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sur 212 notes
Les personnages sont attachants, Lady Anne, la révoltée et l'astucieuse, Thaddeus le héros ténébreux, ...L'intrigue met du temps à se mettre en place puis l'action arrive, fini le huis clos, la sortie des jeunes à la recherche de nourriture donne du souffle à l'histoire. Mais la fin qui n'en est pas une, car il s'agit d'une saga qui va se poursuivre, laisse une impression de narration mal maîtrisée, inachevée, rien n'est réglé, il faudra retrouver les personnages pour savoir ce qu'il va se passer après la pestilence...C'est comme nous en fait, on sait pas trop non plus vers où on va...Belle résonance de la fiction dans le réel...
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Je suis assez mitigée concernant ce roman... J'aime beaucoup les polars de Minette Walters (surtout les premiers que j'ai trouvés vraiment haletants et avec un ton bien particulier, différent des autres auteurs du genre). Mais je crois qu'elle n'est pas aussi à l'aise dans le roman "historique", peut-être parce que c'est son premier de cette catégorie. Beaucoup l'ont déjà écrit ici, cela manque sérieusement de contexte, on ne s'y retrouve pas entre les Normands, les Saxons et les autres, pourquoi des Français sont-ils régisseurs de domaines du Dorset, que se passe-t-il ailleurs en Angleterre pendant ce temps...enfin bref, un peu frustrée de ne pas avoir appris grand-chose sur l'histoire anglaise de cette époque. On me répondra que je n'ai qu'à chercher des renseignements, mais j'apprécie quand je lis un roman dit "historique" de constater que l'auteur a pris la peine de se documenter pour situer son action et donner des repères aux lecteurs un peu ignares comme moi !
Pour en rajouter une couche dans les reproches, j'ai trouvé Lady Anne vraiment extraordinaire, à tel point que c'en est presque incroyable : à l'âge de 14 ans, sortant du couvent, elle a réussi à prendre l'ascendant sur son (horrible) seigneur de mari et à rallier tous les habitants du domaine à ses idées derrière le dos du mari en question. Alors, pour sûr ses idées avancées en matière d'asepsie, d'instruction des masses laborieuses et d'hygiène de vie sont tout à son honneur, mais j'ai du mal à croire qu'elle ait réussi à imposer tout cela aussi facilement en ces temps où l'obscurantisme des esprits l'aurait fait condamner comme sorcière rien que par ses paroles "hérétiques" (par exemple quand elle explique que ce n'est pas Dieu qui apporte la pestilence pour punir les péchés, la maladie frappe indistinctement bons ou mauvais chrétiens). Bref ce côté trop parfait m'a agacée par moment. Par contre je veux bien croire qu'il y ait eu des seigneurs comme Sir Richard, inculte, noceur et violent, sautant sur tout ce qui porte jupon et engrossant allègrement les servantes ou autres jouvencelles se trouvant sur son chemin, la contraception ayant encore beaucoup de chemin à faire à l'époque. Heureusement, là encore, Lady Anne veillait !
J'en ai fini des récriminations, passons maintenant à ce qui m'a plu, et ce n'est pas un aspect négligeable. Et d'abord, j'aime l'écriture de Minette Walters, je la trouve agréable, fluide à lire, ses chapitres ont la bonne longueur et alternent agréablement entre les différents aspects de l'histoire : notamment à partir du moment où le protégé de Lady Anne, Thaddeus, quitte l'enceinte protégée de Develish avec cinq adolescents un peu turbulents, tous fils des serfs chefs du village. Ils ont eu le tort de se laisser entraîner dans des jeux pas vraiment catholiques par la jeune Eleanor, fille de Sir Richard et Lady Anne, et dans l'église qui plus est ! Pour leur sauver la mise et leur apprendre un peu la vie, Thaddeus les emmène en quête de nourriture, car la disette se profile au domaine. On suit en parallèle leur quête dans la région dévastée par la pestilence et l'évolution de la situation au manoir, où les serfs désoeuvrés tentent de combattre l'ennui et où Eleanor sombre dans la psychose. On la déteste, mais on ne peut s'empêcher de la plaindre un peu aussi : depuis que son père est mort devant les murs du domaine, son épouse ayant refusé de le laisser rentrer au risque de contaminer ses gens, plus personne ne lui accorde d'attention. Il lui faut donc attirer les regards sur elle à coup d'outrances et de provocations, ce qui la fera passer pour encore plus sotte qu'elle n'est.
Ces deux récits alternés donnent davantage de rythme au roman, j'y suis mieux rentrée à partir de ce moment-là et je suis arrivée assez vite à la fin. Bien sûr, j'espère une suite, mais je l'espère aussi plus travaillée, avec une psychologie des personnages affinée et plus crédible. En attendant, je retrouverai avec plaisir Minette Walters dans son registre habituel.
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Belle surprise que Les dernières heures, premier roman historique de Minette Walters.
Le Moyen-Âge n'est pas la période qui m'intéresse le plus et les ravages causés par la peste encore moins. Si je me suis décidée à lire ce roman, c'est uniquement à cause de sa jolie couverture et de quelques bonnes critiques publiées sur Babelio.

