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4,02

sur 4674 notes
Ce roman m'a laissé dans un profond malaise.
Non pas que cela me gêne qu'il y ait chez Karine Tuil, au moment des prix littéraires, un certain opportunisme à surfer sur la vague Me too et a exploiter des thèmes très attractifs pour les lecteurs comme les relations entre la presse et le pouvoir ou entre les femmes et le pouvoir.
Non pas que le style journalistique et peu littéraire de l'auteure soit réellement rédhibitoire, car le livre est plaisant à lire et n'entraîne aucune lassitude.
Ce qui me gêne réellement, c'est le message que porte l'auteure.
Certes, elle a parfaitement le droit de choisir le point de vue de la famille du violeur, une famille très bourgeoise, cultivée, habituée à côtoyer les puissants et à fabriquer l'opinion.
Elle a également toute liberté pour choisir sa victime, une jeune fille juive qui a raté son bac, timide fille de profs, peu habituée aux festivités mondaines ( cela reste malgré tout très cliché !!!).
Sans nul doute, il est difficile de naviguer dans ce qu'on nomme désormais la zone grise du consentement.
Mais pour moi, il est impossible d'accorder le bénéfice du doute au violeur. Mila a effectivement été violée, et si Karin Tuil lui reconnaît le droit au procès, elle la réduit à une fontaine de larmes qui pourrait agacer plutôt que de susciter l'empathie du lecteur.
  Alors quel est son message ?
Si la jeune fille est pétrifiée par la peur, si elle ne se défend pas bec et ongles, si elle ne hurle pas... Alors elle est responsable, car le jeune homme de bonne famille ne peut deviner qu'une femme puisse résister à son charme.
Cette ambiguïté est insupportable et insultante.
Le chapitre final est révoltant : Alexandre a fait fortune dans une start-up en inventant une application qui permet à chacun d'avoir des relations amoureuses sans risques. Quel cynisme !!!
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Jean Farel est un célèbre journaliste et chroniqueur politique. Il est présent sur les ondes et le petit écran depuis plusieurs décennies. Les personnalités politiques préfèrent le savoir de leur côté plutôt qu'hostile. Etre présent sur son plateau est en effet un gage de visibilité, mais mieux vaut ne pas s'y prendre de « coups de griffe »… Ce Jean Farel vieillissant est encore talentueux. Il est prêt à beaucoup de compromissions et de coups bas pour sauvegarder son image et sa place.*
Claire Farel, l'épouse de Jean, est une essayiste connue et engagée sur des combats féministes.
Leur fils Alexandre est un étudiant brillant. Son esprit de compétition lui permet aussi de finir des trails difficiles en des temps très honorables.

Mais cette famille n'est pas si exemplaire qu'elle le montre. Jean Farel entretient une liaison extra-conjugale, Claire a fini par l'imiter et s'apprête à le quitter, tandis que le compétiteur Alexandre se remet doucement d'un pétage de plombs.
Un grave évènement fera tomber les masques, avec des effets ravageurs pour chacun d'eux, et bien sûr des dégâts collatéraux…

Les rapports de domination, en particulier entre hommes et femmes, constituent la thématique centrale de ce roman.
On ne peut pas lui reprocher de coller autant à l'actualité par simple opportunisme tant le propos est fouillé. La description de l'appareil judiciaire est parfaite, et les personnages sont remarquablement bien présentés, avec leurs forces et leurs faiblesses et la mise en évidence de leurs propres contradictions.
L'écriture est en outre claire, précise et agréable.

En résumé, il s'agit d'un excellent roman qui invite à réfléchir.

___

* hors sujet : Jean Farel a beaucoup des défauts du speaker PPDA mais l'auteure ne lui fait cependant pas donner de fausse interview (Castro), ni publier sous son nom des livres écrits par d'autres payés à cet effet. Rappelons qu'il y a quelques années, le monsieur fut accusé de plagiat d'une oeuvre ancienne peu connue et oubliée, hormis d'une personne qui avait su retrouver une phrase recopiée mot pour mot dans cet ancien livre… Parfois des nègres littéraires se vengent d'indélicatesses de leur commanditaire en faisant savoir qu'un extrait du livre qu'il ont écrit pour lui a été recopié d'un autre (extrait qu'il y avaient placé à l'insu de leur client et prétendu auteur).
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Harcèlement et agression sexuels ont le vent en poupe, et constituent une grande source d'inspiration garante de succès dans une société en proie à une véritable crise sexuelle. Néanmoins, Karine Tuil, à travers son récit, ne prend pas parti, ne juge pas, et décrit admirablement la complexité de conclure sur la réalité d'un non-consentement, face aux dires respectifs d'une prétendue victime et d'un prétendu coupable. Surtout, au fil de ce procès, se dévoile une violence bien plus profonde, bien plus intime, qui force le lecteur, comme les jurés sans doute, à s'interroger sur qui sont les vrais coupables.

