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sur 1971 notes

Bernard Werber nous offre là une fiction assez mal ficelée à mon avis.

Bastet jeune chatte qui vit dans une maison de Paris avec sa servante humaine Nathalie nous raconte son extraordinaire histoire. Persuadée qu'il est indispensable de pratiquer la communication inter-espèces, elle fait des tentatives auprès des animaux de son environnement, souris, poisson rouge, araignée… et bien sûr son humaine, sans beaucoup de succès.
Elle rencontre son voisin, un siamois nommé Pythagore qui porte une curieuse fiche au sommet du crâne. Ce chat peut se brancher sur Internet et a ainsi accès à toutes les connaissances humaines. Il enseigne donc à Bastet l'aventure des chats depuis l'Antiquité. Pendant ce temps les humains s'entretuent. Les chats décident donc de les sauver.
Il était difficile de créer des animaux ayant des caractéristiques humaines tout en restant crédibles. Je trouve que beaucoup de points sont ratés, par exemple les rapports sexuels de Bastet qui ignore les chaleurs et est disponible en permanence.
J'ai beau aimer beaucoup les chats, trois d'entre eux vivent chez moi, je n'ai pas été enchantée par cette histoire. Dommage. Je ne sais pas si j'essaierai à nouveau cet auteur, comme d'autres je le trouve moins passionnant qu'à ces débuts.

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Ce livre a été une petite déception pour moi , après le Sixième Sommeil , roman auquel j'avais accroché grâce à l'intrigue mais dont la narration me semblait déjà redondante.
Fan de Bernard Werber depuis sa trilogie des Fourmis, j'ai l'impression au fil du temps de relire à peu de choses près les mêmes histoires, avec les mêmes personnages, bien que j'aime toujours son univers et son style : un peu comme du Goldman qu'on prend plaisir à écouter, bien que finalement, un peu toutes ses chansons se ressemblent.
Dans ce roman, où règne une ambiance quasi-apocalyptique, Pythagore, chat de laboratoire appareillé pour se connecter avec les ordinateurs, enseigne à Bastet, jeune chatte Montmartroise, à communiquer avec les humains pour tenter de leur faire prendre conscience de la violence de leur société.
Les humains s'entretuent, il est peut-être temps pour les félins de prendre (officiellement) le pouvoir …
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Bastet, jolie minette, s'interroge entre deux siestes sur le comportement de sa servante (les humains la nomme maîtresse) et de ses semblables. Pythagore, son siamois de voisin va lui apporter de précieuses informations sur les relations entre les humains et les chats depuis la nuit des temps.
Après celui des fourmis Bernard Werber nous plonge dans l'univers des chats pour nous donner quelques pistes de réflexion sur notre manière de nous comporter et de communiquer entre nous et avec les autres espèces.
Un livre agréable à lire mais pas de grande surprise dans l'univers de l'auteur.
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Ce livre m'a été offert à Noël et quelle découverte !

Le narrateur est une chatte , oui oui vous avez bien entendu 😸, du coup on va voir la vie façon chat , on va penser chat , on va communiquer chat , on va manger chat , on va découvrir le quotidien des chats avec leur propre perception de ce qui les entoure !
Des chats qui vivent dans un monde qui part à la dérive …
D'un côté, les humains qui s'entretuent, guerre mondiale, violence, pénurie, famine, maladie contagieuse et mortelle, agression et meurtre sans aucune retenue dans un monde devenu 100% barbare .
D'un autre côté, les rats , non des milliers de rats qui profitent du chaos pour semer la terreur et devenir les dominants .
Dans ce contexte apocalyptique, les chats vont essayer de s'allier avec un lion, avec les humains, avec tout ce qui peuvent leur être utile pour essayer de renverser la situation et de sauver les hommes.

C'est le genre d'histoire qui je pense est bien plus attractif en BD (d'ailleurs j'ai vu qu'il existait) mais que jai trouvé trop particulier pour lire en livre .

C'est une histoire qui veut nous faire prendre conscience de la spiritualité, de l'éphémère, de la bêtise humaine et de l'importance de l'instruction .

C'est un livre très enrichissant sur l'origine des chats , j'ai appris beaucoup sur leur histoire passée, comme pendant la guerre froide la CIA a voulu expérimenter des chats espions en introduisant dans leurs corps des appareils électroniques .
Pendant le siège de Peluse 500 ans av JC , les perses utilisèrent des chats vivants sur les boucliers de leurs soldats afin que les égyptiens ne les attaquent pas !
J'ai appris que Hitler et Jules César n'aimaient pas les chats (ça ne m'étonne pas ) et que jusqu'à fort longtemps on les assimilait à des bêtes de malheur , non mais ça allait pas du tout 🥲 .

