La vie rêvée des chaussettes orphelines

Après un bref passage par l'Angleterre, Alice, une jeune américaine, débarque à Paris pour tenter de se reconstruire. Ses tocs, ses crises d'angoisse laissent deviner qu'elle a vécu un drame par le passé. Elle réussit malgré tout à décrocher un emploi dans une start-up qui a pour objectif l'idée pour le moins originale de créer une application afin de réunir les chaussettes orphelines. Au contact de ses nouveaux collègues plutôt farfelus, va-t-elle réussir à se débarrasser des barbelés qui l'emprisonnent ?
Résumé ainsi, avec sa couverture bleue et jaune pétard et son titre "cucul la praline", ce roman avait tout l'air d'appartenir à la catégorie que je déteste, celle des "feel good books". Fan de polars noirs et thrillers glauques, je me demande encore quel hasard l'a glissé entre mes mains ?

Ma lecture terminée, je ne sais toujours pas si on peut le classer parmi les livres qui font du bien mais en tout cas, je trouve qu'il cache bien son jeu. Je l'ai trouvé tellement plus profond qu'il n'y paraît. Chaque phrase admirablement pensée et écrite rendent l'écriture de Marie Vareille fort agréable à lire, échappant ainsi au style "gnangnan" qui caractérise souvent ce style de romans. J'ai aimé le savoureux mélange, entre la cocasserie des débuts de cette start-up déjantée et les émotions qui se dégagent de l'histoire au fur et à mesure que le passé se dévoile, mais aussi l'alternance de texte classique avec les extraits du journal intime d'Alice. L'auteure évoque le thème de la famille, celle que l'on a et celle que l'on peut se créer au cours de la vie. Comment ne pas être émue par l'amour de ses deux soeurs unies face à une mère totalement égoïste ? Pendant que l'une se bat pour avoir un enfant, l'autre tente par tous les moyens de réaliser son rêve de jeunesse.

Sans hésitation, je classe ce roman surprenant parmi mes coups de coeurs de l'année. Je lui accorde même un 20/20, la qualité du fond musical qui accompagne la lecture ayant mis au second plan la "love story" à laquelle il était difficile d'échapper.

J'ai lu laborieusement au début ce.livre de Marie Vareille dont j'avais beaucoup entendu parler. Chose faite , la fin m'a laissée sans voix tant j'ai.été surprise de ce rebondissement auquel je ne m'attendais pas une.seconde.
Ce livre parle de.depression,.de relations entre soeurs, de solidarité mais aussi d'usurpation d'identité. Mais le tout est bien ficelé et aussi psychologique que passionnant.

Mais comment se fait-il que ce livre n'ait pas croisé mon chemin plus tôt !?
J'ai adoré l'histoire, les personnages, le mode de narration … tout en résumé ! C'est une lecture vraiment facile, qui se dévore plutôt qu'autre chose, avec des alternances passé / présent qui rendent l'ensemble hyper dynamique.
On se doute bien que quelque chose s'est produit entre le passé et le présent et on a envie de savoir quoi. Souvent ce genre d'attente peut se révéler décevante quand on découvre au bout du compter de quoi il s'agit ... Mais ici pas du tout : la surprise fut de taille pour moi et n'a fait que donner une dimension supplémentaire à ce livre que j'appréciais déjà beaucoup jusque là.

Alice franco-américaine, la trentaine, a fuit vers Paris en abandonnant toute trace de son passé et en tentant de surmonter ses irrépressibles crises d'angoisse. Obligée de trouver un travail pour payer son loyer, la voici employée d'une improbable start-up, Everdream, dont le fondateur s'est donné pour mission de réunir les chaussettes orphelines éparpillées de par le monde. Mais dans cette nouvelle vie qu'elle voulait vierge de toute trace, quelques collègues et amis vont petit à petit faire tomber les barrières qu'elle a érigées entre elle et le monde.

