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EAN : 9782367403595
295 pages
Scrineo (15/10/2015)
3.37/5   26 notes
Résumé :
1867, Londres. Orphelin âgé de treize ans, Victor London endure la triste vie des quartiers miséreux et s’évade en rêvant aux aventures d’Oliver Twist, son héros préféré.

Quand de redoutables inconnus l’enlèvent, la réalité dépasse soudain la fiction.

Dans l’Angleterre Victorienne, sciences et techniques secrètes se confrontent à la sorcellerie. Otage d’une lutte sanglante, Victor va s’efforcer de survivre et croiser une galerie de pers... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Livre reçu lors d'un échange avec Davalian.

J'ai été tellement déçue par le précédent livre que j'étais en panne sèche pour savoir avec quel livre enchaîner. Patience m'avait déjà proposé de me faire des pioches bonus à cause de ma PAL plutôt éclectique. Elle m'a donc aidée à trouver une nouvelle idée de lecture et je l'en remercie, surtout depuis le temps où j'essaye de sortir ce livre de ma PAL !! Je connais déjà cet auteur grâce aux « Héritiers de l'aube » découvert lors d'une Masse Critique avec les 2 derniers tomes reçus (et premier tome acheté suite au 2ème tome gagné). J'avais bien apprécié la lecture de cette trilogie malgré une fin un peu décevante.

Cette histoire se passe quelques années avant « Les Héritiers de l'aube » et en Angleterre, contrairement à la précédente trilogie. Par contre, certaines idées trouvées dans cette trilogie se retrouvent dans ce roman, ainsi que des liens avec l'autre série de l'auteur (« Les Haut-Conteurs »). L'auteur a placé son intrigue en 1867, au milieu des troubles géo-politiques de l'époque qu'il a ainsi inclus à l'ambiance générale. Dans cette histoire, nous suivons Victor London, jeune orphelin de 13ans, travaillant dans une workhouse et ne connaissant que la misère, malgré quelques connaissances de culture et une soif de curiosité grâce aux journaux et aux histoires qui y sont publiées. le jeune Victor n'est pas le seul personnage à avoir la parole, nous avons ainsi différents points de vue dont il n'est pas toujours évident de savoir qui est qui. D'ailleurs, le jeune Victor ne sait plus où donner de la tête, mélangeant de temps en temps la réalité à la fiction avec son héros préféré Oliver Twist. Victor se retrouve au coeur d'une guerre entre deux sociétés secrètes, l'une voulant à tout prix découvrir un curieux feu éthéré afin de régner sur le monde et l'autre voulant l'en empêcher par tous les moyens. Mais tout n'est que faux semblants autour de Victor et il ne sait donc plus à qui se fier surtout quand l'un des protagonistes lui dit de se méfier des apparences. Malgré son intelligence intuitive, Victor est encore jeune et ne connaît pas ce monde d'adultes rempli de violence et de folie... Une lecture où je me suis laissée emporter par l'histoire tant elle est intrigante et pleine de surprises car rien ne se passe comme prévu autour de Victor. Même moi, je me suis laissée abuser par tous ces faux semblants malgré une attention accrue. Pour un tome unique de 300p, l'histoire est rondement menée, on n'a pas le temps de s'ennuyer aux côtés de Victor, qui cherche la vérité au milieu de la fiction et des aventures. La fin est toute aussi surprenante que l'histoire elle-même, même si j'ai trouvé que beaucoup de détails sont restés dans l'ombre, sans doute à cause de Victor, principal narrateur, qui a la tête sur les épaules malgré son jeune âge et qui ne croit pas à tout ce que lui raconte ses kidnappeurs...

