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Mr Rowland Palace est un écrivain renommé, assez proche de la réaction. Il occupe au sein de la bonne société anglaise une place enviée. Il s'est imposé, auprès de son public, comme une personnalité austère, un peu hautaine, comme un "gentleman de lettres". Or cette image vient de voler en éclats. Une photo, prise lors d'une remise de prix littéraire, le tourne en ridicule. Elle fait le tour du monde. Une période d'abattement, précède un moment de doute. Rowland Palace s'interroge, alors, sur sa personnalité, sur la façade qu'il en laisse entrevoir à son public. Et pris, soudain de panique devant la précarité de son statut d'écrivain à succès, il décide d'engager un imprésario. Après avoir éliminé plusieurs candidatures, il décide d'engager Mr Cloote, un jeune homme décidé qui saura, mieux que son agent actuel, diriger la publicité de ses ouvrages et consolider sa position d'auteur en vue. Durant un week-end, à Valliant-Chevrell, lors d'une réception, Brynhild Palace, l'épouse de l'écrivain, se rapproche, irrésistiblement attirée, d'un jeune auteur en vogue : Alfred Bunter...... Ce livre, paru au milieu des années 30, fait partie des derniers romans d' H.G.Wells. C'est une oeuvre de pure littérature, un ouvrage de réflexion, peut-être même d'introspection. Si le propos est sérieux, "l'idée que toute vie consciente est mascarade", Wells se divertit. Il se moque de son image et n'hésite à faire dire à Mr Cloot, qui parle d'écrivains anglais, page 89, que - "Wells était cloué par ce fait qu'on l'associait toujours au futur de...ceci ou cela. Mais Wells, dans ses meilleurs jours, était un écrivain intraitable et verbeux, et dépourvu du sens réel de sa dignité. Quand ses amis appellent un homme "H.G.", par ses initiales, cela veut tout dire". - Loin de la science-fiction, et de la politique auprès de laquelle il s'est parfois frotté, Herbert Georges Wells se révèle, ici, comme dans "Mr Britling commence à voir clair", dans"kipps" et dans "Le père de Christine-Alberte" comme un des plus grands auteurs de la littérature anglo-saxonne de son époque. Ce livre, un peu austère, est un petit "badinage" dans l'univers littéraire de Wells et il réserve beaucoup de plaisir à sa redécouverte. + Lire la suite |
En 1901, le quotidien de la petite ville anglaise de Maybury est bouleversé par un événement incroyable : un énorme cylindre métallique s'est écrasé à proximité… Or, quelques jours plus tôt, une lueur inhabituelle avait été observée sur Mars. Pas de doute, l'objet vient de la planète rouge !
La population se précipite pour l'examiner et attend avec impatience l'ouverture de ce qui semble être un vaisseau spatial. Une créature tentaculaire apparaît au sommet… et s'attaque à la foule en détruisant tout sur son passage ! le jour suivant, d'autres Martiens atterrissent et se lancent à l'assaut de la campagne du haut d'immenses robots tripodes. Les armes humaines ne font pas le poids face à l'envahisseur… Il ne reste qu'un moyen de survivre : la fuite !
Avec son souci du détail scientifique et son sens inné du suspense, H. G. Wells a ancré depuis plus d'un siècle l'image de l'invasion martienne dans l'imaginaire populaire. La Guerre des mondes réveille l'angoisse qui sommeille au plus profond de nous face à l'inconnu… Et si, vu de l'espace, l'homme n'était qu'un insecte impuissant ?