Bref nos amis les chats auront moins de secrets pour nous après la lecture de ce livre, certains passages vont nous faire penser à notre compagnon et nous faire sourire, on arrivera à comprendre et à élucider certains de leurs comportements si propres à eux 😽😻.
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Werber, il a été bon au siècle dernier avec ses Fourmis et ses Thanatonautes. Après, on serait bien en peine de trouver quelque chose de valable dans sa production. le conte philosophique a régressé à une vision candide digne d'un enfant de cinq ans, l'aventure ne rime plus qu'à de la péripétie sous acide balancée à la va comme je te pousse, la SF a glissé de la réflexion vers le simplisme et la capillotraction. Dommage. le gars promettait à ses débuts d'envoyer du lourd dans le bon sens du terme. On n'aura eu au final que du lourdingue. Demain les chats, version féline et ratée de la trilogie des Rats de James Herbert, atteint des sommets dans ce domaine. Mauvais, très mauvais.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Voilà un roman très difficile à classer et à critiquer, car je ne sais pas encore ce que j'en pense, à part qu'il est des plus étranges! C'est mon premier roman de Bernard Werber, peut-être est-ce la cause de mon étonnement? Je n'ai pas lu les Fourmis, roman pourtant plus célèbre que celui-ci. Par contre, le sujet des chats est beaucoup plus intéressant pour moi!
J'ai aimé: la narration par la chatte Bastet, son bon caractère (sauf quand elle veut se venger pour la mort de ses chatons!), sa volonté extrême de communiquer avec toutes les espèces, même avec sa servante humaine qui ne comprend visiblement rien. J'ai aimé l'humour et la réelle connaissance du comportement des chats. J'ai aimé l'idée de la race féline unifiée qui veut combattre les rats et survivre. J'ai aimé le jugement que pose les chats sur le monde des humains et leur compréhension de ce monde.

J'ai trouvé plus difficile à accepter: la prise USB du chat Pythagore, même si c'était pour expliquer tout son savoir sur les humains, le fait qu'il continuait à avoir des mises à jour sur Internet sur l'état de la situation, alors que l'humanité était sans contredit beaucoup trop occupée à trouver de quoi se nourrir et à s'entretuer que d'écrire des articles sur le Web, le comportement pas toujours très bienveillant envers les chats de certains humains (les chatons!), le fait que la "servante" de Bastet ait fait opérer son chat mâle, mais pas Bastet (c'est elle qui a la portée de chats, sa maîtresse aurait pu y penser avant de ramener un mâle à la maison, surtout que sa chatte a un accès à l'extérieur!). J'ai trouvé peu crédible le fait que les humains soient particulièrement idiots dans le récit. La maîtresse de Bastet est visiblement en danger dans sa maison depuis un bon bout de temps, mais elle ne pense pas à déménager ni à faire des provisions bien avant.

Je suis encore stupéfaite par ma lecture, je ne puis dire si je l'ai aimée. Je ne l'ai pas détestée.

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Demain les chats de Bernard Werber est un roman qui me tentait depuis sa parution, mais j'ai attendu la sortie en poche pour l'acheter, et heureusement ! Car je ne m'attendais pas à ça, et j'ai été déçue, peut-être que j'en attendais trop.
Au début, j'ai adorée ce roman. Je me suis plongée avec plaisir dans les aventures de Bastet, la chatte de Nathalie. J'ai aimé sa rencontre avec Pythagore, un chat qui a une clé USB reliée à son crâne. Ce chat de laboratoire (ce que Bastet découvrira après que nous l'ayons deviné) va faire découvrir notre monde à la chatte. Il possède des informations sur nous les humains, sur l'histoire, sur beaucoup de choses très intéressantes.
Mais la guerre éclate, de nombreux événements arrivent et là... ben je trouve que ça part en sucette !
On a de l'anticipation, du fantastique, et je dois avouer que je n'ai pas été hyper convaincue par ce monde post-apocalyptique.
Le début m'a plu, après c'est devenu plus compliqué pour moi, et au final j'ai terminé par le lire en diagonale !
Avis très mitigé donc pour ce livre dont j'ai beaucoup attendu la sortie en poche !
Je vais mettre trois étoiles.
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Je connais l'auteur depuis longtemps mais je n'avais jamais franchi le cap de lire un seul de ses ouvrages. Là, en voyant ce titre, je me suis dit que c'était une opportunité à saisir car j'adore les chats. Et… pépite ! J'ai adoré ce roman à hauteur de chatte, la dénommée Bastet. Une fois n'est pas coutume, le personnage principal est un animal qui considère que tout être vivant doit pouvoir communiquer malgré ses différences avec d'autres. Ce roman a de multiples facettes qui entraîne le lecteur dans une France d'un autre temps par le biais d'un conte, d'un film du type Mad Max, dans un livre d'histoire, dans un essai philosophique, avec des notes d'humour, de romantisme voire de sexe et avec une jolie morale qui n'en est que plus vibrante en ces temps troublés de notre vie politique française.