Comme vous l'aurez compris, malgré des détails restés obscurs dans cette histoire, elle a été une excellente découverte et une très bonne lecture pour effacer ma dernière déception. Malgré quelques coquilles laissés par l'éditeur comme des problèmes de découpe de mots (cord-elette, p88 / grat-ifiante, p227 / d'ex-écution, p273 / indispens-able, p279 / le revolv-er, p287) et une astérisque sans note (p205), la lecture s'est fait sans anicroche et j'avais toujours hâte de savoir ce qu'il allait advenir de ce cher Victor, même si je n'avais pas particulièrement de sympathie pour ce jeune garçon bien trop terre à terre malgré ses lectures. Si vous êtes amateurs de récits courts mélangeant faits historiques, sorcellerie et aventures, je vous conseille de découvrir ce roman et son auteur qui a l'art de raconter les aventures extraordinaires de jeunes prodiges. Pour ma part, dès que je pourrais, je lirais sans doute ses autres oeuvres puisque j'apprécie son style littéraire et son imagination qui me déroute à chaque fois. Merci à Davalian et à Patience pour cette excellente découverte.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Scrineo (même si j'ai cru que je ne le recevrais jamais, lol !) pour cette belle découverte.
J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse qui n'arrête pas une seconde. Dans l'action permanente, avec un style percutant, des phrases courtes, parfois sans verbe, beaucoup de dialogues, c'est très vivant. L'ambiance des différents quartiers de Londres est vraiment bien retranscrite, c'est juste un plaisir (enfin ça dépend où) de les découvrir au côté du petit Victor, 13 ans.
Bien sûr ce dernier fait beaucoup plus vieux que son âge dans ses réflexions et ses capacités, mais comme il est surdoué, bon, ok, on lui pardonne.
Les personnages sont bien brossés, à petits coups rapides et incisifs, puisqu'en fait ce sont les observations de Victor.
On erre comme lui au milieu de ces complots et trahisons à répétition et on se pose les mêmes questions que lui.
Alors bien sûr c'est rapide, les voyages notamment sont d'une "laconitude" confondante, mais comme à côté je peine vraiment sur un bouquin qui est à l'opposé et qui me gonfle z'in brin, bah j'ai bien apprécié qu'on n'ait que l'essentiel de l'action et de l'intrigue dans celui-là !
Le côté steampunk n'est pas tellement présent à part par les armes et engins des organisations secrètes, le reste, dans la société de tous les jours, si j'ose dire, n'est guère développé, mais ce n'est pas gênant. Juste je le signale pour ceux qui ne seraient intéressés que par cela, ils risquent d'être un peu déçus...
Bref, c'est de l'excellent roman d'aventure jeunesse, ça aurait beaucoup plu à mon fillot quand il avait 14 ans, c'est juste le genre de bouquin qu'il adorait !

(Edit : il y a quelques petites coquilles (d'édition, je pense, plus que d'orthographe). Parce que "il es", une fois dans le texte, ça fait bizarre, quand même...)
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C'est grâce à la dernière opération Masse critique consacrée à la littérature jeunesse et à Babelio que j'ai pu recevoir un exemplaire de Victor London L'ordre coruscant et je tenais à remercier les responsables de cet événement.

L'ouvrage en question s'adresse davantage aux adolescents ou aux jeunes adultes qu'aux enfants. Il est assez souvent question ici de meurtres, de torture, d'exécutions, de scènes de violence et autres épisodes inconvenants pouvant choquer les plus jeunes. le style de l'auteur est par ailleurs assez complexe ce qui risque d'en rebuter plus d'un. le narrateur est pourtant assez présent et accompagne la lecture (notes de bas de pages) ce qui pourra toutefois agacer les plus âgés.

Cette précaution posé, il faut reconnaître que ce roman est d'une grande qualité. Il serait très utile de pouvoir le partager, d'en faire le prétexte à un dialogue entres adultes et grand enfants. Les nombreuses explications et références laissées ici visent clairement à donner envie de lire les grands classiques : Oliver Twist, Jules Verne, Victor Hugo, mais pas seulement… Patrick Mac Spare nous invite à la suivre et à nous intéresser et à faire connaître le XIXème siècle.

Pour cela, il nous livre un récit haut en couleurs, riche, clairement axé sur le fantasy avec un équilibre assez remarquable entre les courants heroic fantasy et steampunk. Ce mélange d'imaginaire futuriste dans le contexte de l'époque victorienne peut rebuter, d'autant qu'il n'apporte pas grand-chose hormis la justification de quelques inventions qui servent l'intrigue d'assez loin. de manière plus générale ce choix permet également d'inscrire ce roman dans un ensemble plus vaste (l'univers créé par l'auteur dans plusieurs de ces autres romans).

Le point fort de l'intrigue reste le scénario. Celui-ci est particulièrement fouillé avec de nombreuses incertitudes. le protagoniste ne sait jamais à quels alliés se vouer et l'auteur s'ingénue à se jouer du lecteur, le laissant croire à des certitudes qui ne sont pas forcément fondées… Les personnages sont également sympathiques : nombreux, ils appuient utilement la richesse du scénario. Si certains sont assez caricaturaux, dans leur ensemble ceux-ci sont plutôt complexes. Leur capacité de nombreux d'entre eux à disparaître de manière imprévue et brutale est également bienvenue : apportant ainsi un lot de surprises.

