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Thorgal tome 25 sur 41
EAN : 9782803614141
48 pages
Le Lombard (28/07/1999)
3.87/5   229 notes
Résumé :
"Moi, je m'appelle Jolan. J'ai douze ans et je vais mourir". C'est sur cette phrase renversante que débute "Le Mal bleu". Le fils de Thorgal est atteint d'un mal incurable et sa peau est irrémédiablement teintée de taches bleues. Baîllonné et ligoté, il attend la mort en se tordant de douleur... Thorgal a cinq jours devant lui pour tenter de sauver son fils et sa famille d¹une mort certaine. Le royaume de Zhar lui réserve alors bien des surprises...
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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A partir de maintenant, j'attaque les albums que je n'ai lus qu'une seule fois. C'est presque une redécouverte car je n'en ai plus beaucoup de souvenirs.

Et j'ai bien apprécié cet épisode, bien plus que le précédent. Rien à voir avec une quelconque résonance du mal bleu qui affecte nos héros avec notre détesté covid-19, je pense. C'est peut-être parce que, pour une fois, les crétins maléfiques qui cherchent habituellement des noises à Thorgal sont absents. La famille affronte un ennemi autrement plus vicieux que n'importe quel dieu ou monstre, une sorte de peste bleue, douloureuse à rendre fou.
Il y a bien un prince qui tente d'user de son charme sur Aaricia et qui mettra tout le monde en une quarantaine définitive quand il comprendra de quel mal ils sont atteints. Il y a aussi son jumeau, exilé dans les marais au sein d'une communauté de nains rejetés pour leur forme, et spolié de son héritage princier. Bref, le fond classique est là.
Mais pour une fois, la raison l'emporte globalement sur la brutalité, ce qui donne à cet album une tonalité optimiste envers le genre humain à laquelle Thorgal ne nous a pas habitués.

Une lecture divertissante, qui prône aussi le droit à être différent.
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Ce 25ème tome commence de manière assez dramatique puisque Jolan, qui est le narrateur dans cet album, annonce qu'il va mourir.
Il revient ensuite sur l'album précédent (ce qui peut sembler un peu abuser dans un album qui ne fait déjà que 48 pages), avant d'expliquer comment il s'est retrouvé dans cette situation désespérée.
En arrivant dans le pays Zhar, il a en effet été mordu par un rat auprès d'un cadavre et a contracté le mystérieux mal bleu qui le condamne à mourir dans d'atroces souffrances.
Commence alors une course contre la montre au cours de laquelle Thorgal part à la recherche du mage Armenos dont la légende dit qu'il serait capable de guérir le mal bleu.

Cet album de Thorgal est assez original car pour une fois, c'est le bien qui triomphe et un prince égoïste évolue pour le bien de son peuple, j'ai donc bien aimé cette fin positive avec également le petit clin d'oeil final sur les chagrins d'amour.


