Ce livre est un patchwork de 20 saynètes portant sur des sujets divers et variés. Avec un grand talent,
Clémence Weill évoque la vie quotidienne: l'enfance comme la vieillesse, la sphère politique comme la sphère la plus privée. Elle montre les relations les plus hétéroclites, les histoires les plus folles, elle peut nous faire rire et la scène d'après nous faire pleurer.
Plus ou moins l'infini c'est à la fois cette petite fille qui s'enferme dans les toilettes pour d'étranges rituels, ce vieil homme qui boit pour oublier que l'on va vendre la maison de son enfance, ce père qui ne sait plus chez quel spécialiste emmener sa fille, ces parents dépassés par leurs ados en pleine révolte, cet homme décidé à faire un procès à Dieu ou encore cette veuve qui parle à son mari.
Dans
Plus ou moins l'infini, on ne se soucie pas du politiquement correct, on lance ce qu'on a sur le coeur, on dénonce, on crache la vérité aux yeux du spectateur et on soutient qu'avec tous ses défauts, l'homme est beau et qu'on doit encore y croire.