Le grand chasseur

La quatrième de couverture nous annonce :

« En voyage au Groenland pour des raisons professionnelles, la narratrice est contrainte de prendre temporairement ses distances avec une relation amoureuse qui la bouleverse »

Nous allons incontestablement au Groenland. Une sorte de Groenland de carte postale, avec ses traditions, ses chasseurs de phoque, sa culture séculaire. Mais comme la narratrice y va pour des raisons professionnelle, qu'elle fait des lectures dans des centres culturels et assimilé, c'est du tourisme très rapide, parce qu'elle n'a pas trop le temps. de même que la présentation du contexte, histoire, littérature etc. On peut trouver maintenant tout cela sur Internet en trente seconde. Pas de véritable plus value du livre. Qui est de toutes les façons dans une sorte de bien-pensance assez lourde. Enfin, à mon avis.

Quand à la relation amoureuse, elle m'a semblé très floue, pas très entraînante. Là aussi on sentait une sorte de séries de normes sur ce que doit être une histoire d'amour selon les règles du temps.

Une lecture très décevante pour moi, je n'ai pas vraiment ressenti de nécessité à rééditer ce livre.

Je ne savais trop à quoi m'attendre en ouvrant ce roman, trouvé sur une table dans une de mes librairies favorites de Montréal. L'écriture est légère, évocatrice. Elle dessine un pays nordique à travers les brouillards, les montagnes abruptes et la glace. On découvre le peuple qui l'habite. C'est beau. L'autrice vient s'y perdre pour oublier un amour, pour s'en défaire. Mais le veut-elle? le peut-elle. Par moment, la traduction m'a semblé imprécise. Mais cela n'a pas entamé mon plaisir. Beaucoup aimé.