Ce tome 17 inédit au Japon est intégralement consacré à la vengeance de Cobra contre Salamandar qui a rassemblé ses anciens coéquipiers pour aller lui foutre sa pâtée !
4e épisode :
La team Cobra en mode Mission Impossible s'empare du baron de la drogue El Rodez pour prendre sa place à la grande réunion des Pirates de l'Espâce (qui sous l'égide de Salamandar recrute désormais dans la voyoucratie d'en haut : politiciens, financiers et patron voyous)
5e épisode :
La team Cobra toujours en mode Mission Impossible infiltre avec succès la station casino de la Guilde qui comme par hasard ressemble furieusement à l'Etoile Noire ! Et première vision image une fois entrée ? Un florilège de bimbos des années 1980 tirées de
Métal Hurlant, de 2000AD et des couvertures SFFF de l'époque… Il est génial ce
Buichi Terasawa, surtout qu'en plus Cobra déambule de table de jeux en tables de jeux avec les bandages de l'homme invisible et le costard de James Bond.
A l'image de Tarbeige, Salamadar est protégé par un champ de force. Il va falloir l'obliger à en sortir, et Cobra a la bonne idée de lui offrir de combat de catch du siècle en prenant la place de la superstar El Skyman en affrontant le terrible Cadango, l'empereur du catch clandestin… C'est champagne !
6e épisode :
Dans le train à destination de Los Begas, Cobra doit protéger Miral Judo, la papesse de l'Eglise Elrad, d'une succession d'assassins tous sortis de la saga James Bond (Donald « Red » Grant, Mr. Wint & Mr. Kidd, Trictrac) avant de tomber sur une supervilaine à la DC/
Marvel Comics… Cobra s'en sort de justesse : Dog n'aura pas cette chance (sniff)…
La Guilde a essayé déclencher une guerre de religion entre chrétiens et elradistes : Cobra est persuadé que Salamandar est en vie et derrière la tentative d'enlèvement de Miral Judo, et s'est donc tout naturellement qu'il l'accompagne à Elrad en tant que garde du corps
7e épisode :
Cobra faire la connaissance de l'archevêque Sir Rachid (mdr !) et la prêtresse Sophia (version black de la bimbo Caroline
Munro). Il a quelque chose de pourri au royaume de la religion, et Cobra doit vite esquiver les dangers au volant de sa Lotus Esprit (l'auteur poussant le vice jusqu'à reprendre le clin d'oeil de Naomi dans "L'Espion qui m'aimait") avant de découvrir que les 20547 statues de la déesse Sid placées en orbite un peu partout dans la galaxie sont des armes de destruction massives… (je ne saurais dire si l'auteur a emprunté cela à son pote
Shotaro Ishinomori ou s'il a passé à la moulinette 2 ou 3 récits jamesbondiens)
Pour sauver l'humanité, Cobra doit affronter la Tête du Conquérant (un classique de la culture horrifique asiatique) tout en retournant contre le big boss adverse son plan en inculquant aux déesses de Sid le fameux « cogito ergo sum » (remember "Wargames").
Buichi Terasawa vend la mèche quant à la véritable identité de Salamandar. J'ai longtemps pensé qu'il s'agissait d'un retour au pays de Dark Vador, parce que le samouraï spatial tout de noir vêtu c'est un peu quand même et puis je me suis dit que le mangaka est plus malin que ça et j'ai fait fonctionner mes petites cellules grises… le croissant de lune asymétrique du boucher Date Masamune, le détournement du mon de Clan Takeda (déjà usité pour la Division Ruine dans "Goldorak"), le casque du tristement célèbre Oda Nobunaga et tutti quanti... Et si en faisant la synthèse des seigneurs de la guerre du Sengoku Jidai le mangaka avait constitué un führer nippon ?
Pour finir notez ici que contrairement à la série Pumpkin et Budd semble échapper à la vindicte des Pirates de l'Espâce, et qu'ici papesse Miral Judo n'a rien à voir avec Dominique Royale : il faudra attendre le récit intitulé "La Porte Dorée" pour spoiler…