Un roman captivant, très bien écrit, très psychologique, qui a largement mérité les prix reçus !
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Jean Farel est un journaliste politique, parti de rien, sans diplôme, sans relations, il a gravi tous les échelons. Égocentrique, narcissique, obsédé par son image, vaniteux, belliqueux, omniprésent à l'écran, il guette chaque matin, dans son miroir, sa dégénérescence programmée. À son âge, malgré les audiences correctes, il entre dans une zone de turbulence et s'accroche à son siège convoité et éjectable. Il vit depuis dix-huit ans une double vie avec Françoise une femme belle, cultivée, généreuse, une grande journaliste. Son intérêt pour Claire, son épouse, est circonscrit à la vie familiale, son mariage est une vitrine sociale et rien d'autre. Il s'autorise de temps à autre une aventure avec quelques femmes beaucoup plus jeunes, mais depuis l'affaire DSK, il a toujours peur de se retrouver piégé, ou victime d'une dénonciation calomnieuse. Une plainte va bientôt être déposée pour viol, par contre lui, mais contre Alexandre son fils.

Le mérite principal de ce roman est d'être d'une actualité brûlante. L'affaire Weinstein, le poids des réseaux sociaux, MeToo, BalanceTonporc, les femmes osent parler, elles commencent à dire ce qu'elles avaient caché pendant si longtemps, les agressions sexuelles, les attouchements, le harcèlement. le temps du silence et de la honte est passé. Je suis donc heureux de voir que les lycéens ont choisi d'honorer ce roman, comme une reconnaissance de la violence faite aux femmes.

Cependant, ce récit m'a mis mal à l'aise, non pas à cause du sujet traité, bien au contraire, mais dans la façon dont Karine Tuil s'en est emparée, comme une impression qu'elle a choisi la facilité en mettant en scène un jeune homme de bonne famille accusé de viol. La première partie est laborieuse et assez convenue, les personnages sont trop caricaturaux, les situations aussi. le milieu de l'audiovisuel avec ses coups bas, la pression pour rester en haut des sondages, une vie exposée, les règlements de compte, la sexualité débridée, l'impact des réseaux sociaux, bref rien de bien original.

La seconde partie, entièrement consacrée au procès est beaucoup plus intéressante. L'auteur a la sagesse de laisser la parole aux témoins, aux avocats et je dois reconnaître que tout sonne juste. Karine Tuil met bien en avant la différence de ressenti entre l'agresseur et la victime, la distorsion entre les discours engagés sur les violences faites aux femmes et les réalités de l'existence quand vos intérêts personnels sont en jeu.

Malheureusement, le dernier chapitre vient gâcher cette bonne impression. Pourquoi avoir choisi une fin aussi fade ?
Je pense que ce sujet aurait mérité une autre approche plus humaine, moins froide, seul le personnage de Mila parvient à nous émouvoir. Dommage.

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J'avais été emballé par la lecture du précédent livre de Karine Tuil. J'attendais avec impatience son nouvel ouvrage. Par le hasard dans mon planning, ce livre vient juste à la suite de celui de Mazarine Pingeot. Les deux romans ont quasiment le même sujet mais heureusement, la manière de l'aborder est différente.

Là où « Se taire » se plaçait du point de vue de la victime pour nous narrer une histoire de viol, « Les choses humaines » décide plutôt de tourner la caméra du côté de l'accusé. le roman est composé de deux parties. Dans la première, tous les personnages de la famille nous sont présentés. On découvre leurs passés, leurs quotidiens et leurs caractères. On est donc en pleine immersion lorsque le drame survient. le talent de narratrice de l'auteure fait une nouvelle fois merveille quand il est question d'entrer dans la vie des gens. Elle sait parfaitement singulariser l'humanité de chacun de ses protagonistes.

Dans un second temps, on assiste au procès. le texte devient alors un échange de preuves et d'arguments afin de convaincre le jury. Lors de ces face-à-face, l'auteure en profite pour mettre en lumière les travers de notre société, concernant les relations hommes/ femmes. La misogynie, le paternalisme, le complexe de supériorité, l'ensemble des obstacles à l'égalité se révèle au fil du processus judiciaire.

