Mon exemplaire des Vieux Clowns diffère de celui-ci (mais je ne suis pas arrivé à l'ajouter sur ma page). Il n'est pas du même éditeur (Ed: CRATER : création -art-théatre-écriture-recherche) et n'est pas suivi de la même pièce.
Dans mon exemplaire, qui est en fait une revue bimestrielle (juillet/août 95 pour être précis), la deuxième pièce est : "LES PARTITIONS FRAUDULEUSES" :
Une pièce en quatre actes pour cinq personnages.
Quatre actes, quatre lieux.
_ L'ÉCOLE : avec le 1er de la classe ; le cancre ; la petite fille aux nattes ; le petit boucle...
_LE BUREAU : avec Mireille (secrétaire terroriste) ; Denise (secrétaire allumeuse) ; Georges ; le patron et l'homme désemparé.
_L'AMOUR : (seulement 2 comédiens) Jean et Eva.
_LE BISTROT : avec la patronne ; le vieux ; l'homme à la salopette ; la baronne.
Sur scène, le même comédien change donc de peau au fil de la pièce. Ça donne par exemple :
Le cancre qui devient Georges, qui devient Éva (en travesti) et qui devient enfin l'homme à la salopette.
Cette pièce m'a laissé un avis mitigé , les parties école et amour, ne m'ont pas emballé plus que ça.
La partie boulot, du genre plutôt piquante, égratigne l'entreprise, l'administration, les standardistes ainsi que l'attente et le mépris auxquels nous pouvons être confrontés. (si si, ça arrive :-)
La partie bistrot et son final arrosé est jubilatoire.
Mais attention, ici, pas de feel good. A la sortie de ce bar, l'ambiance est plutôt maussade... comme une mauvaise cuite.
PETITS BOULOTS POUR VIEUX CLOWNS :
3 vieux potes clowns se retrouvent bien des années plus tard au casting d'une audition.
3 clowns pathétiques, aussi désespérés que désespérants, dans une version de "je t'aime moi non plus".
Dans un premier temps... la joie des retrouvailles, puis chacun voulant obtenir le rôle, une compétition sans limites va rendre la compagnie Explosive...BOOM!!!
MATEI VISNIEC, Roumain, enseignant dans son pays, y écrivait des pièces mais était constamment censuré par les responsables culturels Roumains.
Il demandera l'asile politique à la France, fin 80 et obtiendra la nationalité française en 1993.
Il a été récompensé depuis par plusieurs prix littéraires et théâtraux, aussi bien en Roumanie, qu'ici en France.