Dans cet ouvrage, l'auteur nous parle des jugements et des étiquettes sociales qui nous bouffent l'existence et que nous collons de manière consciente ou non contre les autres, mais aussi contre soi même. Vous savez celle que les autres ont posé sur nous et que nous avons acceptés parfois sans broncher et parfois en nous rebellant. L'auteur nous parle des mécanismes du jugement, qu'est ce qui produit cela, pourquoi certains jugent t'il les autres plus facilement que d'autres...
J'ai pas mal apprécié ce livre car l'humain éprouve un besoin de tout classifier afin de ranger les choses et de garantir un sentiment de sécurité parfois illusoire. Même dire : "Il faut beau aujourd'hui." est un jugement.
L'auteur nous donne quelques conseils afin de moins juger même si celui-ci avoue que son bouquin est plein de jugements. Un livre qui sera complémentaire aux quatre accords toltèques car du jugement s'écoule la pensée et de la pensée la parole. : Tu es laide ! Tu es moche ! Tu ne fais pas assez de sport ! qui peuvent parfois mème souvent blesser. Cependant, chose intéressante, les jugements jugent ceux qui les font, pas ceux qui sont jugés.
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Apprenons donc à répliquer aux étiquettes des autres de manière différente, en évitant la soumission ("oui tu as raison") ou le combat ("tu n'as pas le droit de me dire ça !"). De façon plus concrète, une réaction constructive, exempte de jugement consiste à reformuler le point de vue de l'interlocuteur et d'y apposer son propre point de vue, si possible avec un message-je. C'est un outil connu sous le nom d'apposition. La reconnaissance de l'avis de l'autre est une marque de respect à son égard. Cela apaise les tensions et évite que la communication ne tourne au conflit pour savoir qui prendra le dessus.Le but n'est plus de marquer un point sur l'autre ( comme c'est la cas lorsqu’on cherche la meilleure répartie), mais de mener la conversation sur les rails du respect. Apposer c'est placer côte à côte alors qu'opposer c'est mettre face en face. Par exemple,notre conjoint nous traite d’égoïste. L'apposition donne: " J'entends que tu me traites d’égoïste. Je suis peiné d'entendre cela" ou encore "j'entends que tu es touché par quelque chose que j'ai fait et qui t'as déplu, De quoi s'agit-il ?". Cette dernière version traduit notre volonté de poursuivre notre communication sur des bases respectueuses. Elle ouvre le champs de la discussion par une question
Expérience faite, les étiquettes qui occasionnent le plus de dégâts sont les jugements de valeur ("c'est bien" , " c'est mal") et les jugements moraux, c'est à dire ceux qui n'énoncent pas explicitement une valeur mais qui y font référence ("tu es paresseux" car chacun sait que ce n'est pas bien d'être paresseux).
Aussi étrange que cela puisse paraitre, lorsque nous jugeons quelque chose ou quelqu'un, nous ne parlons pas d'eux mais principalement de nous même.
On retrouve cette thématique dans la plupart des spiritualités: juger nous éloigne des autres, nous place dans un univers de dualité régit par la souffrance.
Pourquoi jugeons-nous autant si cela induit des conséquences aussi désastreuses ? Cela doit forcément présenter quelque avantage, le plus manifeste étant sans doute de nous rassurer.
TÉLÉ JOUVENCE
Des couleurs dans votre Vie
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? Comment utiliser la pensée positive? avec Yves Alexandre Thalmann
Ouvrage : Je Positive 2.0 aux Editions Jouvence
Interview réalisée par Carole Rinaldi