Ainsi, bonne pioche que ce premier tome d'une saga historique tout ce qu'il y a de britannique. En effet, le roman est « traditionnel » et ne renouvelle pas du tout le genre. Cependant il est très bien écrit, il y a du suspense, des rebondissements et les personnages sont pour la plupart attachant (il faut quand même quelques salauds et quelques garces pour donner du piment !).

J'espère que Minette Walters ne mettra pas trop de temps à écrire la suite car il me tarde de découvrir le destin de Lady Anne et de Taddheus.

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J'attendais la sortie de ce livre en poche avec impatience !

Je n'ai pas l'habitude de lire des romans se déroulant au Moyen Âge et avait donc hâte de me plonger dans cette lecture pour en découvrir un peu plus sur l'époque.

L'épidémie ayant frappée la région oblige les serfs de Develish à vivre confinés sur ordre de lady Anne (tiens tiens, finalement c'est également d'actualité). Cette promiscuité peut peut-être les protéger de la maladie, mais va très vite être pesante pour tous. le confinement semble être novateur puisque très peu l'ont décidé. Lady Anne qui a choisi cette solution est une femme bien sous tous raports (trop parfaite ?), très compréhensive avec ses serfs, leur ayant permis d'être éduqués et de s'enrichir. J'ai bien sûr envie d'y croire, mais je doute qu'il y ait eu ce genre de seigneurs au Moyen Âge.

Nous découvrons dans le roman l'omni-présence de la religion (même si elle est dénoncée et moquée par certains). La plupart des gens croyaient d'ailleurs être frappés par la maladie à cause de leurs péchés ou par manque de foi envers Dieu.

J'ai été intriguée par la présence de très nombreux Français à l'époque et la facilité qu'avaient les seigneurs (apparemment) à passer de l'anglais au français et inversement, mais nous n'en savons pas plus dans le roman (je vais me lancer dans quelques recherches).

Concernant l'histoire en elle-même, je l'ai lue avec plaisir, même s'il est vrai que les personnages peuvent être un peu caricaturaux. Je me suis tout de même laisser prendre au jeu et ai passé un agréable moment lecture.
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Minette Walters est autrice de polar mais pour cet ouvrage elle s'attaque à un nouveau genre la saga historique. Je ne connaissais pas sa plume et j'ai donc pu la découvrir grâce à une masse critique privilégiée de Babelio que je remercie ainsi que les Éditions Robert Laffont pour cet envoi.
Tout d'abord je trouve l'objet livre magnifique, cela n'est que mon humble avis, j'ai donc eu envie de me plonger dans cette histoire d'autant qu'elle est recommandée par Kate Mosse. Nous voilà transportés en 1348, où les propriétaires de domaine ont tous pouvoirs face à leurs serfs et les femmes soumises à leur rôle d'épouse et de mère. Au domaine de Develish, les choses sont un peu différentes, Lady Anne la maîtresse est instruite grâce à une enfance dans un couvant, elle sait lire, écrire mais a aussi des connaissances en matière de santé et hygiène, elle va alors imposer à son époux Sir Richard sans qu'il s'en rende compte, des changements dans la gestion du domaine pour améliorer les conditions de tous. Non comprise de sa fille, qui elle recherche l'affection mal placée de son père. Alors quand Lady Anne fait le choix de laisser son époux hors du domaine en quarantaine, les choses changent. Develish va devenir autonome et avant-gardiste, un serf, Thaddeus va alors devenir intendant.

