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Pour du dépaysement, en voilà un de certain. Je ne m'attendais pas à avoir du plaisir à lire cette histoire qui commence à remonter le temps de quelques centaines de millions d'années avec une machine qui utilise la relativité décrite par Einstein, et essentiellement l'espace-temps à 4 dimensions. le court raisonnement n'est pas si idiot car en fonction de la vitesse de la lumière le temps peut se contracter, de la pure science-fiction. le coeur de l'histoire d'aventures nous place avec toutes sortes d'espèces de dinosaures (la fin du livre donne une sommaire description de plusieurs de ces bestioles). Au lieu d'avoir une classique chasse à l'éléphants avec des lions et des hyènes, nos lascars doivent combattre ces monstres antédiluviens. Tout comme à l'aller, pour faire démarrer cette machine à remonter le temps Henri Vernes ne s'embarrasse pas de détails compliqués. Il suffit d'appuyer sur le bouton bleu, le rouge étant pour revenir. Mais une fois dans le crétacé, il faut revenir au XXe siècle, et, là, problème, la machine est naze. Pour Henri Vernes, ce n'est pas ennuyant du tout, il fait apparaître une soucoupe volante de la patrouille du temps (une autre saga). Cela pourrait paraître loufoque, genre Monty Python, mais, pas du tout, on continue à lire sans gêne. Bref c'est un bon divertissement.
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« Que Michel de Ghelderode (1898-1962) soit une des hautes pierres émergeantes […], qu'il soit pour certains le plus grand dramaturge depuis Shakespeare, ne nous occupe ici qu'en vertu des rapports que ses Contes Crépusculaires entretiennent avec le théâtre, avec son théâtre.
[…] Ghelderode est un homme de décors. […]
[…] Pour qui connaît l'homme, ses tics, ses goûts, ses itinéraires, il n'y a pas à douter. Voilà le montreur de marionnettes qui, las de tirer anonymement les ficelles, bondit sur la scène […] ; il voudrait fuir, mais les murs du décor se sont refermés sur lui, et le voilà prisonnier des phantasmes qu'il a créés. Presque damné...
[…] « ... le conte, m'écrivait Ghelderode, a une valeur de confession, dans mon cas, et qui a bien lu ces récits sait tout de mon âme, si lisible, si désarmée devant le Mystère, au seuil de l'univers métaphysique. » (Henri Vernes)
« […] Ceux qui m'ont connu savent que j'apprécie tout ce qui s'éclaire par le sourire de la Folie. […] » (Michel de Ghelderode, le jardin malade)
« […] Il existe d'extraordinaires crachats, montés des profondeurs – marbres, métaux, émaux, huiles saintes, gemmes ; d'admirables, pour peu que le soleil veuille luire dessus. Mais il y a longtemps que l'astre de Josué s'est détourné de moi, qui suis un type dans le genre du vieux Job.
[…] » (Michel de Ghelderode, L'odeur du sapin)
0:00 - L'écrivain public
30:02 - Générique
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Bandes sonores originales : Pavlina Roscakova and Denis Bango - Improvisation 3 | Swelling - Night I | Haunted Me - Clearing At The End Of The Path | Hinterheim - Catch the rain
Improvisation 3 by Pavlina Roscakova and Denis Bango is licensed under a Attribution-NonCommercial-ShareAlike License.
Night I by Swelling is licensed under a Attribution License.
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https://www.freemusicarchive.org/music/Haunted_Me/Humming_Ghost/Haunted_Me_-_02_-_Clearing_At_The_End_Of_The_Path
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