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sur 3366 notes
J'ai remarqué qu'en parlant autour de moi des Mémoires d'Hadrien les réactions étaient souvent les mêmes : soit que l'ouvrage devait avoir l'air chiant, qu'est-ce qu'on en a à faire de la vie d'un romain, ou alors une réaction plus embarrassée, celle d'avoir peur de parler ou de se frotter à un livre qui semble complexe, âpre, le livre difficile par excellence.
Ces jugements, ces peurs ne peuvent que disparaitre face à l'oeuvre elle-même. En tout cas elle me renvoie cette image d'une grande (pour ne pas dire majestueuse) simplicité.
Ce qui m'impressionne dans cette deuxième lecture du livre de Yourcenar c'est tout d'abord l'immédiateté : Hadrien est là, il nous parle, et l'écoute se fait naturellement, comme une évidence. le ton est direct, franc, la langue est précieuse tout en étant consciente d'être celle d'un homme parmi les hommes, et il n'y a donc pas de fioritures ou d'exercices de style inutiles. A l'image de la vie d'Hadrien sa langue est celle d'un honnête homme, droit, de qualité, une langue fraternelle que tout un chacun peut aborder. Je ne suis donc pas convaincu par la "difficulté" de l'oeuvre. Elle est poétique, exigeante, mais jamais pédante ou hautaine. Rares sont les livres où l'on a l'impression d'avoir sur le papier une âme qui se livre avec une telle franchise, et là encore avec cette troublante simplicité.
La difficulté pourrait venir du contexte historique, mais celui-ci, si il peut effectivement remplir quelques pages, reste au fond plutôt accessoire : le récit d'Hadrien est avant tout celui d'un homme, qu'il soit empereur ou simple péon perdu dans le cosmos. de cette vie unique en son genre semble émaner quelque chose de la grandeur et la fragilité de l'Homme, de l'universel. Et bien qu'elle pourrait nous paraître scandaleuse de nos jours la relation avec Antinoüs est d'une justesse, d'une pureté et en même temps d'une tragédie bien humaine.
C'est un chef d'oeuvre, tout simplement.

"Ulysse, sans autre Ithaque qu'intérieure."
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Pour moi qui, malgré sept années d'études classiques de latin et de grec, n'ai retenu de l'histoire romaine que les aventures d'Alix l'intrépide, voici une autobiographie romancée qui nous fait vivre dans les fastes de l'Empire romain à son apogée. Hadrien (76 – 138), fils adoptif de Trajan, général d'élite, désigné empereur en 117, fin lettré, admirateur de la culture grecque, mauvais mari mais amant transi du jeune éphèbe Antinoüs qu'il va diviniser, lucide philosophe, bâtisseur et pacificateur, sent sa mort prochaine.
A l'attention de ses successeurs, par lui désignés et adoptés selon la coutume romaine – Antonin le Pieux puis surtout Marc-Aurèle - il retrace les grandes étapes de son règne, les vicissitudes de la défense de l'empire – souvenons-nous du mur qu'il fit construire entre l'Ecosse et l'Angleterre – les luttes incessantes au long du limès, la révolte des Zélotes et sa méfiance envers les Juifs, l'abandon des conquêtes que Rome n'est plus en mesure de défendre. Son amour de la littérature, son penchant pour les beaux jeunes hommes, qui n'est en aucun cas un scandale dans cette civilisation antique, sa détresse à la mort d'Antinoüs, nous touchent.
Mais avant tout, c'est la richesse de la narration, ce style éblouissant fait d'élégance et de fluidité qui fait oublier l'érudition du propos. On s'attache à suivre la réflexion honnête de cet homme de pouvoir qui demeure cependant si proche de nous. Savoir que l'ouvrage a été écrit entre 1924 et 1951 en est d'autant plus étonnant.
Une réflexion unique sur l'ambition, l'amour, la vieillesse, le suicide, la difficulté de déclencher des guerres sanglantes pour la sauvegarde de l'honneur et de l'intégrité de l'empire, la souffrance et la solitude du pouvoir. Une lecture pleine de sens. Un classique.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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C'est au moyen d'une longue lettre d'Hadrien à Marc-Aurèle que Marguerite Yourcenar nous fait pénétrer dans l'univers de cet empereur romain du IIe siècle. Par les yeux d'Hadrien, elle réussit à donner vie à une période particulière de l'Empire romain, elle réussit à nous faire sentir le regard qu'Hadrien porte sur sa vie. Je suis loin d'être très informé sur la période dont il est question, je ne suis pas un historien, mais je peux apprécier avec quelle minutie Yourcenar nous fait pénétrer la pensée d'Hadrien et, par là, la vie de l'Empire. Les réflexions politiques, philosophiques, poétiques d'Hadrien bien qu'ancrées dans son époque nous démontrent leur universalité et leur intemporalité, nous sommes par elles interpellés. Et l'auteure nous le rend dans un langage inégalé, dans une forme qu'on trouve peu aujourd'hui. Elle utilise une langue précise et belle, teintée d'académisme et pourtant simple. Cette écriture possède quelque chose d'envoûtant, de séduisant, d'enivrant, à la limite du langage poétique.

Marguerite Yourcenar nous indique dans ses Carnets de notes de « Mémoires d'Hadrien » en annexe du roman, comment ce roman historique a pris forme, comment il est né de son travail, par quels processus il a pu nous être livré et offert à notre lecture reconnaissante.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Attention chef d'oeuvre !