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Rajouter une ième critique sur ce livre me semble plus que superflu, et redire l'histoire en long et en large aucun intérêt pour le potentiel futur lecteur.
Faisons malgré tout, un petit tour d'horizon de ce dernier opus de notre cher Werber : le plus : la couverture, il faut bien l'avouer, ce chat noir avec son regard jaune, ça en jette dans les rayons de la librairie et le must les lettre en relief !
Déjà, ne vous attendez pas à une histoire de minous bien gentils, pour cela allez chez les Aristochats. Bastet,Pythagore et la suite, sont plutôt en état de guerre, fini la belle vie à se la couler douce. Livre de la fin d'un monde et pas la fin du monde, certes, il faut s'adapter et faire face au plus rusés et plus nombreux : les rats et leur suite madame la Peste.
Se promène également parmi tous ces congénères, Hannibal représentant la force et la terreur, mais il est pas si méchant que ça notre Hannibal, il donne un petit coup de main à la gente féline.
Si vous aimez Werber, vous ne serez pas déçu, vous y retrouverez ses sujets récurrents : la science, l'incarnation, entre toute chose...
Même si je n'ai pas trouvé l'engouement des Fourmis, et que j'ai trouvé aussi son style moins subtile, je reconnais qu'on est pris dans le tourbillon de l'histoire et les aventures de nos amis à 4 pattes.
Même si on y apprend moult anecdotes intéressantes parfois j'avais quand même l'impression de lire Wikipédia, plus qu'un roman, trop c'est trop, moins de place à la littérature.
Puis il y a aussi des absurdités quand on connait le royaume des chats, on sourit malgré nous mais là je ne comprends pas M Werber qui semble si bien se renseigner et se documenter pour écrire ses livres comment a y t il pu écrire qu'un chat castré revient avec un bandage autour du bassin. Non M Werber , la castration des chats est une opération très simple, une incision dans les parties à ôter, pas de couture, pas de pansements, pas bandage, juste un petit coup de bombe couleur argentée et l'affaire est faite. Et là on se remet en cause la crédibilité des dires d'un romancier, lecteurs, restez toujours dans la pleine conscience que c'est un roman que vous lisez et non une encyclopédie. Comme le dit si bien Rabelais et rapporté dans ce roman : Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

Sur ce, je ne dirais pas que je suis déçue, car c'est un livre plaisant et intéressant, mais une fois encore je n'ai pas retrouvé tout le plaisir que j'avais eu en lisant les premiers livres de M. Werber, j'ai comme un goût d'amertume et de crainte, de ne jamais retrouver l'auteur qu'il fut ou est-ce tout simplement moi, lectrice qui a évolué et ne trouve plus mon plaisir dans ce genre de littérature ? Sans doute !

Amoureux des chats, vous y trouverez quand même votre bonheur, et une histoire somme toute qui fait froid dans le dos.
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🐱 Quel roman étrange. Avec cette couverture pour commencer. Chat noir et yeux magnifiques, hypnotiques !

🐱 En le commençant, je me suis dit, il nous fait la même version que les fourmis mais version chats.
J'ai aimé me glisser dans la peau de ces félins et voir, façon Werber leur perception de ce qui les entoure.
La chatte à quatre papattes Bastet a un caractère assez fort, sans me rappeler ma Pixie-bob à queue courte qui, elle aussi, me considère comme sa servante dans SA maison.

🐱 Et puis Bastet rencontre Pythagore, qui a la particularité de posséder un port USB sur le sommet du crâne, bien qu'il reste un matou de chair et de sang. Je l'ai finalement trouvé plus attachant que sa voisine.

🐱 Tout allait bien jusque là.
Puis, Berbard Werber y ajoute des scènes de violences qui vont finir par prendre plus d'ampleur au fur et à mesure que les pages se tournent.

🐱 J'ai retrouvé dans ce roman beaucoup de liens vers ses autres romans, il parle aussi des Aristochats (et d'ailleurs se trompe car O'Malley est marron et non gris), de la peste, de la Callas,... J'ai donc lu en écoutant les musiques dont l'auteur parle.

🐱 Il va très loin dans son analyse des chats qui prendraient le pouvoir aux côtés des humains. Je ne suis pas complétement convaincue mais ça reste un roman intéressant.
Il a raison, la ronronthérapie, ça fonctionne bien et je pense que ma Pixie-bob, a dû comprendre que je lisais un roman sur les chats, car nous communiquons mieux. Je remplie ses gamelles plus vite, comprends à quel moment j'ai le droit de la caresser, où je dois ouvrir ou fermer la porte pour que Mademoiselle aille balader.
Elle ne vient pas encore me parler dans mes rêves pour exiger je ne sais quelles nouvelles revendications mais peut-être que chat viendra si je lis le tome suivant...qui sait !
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demain les chats .

Avec quel autre animal Bastet essaye-t-elle de communiquer en premier au tout debut du livre sans succès ?

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