Je restais sur une petite déception avec Marie Vareille, ayant lu tout récemment Désenchantées et ne l'ayant pas apprécié autant que j'aurais souhaité. Heureusement une pioche de ce livre dans ma PAL m'a donné l'impulsion nécessaire pour le sortir de ma bibliothèque et je n'ai pas regretté une seconde, me voici réconciliée avec cette auteure ! Je ne sais quel tour de magie ou quel talent à nous brosser le portrait d'Alice Marie Vareille a mis entre ses pages mais il ne m'a pas fallu plus que quelques chapitres pour être totalement accro à ce roman. Comment ne pas aimer et avoir envie de protéger Alice, qu'on sent si fragile, qui semble cacher tant de qualités derrière un abord volontairement froid et distant, qui a tant de mal à fonctionner, brisée par un passé dont on ne sait encore rien ? L'auteure entremêle avec talent l'histoire d'Alice tout juste débarquée à Paris et son journal intime il y a quelques années alors qu'elle habitait Londres et était en couple et obsédée par sa volonté de fonder une famille et de tomber enceinte.

Je crois que tout simplement ces Chaussettes orphelines offrent le dosage parfait entre drame, récit familial, humour et une petite touche de romance qu'on voit venir à petits pas mais qui est très finement amenée et sans cliché. Je m'attendais à un roman un peu trop feel-good pour réellement me plaire et j'ai finalement été surprise par le talent de l'auteure à nous faire croire à son histoire et à brosser le portrait de personnages plus vrais que nature. Je me suis passionnée pour l'enfance d'Alice et de sa soeur Scarlett, petite fille mal aimée par sa mère qui la néglige et lui préfère systématiquement sa soeur, adolescente rebelle prête à tout pour faire enrager son entourage et enfin star du rock en devenir animée par sa seule volonté de réussir. le lien très fort entre les deux soeurs qui s'aident et se comprennent malgré toutes leurs différences sonne particulièrement juste et j'ai tourné les pages à toute vitesse pour savoir la suite de leur histoire. Mention spéciale également aux pages pleines d'humour sur la start-up parisienne dans toute sa splendeur avec locaux extravagants, concept fumeux et séminaire d'entreprise farfelu : l'auteure se fait et nous fait plaisir avec beaucoup d'humour et quelques pages bien vues qui égratignent gentiment le petit monde branchouille des entrepreneurs de la tech. Allez seul petit bémol dans ce roman que j'aurai dévoré sans jamais être déçue, la fin, un peu trop à l'eau de rose pour moi, comme c'était d'ailleurs déjà le cas dans Désenchantées : après un roman qui tient toutes ses promesses et se révèle finalement plus profond et moins cliché qu'il n'y paraît, j'ai trouvé qu'il était un peu dommage que tout se résolve aussi bien et dans un tel bonheur sans plus un nuage.

Un roman que j'ai commencé sans conviction mais qui a été un vrai plaisir de lecture, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant été emportée dans un livre au point de regretter qu'il ne compte pas plus de pages. Une lecture plaisir sans jamais être gnangnan ou too much, un roman distrayant et bouleversant à la fois, bref une vraie bonne pioche qui me réconcilie totalement avec Marie Vareille dont je vais derechef choisir un autre titre pour le mettre dans ma PAL. A découvrir si vous ne l'avez pas encore fait !

Au début, je pensais qu'il s'agissait d'un livre de “chick-lit” (« chick-lit » ou encore « chick-litterature », littéralement « l'écriture de poulette » qui désigne un roman humoristique à l'intrigue sentimentale écrit par une femme pour un public féminin) puis l'intrigue s'est révélée bien plus profonde.

On suit le parcours d'Alice, une jeune femme un peu perdue dont on comprend que sa vie lui échappe. Elle arrive à Paris après avoir vécu à Londres et cherche désespérément un travail. Elle trouve un emploi dans une start-up dont le patron a un talent particulier pour faire faillite. La narration alterne le présent d'Alice avec son journal intime tenu quelques années avant. Jadis mariée, tentant de tomber enceinte, Alice est à présent une célibataire rongée par la crainte de s'engager sentimentalement.

Peu à peu, on apprend à connaître ce personnage si renfermé et on en comprend les raisons.

Le roman nous présente peu de personnages mais ils sont tous attachants : les collègues d'Alice, ses nouvelles connaissances sur Paris et les anciens amis dont nous pouvons lire la correspondance.

Plus qu'une histoire de femme, c'est une histoire de famille. Aux premiers abords, on l'ignore. Il faut bien attendre 200 pages pour le comprendre, mais ce long début fixe un cadre très agréable à découvrir.

L'intrigue est très bien bouclée et Marie Vareille distille indice sur indice sans qu'on s'en aperçoive. A la fin, on se rend compte que “Mais oui ! Tout colle !”.



Entre comédie, chemin de vie, bout de tragédie et suspense, le roman de Marie Vareille est une lecture très divertissante.

