit, de rage peut-être… Je n'ai pas non plus cru en l'amour qu'ils éprouvent, et pourtant l'héroïne n'hésite pas une seule seconde à braver les interdits (malgré son jeune âge) pour aider celui qu'elle aime…

En bref : Un roman pour ados,presque un thriller aux accents ésotérique très original et qui sort vraiment des sentiers battus. Les pages filent sans que l'on ne s'en aperçoive…
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/le-r..
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J'ai bien aimé ma lecture (en fait j'ai adoré les premiers deux-tiers du roman, puis j'ai été déçue du changement de cap et de la fin). Il y a beaucoup de bonnes idées originales dans ce récit, mais ça se transforme finalement en enquête policière assez convenue pour laquelle on connaît depuis longtemps le coupable. C'est aussi pendant le dernier tiers du roman que les personnages commencent à ne plus agir de manière cohérente avec leur caractère décrit au départ. Donc, on n'y croit plus tellement.
En gros, c'est l'histoire de Gabriel, un jeune homme de 17 ans pendant la Première Guerre mondiale, qui a tellement peur de mourir aussi jeune qu'il fait le voeu, qui sera exhaussé, de ne pas mourir. le problème, c'est qu'il ne mourra pas du tout. le revoilà donc en 2016, avec toujours l'apparence d'un adolescent presque adulte, obligé de fréquenter le lycée pour passé inaperçu. Évidemment, il est blasé par les fréquentations superficielles et éphémères qu'il est obligé de tisser, car ne peut pas abuser les gens longtemps avec l'apparence éternelle d'un jeune de 17 ans. Cette prémisse est fort intéressante et c'est sur cela que se base la première partie du récit. Il est attiré par de vraies relations avec deux étudiants et décide de les fuir car ces relations sont vouées à l'échec et ne peuvent lui faire que du mal. Toutefois, le récit dévie à un certain moment vers une affaire de meurtre qui semble l'incriminer. Cela aurait pu continuer à être intéressant si le véritable meurtrier avait eu une quelconque crédibilité et si tout ne s'était pas mis à tourner autour de ce crime en occultant le reste. En plus, le personnage principal, à partir de ce crime, se met à agir en ado attardé (il a 117 ans!) de même que les étudiants qu'il côtoient (ils n'ont pourtant pas 11 ans, mais près de 18!). C'est dommage, ça aurait pu être vraiment plus profond et meilleur et c'était bien parti pour cela. La fin bâclée et brouillon ne donne pas nécessairement envie de lire la suite, malgré l'enthousiasme ressenti lors de la lecture de la première moitié du roman.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Non, en vérité, ce qui lui faisait regretter ce retour aux sources était la présence entêtante, polluante même, de cette fille aux yeux noisettes. Elle était devenue son obsession, une présence mentale permanente qui lui pompait littéralement le peu d'apaisement que lui apportait sa cour d'admirateurs.
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- La Mort ne pactise pas. Elle est incorruptible, indifférente, amorale. Elle accomplit seulement son ordre et rien d'autre. Pourtant, vous concernant, une exception doit être faite.
- Une exception ? Je ne comprends pas.
- Je dois vous laisser le choix de suspendre, ou non, l'ordre naturel des choses.
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- Dix-sept ans, bredouilla-t-il.
- Oui, et alors ?
- Dix-sept ans, c'est trop jeune pour mourir, tu ne crois pas ?
- Et trente-sept ? Et soixante-dix-sept ! C'est toujours trop tôt. Allez, ne crains rien. Je suis sûr que toi, t'as une bonne étoile qui veille sur toi. C'est pas ton jour, je le sais.
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Non, en vérité, ce qui lui faisait regretter ce retour aux sources était la présence entêtante, polluante même, de cette fille aux yeux noisettes. Elle était devenue son obsession, une présence mentale permanente qui lui pompait littéralement le peu d'apaisement que lui apportait sa cour d'admirateurs.
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La Mort ne pactise pas. Elle est incorruptible, indifférente, amorale. Elle accomplit seulement son ordre et rien d'autre. Pourtant, vous concernant, une exception doit être faite.
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- Je dois vous laisser le choix de suspendre, ou non, l'ordre naturel des choses.
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