L'histoire st assez plaisante et mêle de nombreux univers. L'essentiel de l'intrigue se déroule à Londres, ne laissant que peu de place à un voyage amenant une petite dose d'exotisme dans les dernières pages. le rythme des derniers chapitres est assez soutenu et l'on ne peu que regretter le trop peu de temps passé dans ce cadre haut en couleurs (n'en révélons pas trop).

Malgré quelques longueurs dans la phase londonienne de ce roman, nous avons affaire ici à un roman intéressant. Cela-la dit s'il n'est pas lu dans une optique de partage il pourra peine à trouver son public.
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Voici un roman d’aventure qui décoiffe…votre chapeau haut de forme. C’est surtout par son rythme haletant que l’on reste scotché au fauteuil. Embarqué en plein XIXe siècle, siècle de l’exploitation des masses miséreuses, on suit le jeune Victor, un surdoué orphelin qui ramasse des bouts de laine dans une usine. Enlevé, au sens propre, à son quotidien morose, il n’aura de cesse de regretter cette vie insipide tant les dangers extrêmes le menacent à chaque instant. C’est à la fois un véritable tableau des mœurs victoriennes, et un dérapage contrôlé vers le monde steampunk.

Je m’explique : tout d’abord nous avons, comme toujours chez Patrick Mc Spare, une immersion dans une époque de par les costumes, les ambiances, les odeurs, les lieux. On note la dichotomie entre East end (quartiers nauséabonds des travailleurs) et West end (chez les riches ). Quelques endroits typiques sont abondamment décrits : la manufacture de laine, une workhouse (lieu où sont parqués les travailleurs enfants et adultes), deux pubs malfamés, la luxueuse maison Summerfield, les grands hôtels. On en apprend à chaque page, notamment qu’il existait un metro à Londres dès 1863. Les mœurs sont montrés dans l’action : il est normal de faire travailler les enfants, de réprimer toute velléité syndicale, d’éviter de sortir la nuit si l’on craint les détrousseurs. De ne pas chiquer si l’on est une femme…

Par ailleurs, l’auteur dévie, avec le thème des sociétés secrètes, vers une ambiance « steampunk », (« steam », la vapeur, étant synonyme de progrès technique, on procède à des anachronismes). Ainsi Cosruscants et Impérieux, les deux factions rivales, rivalisent d’imagination pour se battre avec des armes ou moyens qui n’étaient pas encore produits à cette époque. Je parle cependant de « dérapage contrôlé », car l’auteur met un point d’honneur à rester dans le plausible. Un exemple : les boîtiers de transmission vocale des coruscants, que l’on peut assimiler à des téléphones ou des talkies walkies n’existaient pas mais sont vraisemblables dans l’histoire. De même pour les canots à hélice ou les masques portatifs à oxygène. Les combats sont à la fois incroyables avec tous ces gadgets, mais aussi réalistes pour ce qui est des corps à corps.

[...]

Le point fort de l’intrigue repose sur les rebondissements, plus précisément les retournements de point de vue sur les personnages. Placé à même enseigne que Victor, le lecteur ne peut que se perdre en conjecture. A priori nous savons qu’il y a le groupe de Coruscants qui enlève Victor : Charlie très habile et très intelligent, Kelly une dangereuse et déterminée jeune femme et Sourad surnommé « l’ombre qui tue ». Une galerie inquiétante, parmi laquelle on suppose que se dissimule un traître. A moins que…les informations donnée en ce sens à Victor par le non moins inquiétant Gothic soient erronées. Lui aussi prétend être un Coruscant. Tous seraient ennemis des Impérieux, dont le lecteur ne connait qu’un membre certain : le cruel comte Killgrave. A cela s’ajoute des patriotes irlandais et un tueur à gages. Pas étonnant que le jeune garçon se sente complètement dépassé.

Victor aura des choix à faire et deviendra, de simple pion, un véritable héros. L’ humanisme auquel il aspire est guidé par la bonhomie de son ami Mike, le vendeur de journaux, mais encore par sa réflexion personnelle et une rencontre décisive avec le grand Victor Hugo. En ce sens il s’agit d’un roman d’apprentissage autant que d’aventure et l’épilogue nous le confirme.