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Lire "le mal bleu" en pleine épidémie de Covid19, est-ce que c'est punk ?
Je ne sais pas, mais en tout cas la sauce n'a pas pris.
J'ai déjà eu l'occasion de le dire : Van Hamme et Rosinski (enfin, surtout Van Hamme, pour le coup) ne s'expriment jamais mieux que sur un arc narratif de plusieurs tomes qui prend le temps de développer une intrigue originale.
Dès qu'ils reviennent sur un one shot, ils ont tendance à "en foutre partout", tout en optant pour une intrigue simpliste, d'autant plus que l'exploit doit tenir sur 48 pages serrées.
Là, on arrive vraiment à un point où ce souci devient problématique. Peut-être aussi parce qu'on est au tome 25 et que l'un et l'autre ont moins d'allant qu'au départ, ce que l'on peut comprendre.
Une histoire poussive, aux airs de déjà-mille-fois-vu, des jumeaux interchangeables à la pieuvre géante des marais et au sage sur la montagne qui a le remède au problème, des rebondissements tellement serrés les uns derrière les autres que Rosinski, l'un des meilleurs "narrateurs" de la BD à ma connaissance, en plus de ses talents de dessinateur intrinsèques, commence vraiment à avoir du mal à suivre.
Mais là, en plus, on commence à avoir de gros problèmes de cohérence.
- Cohérence du personnage d'abord : au début, Thorgal est sur une île de rêve, féconde et pacifique, qu'il vient de débarrasser d'un tyran et d'une déesse tueuse. On lui propose d'en devenir le Roi, il refuse, c'est logique avec le personnage, mais il n'est dit nulle part qu'on veut l'obliger. Il pourrait rester en paix sans histoire avec sa famille bien aimée, puisque c'est son rêve depuis le début (et comme on l'a vu dans les tomes précédents, par ses imprudences il a déjà failli faire tuer sa famille plusieurs fois), mais au lieu de ça, il va retourner risquer sa femme et ses deux gosses sur une coque de noix, sans savoir où il va. Et tristement, les trois obéissent... Et quand il les met à nouveau dans une merde noire avec cette maladie, à aucun moment ils ne lui en veulent. Faudrait savoir Thorgal ! Ta famille tu l'aimes ou tu veux la voir crever ?
- Cohérence à l'intérieur du scénario ensuite : le jumeau laissé pour mort a été recueilli par une tribu de nabots sauvages quand il était bébé, mais c'est ledit jumeau qui a appris aux nabots à se battre ! Le mal bleu est mortel et incurable, donc on met les malades dans un canyon dont ils ne peuvent pas sortir, avec un système compliqué de grue, tout ça pour que, quand ils n'en peuvent plus de souffrir, ils montent sur un rocher pour se faire cribler de flèches et abréger leur agonie. C'est beau, hein. Mais ce serait pas plus économique de les exécuter directement, dès qu'on voit les premiers symptômes ? Et des trucs comme ça, y en a toutes les cinq pages.
Quand c'est pour se mettre au service d'un scénario bien foutu et original, les incohérences sont pardonnables si elles ne sont pas trop nombreuses. Mais quand le scénario lui-même est creux comme une calebasse, on frise la correctionnelle.
Malheureusement, le talent de Rosinski et les paysages de mangrove, si sympathiques soient-ils, ne parviennent pas à sauver la situation, bien trop compromise par un Van Hamme au plus petit de sa forme.
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Petite surprise lors de l'ouverture de ce tome : pour la première fois, un tome de Thorgal est raconté à la première personne. Et ce narrateur est Jolan qui nous résume l'épisode précédent et quelques éléments biographiques, le tout servi avec un peu de drama. L'idée est bonne, il faut le reconnaitre même si j'ai surtout eu l'impression que ça permettait de remplir trois planches. Puis l'histoire débute et, à nouveau, j'ai eu l'impression qu'elle était le moyen de se débarrasser de personnages afin de recentrer la série sur la famille de Thorgal au sens strict .
Bref, la famille se retrouve au centre d'un nouveau drame qui est, cette fois, plus original que dans les tomes précédents même si la dynamique reste très très très classique dans son développement. le final est un peu grand-guignolesque mais on a vu pire.
Pleine de bonne volonté, je passerai sur les incohérences pour conclure en disant que si ce n'est pas un des bons tomes, ce n'est pas non plus un des plus mauvais même si je trouve que les Thorgal sont plus convaincants quand ils se déclinent en arc narratifs plutôt qu'en one-shot.
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Cet album est raconté par Jolan : « Moi, je m'appelle Jolan. J'ai douze ans et je vais mourir. » (p. 3) Jolan a été mordu par un rat et une marque bleue s'étend sur tout son corps. Aaricia est également atteinte. Thorgal part à travers un étrange royaume pour trouver le remède qui sauvera les siens et toutes les victimes de l'étrange épidémie bleue.

Cette aventure est loin d'être l'une de mes préférées. le schéma classique péripétie-dénouement est ici trop simpliste et l'univers créé autour de cette intrigue n'est pas vraiment original. Toutefois, les dessins sont toujours superbes.
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critiques presse (1)
BulledEncre
28 octobre 2013
Un tome au déroulement et à l’ambiance surprenants.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
La bêtise des gens ne connaît pas de limites devant la peur de ceux qui sont différents.
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Depuis des siècles, le peuple de Zhar croit que les nains portent malheur, et tous les enfants atteints de nanisme étaient chassés impitoyablement. Ceux qui survécurent se réfugièrent ici, dans la forêt engloutie, où ils s’organisèrent petit à petit en une société primitive.
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p.21.

- Viens, tu vas comprendre en voyant le rocher de la délivrance ! Lorsque la souffrance devient trop forte, sachant leur fin inexorable, les malades au stade le plus avancé se hissent sur ce rocher quand le soleil de l'après-midi commence à décliner.
- Et alors ?
- Alors ? Regarde là-haut. C'est l'heure. L'heure de la délivrance. Une fois par jour, les amis du prince Zarkaj, et parfois le prince lui-même, après un bon déjeuner, viennent ici exercer leur adresse au tir à l'arc. Ainsi, tout le monde est content. La noblesse s'amuse et ces malheureux cessent de souffrir.
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p.17.

- C'est un rustre. Adroit et courageux. Je l'admets. Mais il ne sera jamais qu'un vagabond sans fortune. Tu mérites mieux que cela, Aaricia. Ta fille ne m'a-t-elle pas dit que tu étais née princesse ?
- C'est la vérité. Mais le seul mérite que j'en aie est d'être née, justement. Comme toi, le seul mérite que tu aies à être prince est d'avoir pour père le roi de ce pays. Thorgal, lui, c'est par sa vaillance et sa droiture qu'il a conquis la seule noblesse qui compte à mes yeux : celle du cœur.
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p.14.
Les princes, les chefs et les rois sont rarement des modèles de générosité, Aaricia. Ces richesses qui t'entourent sont probablement le fruit de la sueur et de la souffrance de tout un peuple.
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