Je vis où je m'attache

Chacun dans son rôle a aimé l'autre jusqu'à l'absurde.

Quand en fait, tout en moi, au tout dedans de moi, intacte, je suis et serai là à m'interroger sur ce goût dévastateur et meurtrier de l'analyse qui a fait de moi, d'eux de tous et de tout dans notre société, ce qu'elle est. Etouffée. Imbue.

Rien du souvenir n'est révolu. Tout m'involue. Chacun bâtit son siècle. Le mien fut de sable. J'y crois encore. Je recommence. La dune ne sera jamais assez haute pour dominer et clamer la dérision des nos intentions, le poignard et les lèvres de nos passions. Ils ont fait "ca !" de moi. Les images vivantes de mon passé, face à la nature de leur présent, ensemble, quand ils se réunissent pour fêter, je le devine, mais quelle fête déjà, revendiquent encore. J'existe.

On porte tout en soi et le bonheur. C’est ce qu’on en fait.