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Nous sommes nombreux à devoir gérer ce problème de chaussettes orphelines non ? Perso, je pense que la machine à laver s'en nourrit, et la mienne est particulièrement gourmande !
Mais ici, bien sûr, il ne s'agit pas que de chaussettes, il s'agit plutôt des duos inséparables, des âmes jumelles, qui, parfois, se perdent...
Ce livre est émouvant, triste, il prend aux tripes, et on pourrait bien laisser échapper quelques petites larmes. Ce livre est tendre, drôle, et plein d'espoir.
Bref, une petite fenêtre de vie !

Alice prétend aller bien mais ce n'est pas vrai ... Sans somnifère, elle ne dort pas. Elle souffre de TOC et est régulièrement victime de crises d'angoisse. Elle fuit un passé douloureux et tente de se protéger en érigeant des barrières entre elle et les autres. Pourtant, elle rêve d'une nouvelle vie, une vie normale... Elle vient de débarquer à Paris où elle espère pouvoir repartir à zéro.
Contre tout attente, Alice décroche un job dans une start-up dirigée par Chris, PDG fantasque et dont le but est de réunir les chaussettes orphelines partout à travers le monde. Et si c'était un premier pas dans la bonne direction ...
Les personnages sont vrais et attachants. On se laisse emporter par l'histoire. On rit, on pleure. L'écriture est drôle et sensible à la fois. Belle découverte.
Ce livre est un « Fucking Good Plan » !

J'aime beaucoup les romans publiés par les éditions Charleston, car ils mettent toujours en avant des portraits d'une femme, souvent fortes et courageuses, prenant leur vie en main. "La vie rêvée des chaussettes orphelines" est le premier livre de Marie Vareille que je lis et j'ai beaucoup apprécié cette lecture.

Alice, américaine, vit à Paris depuis quelque temps. En France, elle espère tourner la page et repartir à zéro, oublier. C'est alors qu'elle trouve un emploi dans une jeune start-up dont l'objet est de réunir les chaussettes dépareillées du monde entier et de retrouver leur double. Surprise par l'activité de l'entreprise, elle se laisse charmée par l'équipe. de toute façon, elle n'a pas le choix, il lui faut un emploi au plus vite même s'il n'est pas à la hauteur de sa qualification. Alors, elle se lance.
Une vie nouvelle s'ouvre. Paris est une ville pleine de charme. Les rencontres sont exceptionnelles. Mais le passé n'est jamais bien loin, et des souvenirs bien enfouis refont surface.

Le récit est construit en alternant deux périodes : 2011 en Angleterre et 2018 en France.
En 2011, Alice est installée à Londres avec son époux. On découvre son histoire au travers son journal intime, une histoire qui remonte le temps et dans laquelle elle parle de son mari, sa famille et son désir d'enfant.
En 2018, Alice vit à Paris, seule. Son passé est encore très présent. Des troubles et des crises d'angoisses envahissent son quotidien. Sa vie se trouve bouleversée le jour où elle est embauchée par Chris. Ses nouveaux collègues, Jérémy, Reda et Victoire, sa nouvelle amie Soranya font ainsi parties intégrantes de sa nouvelle vie.
Et puis, il y a Scarlett, sa soeur, qui lui manque beaucoup.

Il n'est pas possible d'en dévoiler plus. Je peux juste préciser que j'ai vraiment adoré cette histoire dans laquelle je me suis laissée entraînée au fil des pages. J'ai été prise d'affection pour Alice, si sensible, si touchante. On a envie d'en savoir davantage sur son passé et comprendre les raisons de son mal-être.
Si, au départ, le sujet un peu fou des "chaussettes orphelines" nous laisse croire que l'on s'embarque dans une lecture plutôt humoristique, il n'en ai rien. Même si certaines scènes sont drôles, le récit est bien plus profond. Et l'alternance des deux périodes donne du rythme au récit. Personnellement, je n'ai pas vu le temps passé.

C'est l'histoire d'une vie, d'une famille, du renouveau. C'est aussi un récit sur l'amitié et l'entraide.
L'auteure m'a transporté avec douceur dans une histoire touchante avec un retournement final surprenant.
Je serai bien restée un peu plus longtemps dans le monde d'Alice.
Lien : http://labibliothequedemarjo..

