Visiblement ce n'est pas le livre le plus connu de
Don Winslow. Pourtant il mérite d'être lu. Peut-être après avoir lu "
Au plus bas des hautes solitudes" car le début y fait référence. Mais on peut très bien faire l'impasse sur "les hautes solitudes".
Le titre est étrange et à vrai dire "sans queue ni tête". Mais, il y a toujours un "MAIS" avec Winslow , car comment voulez-vous qu'une rousse, un télé-évangéliste Jack, sa femme Candy, un garde du corps amoureux de la femme du prédicateur, d'un privé aux trous de mémoire phénoménaux amoureux de Jack Daniel, un éditeur de livre porno, un mafiosi minable, des banquiers véreux et un tueur à gage, ne fasse pas de "MAIS...."
Il ne serait pas souhaitable pour la beauté de l'histoire que je dévoile quelques intrigues. Je vous invite, sans retenue à remonter à contre-courant ce grand toboggan.
Tous les ingrédients sont là pour vous faire passer un bon moment.
En conclusion je voudrais juste citer un passage qui concerne WITHERS, le privé bien imprégné de bourbon, ce dernier étant lui aussi à la recherche de cette rousse incendiaire :
" En un peu moins de dix-huit heures, songea-t-il, j'ai paumé le sujet, une voiture, 20 000 dollars - à quelques billets près - et ma brosse à dents. Celui qui a dit que Dieu protégeait les fous et les ivrognes s'est doublement planté.
Il vérifia qu'il avait toujours sont portefeuille et constata que Dieu l'avait protégé à hauteur de deux cents dollars."
Remarquable. le ton est donné.
Un bourbon.. Sec