On pourrait reprocher à Karine Tuil de saupoudrer, comme d'habitude, son texte d'une multitude de thèmes qu'elle traite parfois de façon superficielle. On pourrait aussi regretter que l'histoire tourne un peu en rond sur la fin et a tendance à se répéter. Mais globalement, avec son style toujours maîtrisé et efficace, ce roman m'a tenu de bout en bout. Il met en scène des acteurs d'aujourd'hui pour analyser notre monde actuel avec ses travers et ses préjugés. Cette lecture aussi utile que captivante nous confronte à nos propres jugements et aiguise notre regard sur la société.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Quand la fiction dépasse la réalité, où quand la réalité rattrape la fiction. Voilà mon ressenti, un brin désappointée, je ne m'y attendais pas faisant à priori plus confiance au choix des lycéens qu'à leurs ainés dans le désignation du lauréat de leur prix, ici le Goncourt 2019. le mouvement me too en était encore à ses débuts mais ceci explique sans doute cela. Depuis des"affaires" ont éclaté en pagaille, stars incontournables et indéboulonnables du monde de l'audiovisuel, politiques, sportifs, artistes, écrivains ont fait l'objet de poursuites judiciaires et la une des médias.
Découvrant ce roman 3 ans après sa parution je reste songeuse, bien sur concernée par le sujet mais peu ou pas par les protagonistes , un journaliste adulé par le public qui "s accroche au micro,", une femme féministe essayiste et leur fils , un jeune homme intelligent et brillant , un trio qui va être rattrappé par les affaires et le scandale. le pouvoir, les relations, l'argent rien n'y fera ...
Karine Tuil surfe sur la vague, elle le fait avec talent mais un opportunisme patent même si elle n'est pas la seule à profiter de l'air du temps .
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C'est le premier livre de Karine Tuil que je lisais.
Le sujet n'est pas facile et terriblement d'actualité.
Jean et Claire se sont séparés après une vingtaine d'années passées ensemble. Ils sont tous les deux très médiatisés, Jean en tant que célèbre journaliste politique et Claire pour ses engagements féministes. Ils ont un fils, Alexandre, particulièrement brillant et poursuivant ses études aux USA. Claire a retrouvé une vie de couple auprès d'un professeur juif, Adam, après qu'il ait quitté sa femme et ses filles. Jean mène une double vie depuis des années auprès de Françoise et n'a jamais été fidèle à Claire.
Un soir, leur vie à tous les trois va basculer. Alexandre va emmener Mila, la fille d'Adam, dans une soirée. Sous l'emprise d'alcool et de drogue, et suite à un pari débile avec des amis, il commettra l'irréparable.
Pour lui, Mila était consentante. Pour Mila, c'était un viol et elle n'a pas osé s'opposer à Alexandre par peur, car il était en possession d'un couteau. Les impacts de cet acte sur la vie de Mila et d'Alexandre seront énormes, mais la déflagration sera également sans commune mesure sur leurs proches. Bien sûr, les réseaux sociaux déverseront leur haine et lors de l'instruction et du procès, la vie de chacun sera épluchée sans limite, jusqu'aux détails les plus intimes.
Un sujet pas facile et une situation difficile à vivre pour toutes les personnes impliquées. Les personnages ne sont pas tous sympathiques, certains ont même un comportement exécrable, mais le sujet amène à réfléchir...
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Tout le monde connaît les parents d'Alexandre Farel, jeune étudiant brillant à Stanford. Son père présente une émission politique très regardée, sa mère écrit des essais féministes. Mais Alexandre est accusé du viol d'une jeune fille. C'est là que deux ressentis s'affrontent, jusqu'au procès. Pour Alexandre, il y avait consentement, pour Mila, la jeune fille, traumatisée, il y a eu viol.
L'écriture des deux premières parties, qui présentent les personnages, ne présente aucun intérêt notable… le style qui consiste à aligner des faits à propos de chaque personnage avec une grande platitude m'a laissée assez effarée et inquiète de la suite. Ajoutons à cela que les protagonistes n'éveillent aucune identification ni compassion et ne montrent que des aspects assez odieux. Heureusement la troisième partie consacrée au procès s'avère plus intéressante à lire tout en ouvrant quelques perspectives et sujets de réflexion, mais je me suis tout de même demandée pourquoi ce roman avait soulevé autant d'enthousiasme…
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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"Il y a toujours trois versions à une histoire, la vôtre, la mienne, et la vérité".

Dès les premières pages du roman, le sexe et la tentation sont au centre du saccage, tels des déclencheurs de la dégringolade et assimilés au pouvoir abusif, à la violence.

La médiatisation est au coeur du roman, et donc le "paraître" et "l'image" sont essentiels et n'opposent aucune discréditation sociale.

Paris, 2016, Jean journaliste politique adoré du public et Claire essayiste féministe universaliste, forment un couple de pouvoir à la stabilité construite. Leur fils Alexandre étudie dans une prestigieuse université américaine.
Façade et faux-semblants, la "vitrine" compte plus que tout.
Une accusation de viol va tout pulvériser.

Engrenage infernal, honte, humiliation, dévastation, ravage...
Une tragédie sociale à l'heure de l'affaire Weinstein, des hastags #metoo et #balancetonporc.