Un fresque historique qui nous apporte pourtant peu d'information sur la vie à cette époque car nous restons la majorité du temps dans ce domaine de Develish qui vit en avance sur son temps. J'ai apprécié qu'il n'y ait pas de romance dans ce livre et que les femmes soient des personnages forts. L'envie de liberté est omniprésente et est le but de tous au domaine. L'écriture est fluide, il y a malgré ce presque huis-clos plusieurs rebondissements qui nous font tourner les pages sans ennui.

Une suite est à venir mais je ne pense pas me laisser tenter même si je ne regrette pas cette lecture ce ne fut pas un coup de coeur et j'avoue avoir des difficultés dès lors qu'il y a plusieurs tomes, mais si vous aimez les sagas historiques, je vous la conseille
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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J'ai découvert ce roman par hasard quand je suis passée au rayon livres en faisant mes courses. En lisant sur la 4ème page de couverture qu'il s'agissait d'une pandémie, j'ai pensé "chouette cela correspond à un des items de mes challenges" donc je l'ai pris... pour lire une histoire sur une pandémie en plein pandémie...

Je ne connais pas la plume de Minette Walters, il paraît qu'elle écrit plutôt de thrillers ou romans noirs...

Je ne connais pas non plus très bien la période du Moyen Âge, mais comme je suis curieuse de nature et que les challenges littéraires de Babelio me font sortir de ma zone de confort à mon grand plaisir, je me suis lancée dans cette lecture.

Le début et mise en place de l'histoire m'ont beaucoup plu, puis je suis passée par plusieurs parties ennuyeuses et tirées en longueur, notamment les passages où Thaddeus et 5 jeunes garçons ont quittés le bourg et sillonnent les environs.

L'un des personnages principal, Lady Anne est une dame plein de sagesse, un peu trop gentille et intelligente à mon goût, avec une manière de penser et d'agir trop moderne pour une femme de son époque.

L'histoire redevient intéressante lorsqu'un secret est révélé. Comme l'ont déjà écrit d'autres Babeliotes, moi non plus, je ne pense pas que je vais lire la suite.

Challenges Pavés
Challenges Multi-défis
Challenges Plumes Féminines


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Merci beaucoup Babelio pour cette masse critique privilégiée et à Robert Laffon pour ce titre. Je connais Minette Walters pour ses romans noirs notamment Dans la cave et ne m'attendait pas à la découvrir dans le polar historique. La couverture est joli et parfaite pour cette période et l'intrigue, avec le mot peste noir, a aiguisé ma curiosité au départ.

Je vous épargne le résumé détaillé qui a été très bien retranscrit par l'éditeur et les autres lecteurs. On nous promet la peste noire, un huit-clos et un cadavre. Sur le papier, tout ce que j'aime !

La galerie de personnages reste dans la tradition de ce que Walters écrivait, à une différence près, comme l'a indiqué un autre lecteur, ils restent assez manichéen. Il est facile de savoir pour qui prendre parti ou non, on ne s'interroge pas vraiment sur les motivations ou la compréhension d'un personnage qui au départ victime devient bourreau ou inversement, à l'exception de Thaddeus.

Je dois reconnaître avoir moins accroché à ce titre qu'à ces précédents et c'est ce qui explique que j'ai mis aussi longtemps à le lire. Je n'ai pas retrouvé le style Walters que j'adore. le début ne m'a pas accroché autant que je l'aurai souhaité entre les différents changements de personnages. Je n'ai pas réussi à m'intéresser plus que ça à eux et à ce qui allait leur arriver et j'ai laissé traîner. Par ailleurs, j'aime le côté avancé de Lady Anne et je sais que c'est un roman, mais quelque chose me dit qu'elle aurait fini décapitée dans la vraie vie à cette époque.