Une lecture qui donne très envie d’avoir une suite pour profiter encore de cet univers si particulier. On serait ravi d’y replonger. A noter : la couverture est absolument magnifique, rien que pour ça, on craque sur ce livre.
Lien : https://lireetclaire.wordpre..
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Victor London est un jeune adolescent de 13 ans, orphelin, qui vit dans l'east end, le quartier pauvre de Londres. L'histoire se passe en 1867. Victor est un garçon très intelligent, doué, gentil, qui prend exemple sur son idole Oliver Twist. Quand un jour son avenir va basculer suite à la rencontre de personnes mystérieuses appartenant à des organisations secrètes, Victor va devoir apprendre à affronter le danger et tenter de sauver le monde.
Ce livre a tout pour me plaire : un auteur francophone, une maison d'édition que j'aime énormément, le lieu : Londres, j'ai toujours eu une faiblesse pour l'Angleterre, et l'époque victorienne.

L'auteur met en place de nombreuses références à la culture de l'époque : auteurs tels que Victor Hugo, mise en marche du premier métro de Londres en 1863, et quelques nouvelles machines à vapeur. Cet aspect permet d'ailleurs d'intégrer une ambiance steampunk, entre les armes et accessoires des personnages, ou encore par le fog (brouillard de Londres).

Cependant, j'étais un peu inquiète de me plonger dans ce livre, car j'avais testé déjà la plume de l'auteur dans les hauts conteurs (série co-écrite avec Oliver Peru), que j'ai malheureusement abandonné deux fois . Et j'ai eu de nouveau cette difficulté à m'accrocher au style de Patrick McSpare, et je ne comprends pas pourquoi. Car en soi, le rythme est fluide, il y a plusieurs dialogues, le langage est accessible…. mais son écriture n'arrive pas à accaparer mon attention complète. J'ai donc fait de nombreuses divagations durant ma lecture et je n'ai pas apprécié l'histoire à sa juste valeur.

Je tiens tout de même à insister sur le fait que l'auteur a de superbes idées qui poussent les lecteurs adolescents à s'intéresser à de nombreux sujets de l'Histoire, que ce soit dans cette saga, les Hauts conteurs ou encore les Héritiers de l'aube. Ses nombreuses références culturelles rendent ses récits fantastiques intéressants.
Je vous recommande donc tout de même ce roman, même si je n'arrive pas à définir pourquoi je n'accroche pas au style de l'auteur…
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Depuis toujours, comme en un rêve
Nous forgeons nos actes au talent
Et, puisque l'existence est brève
La traversons en nous jouant
De l'élégance du désespoir
Des échos d'un lointain passé
Nous offrons sens au dérisoire
Passons la vie à l'inventer
Comme les contes et les fées
Se parent des plus beaux atours
Notre mélancolique légèreté
Accompagne la fin du jour

(Chanson d'adieu pour un Coruscant).
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- Enfin... C'est inconvenant ! Une femme ne chique pas...
- Si j'étais un vieux marin, trouveriez-vous ce loisir inconvenant ?
- Hem... Non, peut-être pas... Parce que...
- Parce que l'idée d'un vieux marin en train de chiquer vous paraît normale. J'ai donc une solution. Voyez-moi comme un vieux marin.
- C'est absurde ! Comment pourrais-je...
- De manière très simple. En fermant les yeux et en m'imaginant doté d'une barbe blanche, d'une casquette et d'un visage plein de rides.
- Mis à part qu'en relevant mes paupières, c'est toujours vous que je verrai.
- Alors, appelez-en à vos capacités d'auto-suggestion... et laissez-moi chiquer tranquille ! intima Kelly en crachant à deux mètres un jet de tabac brun.

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- Je travaille pour l'avenir de l'humanité. Bâtir un monde meilleur exige des sacrifices.
- Oui... Celui des autres, de préférence.
- Le destin d'un chef est de commander, non de périr.
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Victor réalisa qu'il se retrouvait dans une situation habituellement réservée aux héros de romans. Mais la réalité se révélait moins exaltante. Ici le mystère n'avait rien d'amusant ou d'excitant. Il s'entourait d'une promesse de mort dont les personnages de fiction se moquait éperdument, de par leur immortalité de papier. Victor, lui, était fait de chair, de sang et de vie. Une vie précieuse qu'il ne voulait pas perdre.
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Au-delà des apparences, l'âme humaine se déchiffrait donc moins aisément que les titres des journaux.
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Videos de Patrick McSpare (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patrick McSpare
Conférence Fées et autres créatures violentes ou séduisantes ? enregistrée aux Imaginales 2018 Avec Patrick McSpare, Sara Doke, Estelle Vagne et Fabien Cerutti
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