Après avoir passé un très bon moment avec « Là où tu iras j'irai », j'ai eu envie de plonger dans un autre roman contemporain de Marie Vareille. Mon choix s'est orienté vers son petit dernier dont le titre me faisait plutôt sourire… Cependant, le résumé indiquait clairement un changement d'ambiance par rapport au livre précédent ! En effet, les vacances et les quiproquos ont laissé place à une atmosphère plus sérieuse avec un drame qui a complètement changé la vie d'Alice, l'héroïne. Depuis, elle est en proie à plusieurs crises d'angoisses, à divers TOC, à des insomnies, à des prises de médicaments importants et à un rejet total d'autrui. Durant les premiers chapitres, on sent vraiment que la jeune femme ne va pas bien et qu'elle se trouve dans une impasse, à ruminer ce passé qu'elle tente de fuir par tous les moyens… On n'est pas du tout dans un cadre feel-good : Alice pleure souvent, elle est très froide et refuse toute aide. Les thématiques abordées sont également difficiles. Dès le début, on apprend par exemple qu'elle a tenté d'avoir un enfant avec son mari, mais que c'était quasiment impossible, malgré plusieurs tentatives et l'aide de la science… Ce sont des passages qui m'ont remuée ! Ce combat a rongé Alice et a créé beaucoup de tensions dans son couple néanmoins, cette mère en devenir se cache bien de nous dire ce qu'il s'est passé… Or, on la sait seule, loin de son pays d'origine et avec des secrets qu'elle espère avoir laissé sur un autre continent ! A-t-elle perdu son bébé ? Où est le mari ? Qu'en est-il de sa famille ? Que fuit-elle ? le lecteur va se poser énormément de questions et va progresser avec curiosité…

Pendant longtemps, je me demandais où l'auteure voulait en venir, car l'histoire stagnait. Ainsi, j'ai mis du temps à rentrer dans cet ouvrage, d'autant plus que les réponses tardent réellement à arriver… (Même si je reconnais avoir deviné le secret d'Alice vers la moitié du livre et que cela m'a estomaquée !) Cela dit, malgré l'absence de rebondissements ou le rythme calme, la lecture n'est pas désagréable pour autant ! Grâce à une alternance entre le journal intime d'Alice narrant son passé et sa narration au présent, je n'ai pas eu la sensation d'ennui. J'ai surtout été touchée par la jeunesse de la trentenaire, notamment dans sa relation avec sa soeur, Scarlett. Non désirée par ses parents, cette dernière a toujours été mise de côté, rabaissée et non soutenue malgré tous ses efforts. Ces scènes de vie m'ont énormément émue car, en dépit de ce rejet constant, la petite Scarlett a toujours été déterminée à réaliser ses rêves. Sa force, elle la tire de son caractère, mais surtout de l'encouragement de son aînée. J'ai été bouleversée par la puissance de cet amour fraternel que l'on va découvrir au fil des chapitres. Cela prend vraiment aux tripes ! Aux côtés de ces deux soeurs, on sourit, on s'émeut, on a la larme à l'oeil et on espère… La romancière a réussi à provoquer chez moi une pluie d'émotion avec ce tandem !

Ce titre est rempli de sentiments, d'humour (de temps en temps), de sujets sensibles qui sont brillamment retranscrits (acceptation de soi, jugement des gens qui nous entourent, échecs à surmonter, difficultés de concevoir un enfant, etc.) et d'humanité. La psychologie des personnages principaux est très bien développée, si bien que l'on ne peut qu'être touché. Nul doute que le lecteur va s'attacher à au moins l'un des protagonistes… Saupoudrez ces bons éléments d'une légère touche de romance ainsi que d'un brin de folie (surtout avec cette entreprise de chercheurs de chaussettes orphelines) et vous aurez le nouveau roman de Marie Vareille ! Ce fut une lecture profonde qui me donne envie de découvrir encore d'autres ouvrages de l'auteure, qu'importe le genre ou l'ambiance…
Lien : https://lespagesquitournent...

C'est bon, c'est tendre et drôle !
J'aime bien de temps en temps m'enfiler un roman qui fait du bien, avec des bons sentiments, des personnages humains, dans les méandres des vacheries de la vie!
Les héroïnes de celui-ci, Alice et Scarlett, m'ont emmenée dans leurs aventures et j'ai aimé, comme beaucoup d'autres lecteurs il semble...
Un p'tit bouquin chamallow, mais pas trop quand même, juste ce qu'il faut....