Nul n'est à l'abri de la violence du monde contemporain.
*
J'ai aimé les deux précédents romans de Karine Tuil ainsi que celui-ci.
Roman contemporain percutant, dérangeant, puissant ; librement inspiré de "l'affaire de Stanford" en 2016.
*
"La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime". Victor Hugo.
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Et bien j'ai aimé, beaucoup aimé alors que je commençais cette lecture avec le sentiment qu'une fois de plus j'allais être déçue..... Je m'attendais à un récit tranché, une sorte de mise en accusation et finalement l'auteure expose objectivement les faits, une sorte de constat des relations humaines, des choses humaines.

Karine Tuil scinde son roman en trois parties très distinctes : en tout premier elle installe les personnages : Claire, la mère, la petite cinquantaine, écrivaine essayiste, Jean, le père, 70 ans, journaliste dans l'audiovisuel, leur fils Alexandre,  25 ans, brillant étudiant ainsi que ceux qui gravitent autour d'eux : amant, maîtresse (couple très libre), relations, dans un contexte privilégié faisant la part belle à l'image et à l'estime de soi, aux relations professionnelles assez hypocrites basées sur leur utilité. C'est le portrait d'une famille à qui tout réussit, en apparence, mais on sent une certaine tension qui monte lorsque Jean et Alexandre, après avoir chacun eu une relation sexuelle avec une partenaire, commencent à se poser la question de ce qui c'est réellement passé.

Puis vient le temps du dépôt de plainte de Mila, 18 ans, la fille du nouveau compagnon De Claire : elle accuse Alexandre de l'avoir violée lors d'une soirée à laquelle il l'avait entraînée la veille, lui nie. La machine policière se met en route, l'auteure basculant la famille Farel dans ce qui va devenir peu à peu une machine destructrice du bel édifice qu'ils avaient construit réduisant à néant image, réputation et avenir. 

Vient ensuite le temps du procès : Karine Tuil nous place en situation de juré et je craignais que cette partie devienne une longue procédure ennuyeuse et technique et finalement je me suis installée sur le banc des jurés, j'ai écouté les témoignages, les réquisitions des avocats pour non seulement me faire ma propre opinion mais aussi avoir une réflexion sur ce qu'est le consentement, sa formulation. Elle a su garder la distance nécessaire pour ne pas influencer le lecteur et pour cela il faut de la subtilité, de la maîtrise afin de laisser le champ libre à la réflexion.

Pour qui ne fréquente pas les bancs d'un tribunal, on peut être surpris par l'étalage des vies, des actes dans les moindre détails, ici la pudeur, la dissimulation n'ont pas cours. Il faut se mettre à nu, révéler ce qu'il y a de plus intime, de plus caché révélant parfois à leurs auteurs des pans de leur personnalité qu'ils n'avaient pas imaginé.

Je sais que Karine Tuil a assisté à des procès dans ce genre d'affaires pour restituer le plus fidèlement possible le déroulement, les témoignages, les contradictions, les différentes interprétations possibles jusqu'aux réquisitoires des avocats qui peuvent faire jusqu'au dernier moment pencher la balance par leur éloquence.

J'ai trouvé particulièrement réussi la façon dont chacun réagissait aux événements en fonction de son passé, de sa position, de ses intérêts en particulier la différence qu'il existe dans un avis sur une affaire publique et quand celle-ci vous touche personnellement.

C'est un roman qui nous fait nous poser les questions sur cette fameuse zone grise où rien n'est vraiment dit sur l'acceptation d'une relation sexuelle et c'est en cela que l'auteure réussit parfaitement son récit c'est qu'elle ne donne pas vraiment de réponse. A nous de juger. Chaque lecteur va se faire sa propre idée, sa propre réflexion, ne distillant qu'ici ou là quelques éléments complémentaires, indices, qui peuvent faire pencher d'un côté ou de l'autre la balance, apportant ainsi de l'eau au moulin du doute.

Elle réussit à ne jamais prendre position, restant totalement dans cette zone d'incertitude sur ce qui c'est réellement passé : chacun à sa version, avec souvent et c'est ce qui est le plus troublant les mêmes mots mais interprétés d'une façon différente. Il faut lui reconnaître un réel talent pour traiter d'un tel sujet, sans tomber dans la caricature, rester dans la distance, dans la justesse de ton.

Il y a le fond mais aussi la forme : grâce à son écriture, l'auteure transforme un fait de société en un roman de réflexion passionnant, jamais moralisateur, avec une tension palpable jusqu'au bout. 

C'est le genre de roman dont on ressort avec des questionnements à la fois sur notre fonctionnement mais aussi sur le fonctionnement de ce qui constitue notre Société. Il s'agit souvent d'une question de nuances, de sens. Il pourrait presque être qualifié d'étude sociétale, peut-être caricaturale pour certains aspects des personnages mais nécessaires pour mettre en évidence l'impact des actes sur les vies humaines.
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