Ce titre reste une lecture agréable et c'est pour cela que je met plus que la moyenne, mais pour lire des polars historiques, je n'ai pas trouvé qu'il sortait particulièrement du lot face à la concurrence. Ça me peine et je m'excuse pour cet avis assez négatif (mon premier depuis que je fais des masses critiques !), parce que j'espérais beaucoup du retour à l'écriture de Minette Walters qui a écrit de vraies pépites et peut être était-ce mon erreur d'espérer retrouver son écriture d'antan. Je vois que les avis sont très tranchés sur cette lecture donc ce n'est pas parce qu'il ne m'a pas vraiment plu qu'il ne vous plaira pas à vous ! Quant à une suite, je pense que ce sera sans moi, je vais continuer à me tourner vers ses classiques, chambre froide et co.
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Même si j'aime beaucoup les romans historiques, et les polars de Minette Walters, ce roman noir historique n'a pas su capter mon attention.
Je n'ai pas accroché à l'écriture ni au contexte peu développé. J'ai d'ailleurs mis énormément de temps à essayer désespérément de terminer ce livre. Dieu que j'ai trouvé le temps long, horriblement long.
Peut être que je n'étais tout simplement pas prête à lire ce type de bouquin, moi qui dévore actuellement des cosy Mystery. Quoi qu'il en soit. C'est loin d'être un coup de coeur. J'en suis désolée....
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Quel formidable roman que ce nouvel ouvrage de Minette Walters ! C'est Ivanhoé qui aurait croisé Robin des Bois dans la Chambre des Dames pour nous entraîner dans une palpitante aventure de survie sur fond d'épidémie. Le talent de l'auteure est grand quand il s'agit de ciseler la psychologie de ses personnages, de nous restituer leurs espoirs et leurs déceptions dans le Dorset du XIVe siècle frappé par la Mort noire venue par bateau du continent. Minette Walters sait ménager le suspense, distiller les révélations et orchestrer habilement les retournements – elle a brillé dans le roman policier avant de s'attaquer au roman historique – si bien qu'il m'a été difficile de lâcher le livre jusqu'à sa fin. Je me suis prise d'affection pour Lady Anne de Develish, le bâtard Thaddeus Thurkell, le maître d'armes Gyles Startout et sa fille Isabella, admirant leur force de caractère, leur sagesse devant l'adversité.
L'intérêt du livre repose en partie sur la complexité du monde médiéval que nous donne à voir Minette Walters. Dans ce bas Moyen Âge, les Normands se sont imposés aux Saxons, chez les élites le vieil anglais est remplacé par le français, la conquête normande a mis fin à l'esclavage mais le servage caractérise encore le statut des populations campagnardes. La condition des femmes est assujettie au bon vouloir de leur époux, les femmes nobles peuvent exercer une certaine influence, limitée cependant à l'étendue de leur réseau relationnel. Partout le viol est fréquent et frappe toutes les classes de la société, condamnant les femmes n'appartenant pas à la gentry et leurs enfants illégitimes à l'infamie. La Grande Peste de 1348-1349 décime la moitié de la population anglaise. Elle provoquera la fuite des paysans non libres, voyant là l'occasion de s'émanciper du servage, et engendrera un nouveau rapport de force entre classes laborieuses et possédants, non sans conséquences sur les salaires et la valeur des objets. Tous ces thèmes constituent la toile de fond du roman sans jamais faire passer l'érudition au détriment de la fiction romanesque.
À dessein, l'auteure a fait de l'éducation et du savoir la clé de l'indépendance de ses personnages, quitte à exagérer l'accès à ces ressources par les plus démunis. La plupart des jeunes serfs de Develish sont alphabétisés, ce qui est hautement improbable. Une villageoise aurait identifié le vecteur de la transmission de la peste – les puces de rat – ce qui n'a jamais été le cas à l'époque, les médecins ayant très bien décrit la maladie et ses symptômes sans percer son mode de propagation. Mais un bon roman peut s'accorder une certaine liberté au bénéfice de l'intrigue. Je soulignerai enfin la belle traduction, très fluide, d'Odile Demange.
J'attends avec impatience la suite des aventures de Lady Anne et de Thaddeus Thurkell.
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C'est à l'occasion d'une opération Masse critique privée que j'ai reçu ce livre, et c'est pourquoi des remerciements sont de mise. Merci donc à Babelio et aux éditions Robert Laffont. Première réaction à chaud en découvrant le livre : “Ouah ! Mon coeur, regarde comme il est beau !” Et ma tendre moitié de reconnaître qu'effectivement, la couverture est particulièrement soignée. Un bleu profond, royal, domine cette couverture, agrémentée de dorures (nom de l'auteur, titre, petites feuilles sur le pourtour de la première de couverture) conférant un style enluminures. Y'a pas à dire, ça en jette. Comme quoi un bel emballage peut cacher la plus insipide des marchandises.
Quatrième de couverture : “Quand la grande dame du roman noir anglo-saxon s'attaque à la saga historique, elle nous offre le plus captivant et haletant des page-turners”. Premièrement, l'auteure Minette Walters semble connue pour être une auteure de polar. Comme je n'en lis quasiment pas, la seule grande dame du roman noir anglo-saxon que je connaisse, c'est Agatha Christie. Mais je suis une bonne élève, et j'ai bien fait mes devoirs : Minette Walters possède sa page Wikipedia que je m'empresse de lire. Auteure reconnue, détentrice de prix littéraires. C'est visiblement du sérieux. Deuxième information importante : il s'agit d'une saga. Suite à prévoir donc … Et on a gardé le meilleur pour la fin : page-turner captivant et haletant. Là, ça fait 25 pages que Thaddeus, un des personnages principaux et sa joyeuse assemblée de compagnons que je confonds tous tellement ils sont indifférenciés (ce qui est franchement gênant, on ne sait jamais de qui on parle !) progressent dans la forêt en cherchant les cours d'eau, faisant passer Un balcon en forêt de Gracq pour un trépidant roman d'aventures. Si il y avait une recherche stylistique, ça passerait, mais faut pas rêver. J'avoue que les pages, j'ai du mal à les tourner tellement je m'ennuie.
J'invite tout lecteur égaré dans mon humble critique à relire le résumé de l'histoire. Eh bien c'est là où j'en suis, et on est … page 285 ! J'ai lutté, et je déteste m'avouer vaincue, mais là, l'ennui va me tuer très vite si je n'abandonne pas ce roman.
Quant à l'époque (le Moyen Âge, la Guerre de Cent ans, tout ça …), c'est tellement accessoire qu'on se demande pourquoi avoir choisi de placer cette histoire à cette période. Les personnages : caricaturaux (avec une mention spéciale pour la jeune Eleanor, tellement méchante et stupide que ses apparitions en deviennent comiques), sans aucune évolution, l'auteure n'en fait absolument rien à part répéter les mêmes choses à leur propos. L'histoire : alors c'est l'histoire d'une épidémie qui s'abat sur une région d'Angleterre … Ah non c'est l'histoire de l'organisation de la survie des habitants d'un petits villages (des serfs qui savent tous lire ou presque) à l'intérieur du château, un truc un peu intimiste sur le rapprochement d'êtres humains … Ah non, c'est l'histoire d'un meurtre … Finalement pas, c'est l'histoire de la folle équipée de Thaddeus et ses compagnons perdus dans la lande .... Je suis comme Thaddeus, je suis perdue. Je suis à la page 285, le meurtre n'est pas résolu mais tout le monde s'en fout, on ne sait plus rien de l'épidémie. On sent confusément qu'en plus il y a une sordide histoire de viol qui va venir se greffer sur tout ça. Mais ce sera sans moi.
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