Rédigé à la première personne ce livre nous fait pénétrer dans l'intimité de l'empereur Hadrien. Celui-ci se sachant condamné écrit ses mémoires sous la forme de lettres dans les quelles il se livre sans tabou ! L'écriture puissante de Marguerite Yourcenar nous fait découvrir au fil des pages un Hadrien plus vrai que nature. L'empereur aurait tout aussi bien rédiger ce livre qui n'ai pas autobiographique mais aurait pu l'être, ses écrits étant perdus pour l'humanité ! du grand art ! Exceptionnel !
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Ah non, François Busnel, vous n'allez pas vous y mettre vous aussi ! Vous nous avez parlé aujourd'hui (2 janvier 2021), dans votre P'tite librairie, en 2 minutes, de Mémoires d'Hadrien, de Marguerite Yourcenar.
Le livre fait près de 400 pages. Mais que choisissez-vous d'évoquer ? Une soi-disante histoire d'amour, d'amour fou, dites-vous, entre Hadrien et un jeune éphèbe. Et vous nous racontez, qu'une fois le jeune garçon décédé, et seulement dès ce moment, Hadrien se tourne vers la politique.
Bon, l'émission a été fugitive, elle n'est pas encore sur internet en rediffusion. Mais je crois bien que c'est ce que vous avez dit.

Or, j'ai lu le livre aussi - il n'y a pas si longtemps : ce n'est pas dutout ce qu'il se passe !

Hadrien y parle à la première personne, avec les mots que lui prête Maguerite Yourcenar. Il parle avec de belles phrases de sa relation avec son jeune amant.

Et vous François Busnel, vous prenez pour argent comptant ce qu'il dit ?

Pourtant, à la lecture de ses confidences, on peut se figurer assez précisément la situation, non ?

Et on voit bien qu'il ne s'agit pas d'une "histoire d'amour" et que la mort du garçon n'est pas sans rapport avec sa relation avec Hadrien.

Pour moi, il est clair que l'adolescent se suicide parce qu'il est délaissé par le grand homme (usure du désir) et qu'il se retrouve renvoyé à sa misérable réalité.
Est-ce que son impuissance et son désespoir n'est pas l'évidence ?

Sa façon d'être victime ressemble parfaitement à ce qu'est aujourd'hui celle des enfants ou adolescent(e)s victimes des pédocriminels. En lisant cette histoire (entre les lignes), c'est en tous les cas ce qui m'a saisie.

Et vous, M. Busnel, vous nous re-servez le baratin sur ces histoires d'amour fou d'adultes (en position de pouvoir) pour des ados !

Marguerite Yourcenar utilise très finement la première personne pour nous faire connaître la vie et les pensées d'Hadrien. Ce n'est pas elle qui parle. Mais là, monsieur Busnel, c'est vous qui le dites !

Vous l'affirmez l'air de rien, vite fait, comme si c'était l'histoire d'Hadrien, telle que racontée dans ce livre.

Qu'est-ce qu'il vous prend ?

Nous sommes le lendemain de la diffusion de cet l'épisode, le 3 janvier et l'épisode présentant les Mémoires d'Hadrien, celui du 2 ne figure pas... Tiens, un rapport ?!

Mais est-ce que le mal n'est pas fait ? Est-ce que des milliers de télespectateurs, gourmands de vos interventions quotidiennes, ne vous ont pas entendu et ne se sont pas surpris à penser, au passage, que de telles histoires d'amour existent et ont toujours existé ?

En tous les cas, j'ai bondi, moi, en croyant reconnaître cette complaisance, finalement si banale, envers tous ces crimes d'hommes en position de pouvoir, qui touchent les enfants ou adolescents (et les femmes aussi) et alors que les colères d'Adèle Haenel et de Virginie Despentes, à l'occasion de la dernière cérémonie des césars, résonnent encore à mes oreilles. Vous vous souvenez de cette colère ? Lorsqu'un réalisateur ultra connu, coupable d'agression sexuelle sur une mineure, 40 ans plus tôt, et ayant fuit son incarcération, obtenait une fois de plus le soutien d'un jury prestigieux, laissant entendre que ses crimes sexuels importaient moins que son supposé talent.

C'est pourtant vous, M. Busnel, dans votre émission "La grande librairie", qui m'avez fait connaître une auteure racontant, dans son livre "Le consentement", son agression, par un écrivain célèbre, lui aussi récompensé d'un prix prestigieux. Ce prix avait quelques années plus tôt récompensé l'oeuvre de ce monsieur, où, manifestement, il fait tout au long l'étalage de sa vie de pédocriminel. Scandale. (mais comment cela va-t-il se terminer ? Je crois bien par exemple qu'il n'y a toujours pas de loi instituant un âge minimum en-dessous duquel il ne peut être question de consentement).

Et est-ce que votre compagne, elle-même, n'a pas fait courageusement l'autopsie littéraire du crime incestueux subi par sa mère, qui l'avait sans doute atteinte elle-même en la rendant anorexique et dont elle risquait à son tour de transmettre le traumatisme à ses enfants, n'était le travail fait en écrivant son livre ? C'est comme cela que j'avais en tous les cas compris ce récit incroyable, tout en retenue, "Rien ne s'oppose à la nuit". Sa mère, de son côté, bien des années avant, avait eu beau dénoncer son père devant sa famille, cette dernière avait continué de faire comme si de rien n'était. Parler n'avait pas suffit - le père ne pouvait être reconnu coupable.

Est-ce parce que vous êtes devenu un homme important, présent quotidiennement au petit écran, intervieweur d'Obama et de prix nobels de littérature, que vous parlez ainsi ? Il vous faut montrer patte blanche ?

En tous les cas Mesdames les vigies, lanceuses d'alerte ou simplement femmes sensibles, la banalisation des abus de pouvoir continuent d'occuper le terrain médiatique.
Ce n'est pas faute de ripostes pleines de panache.
(Ah cette tribune de Virginie Despentes dans le Monde - que Lio a dernièrement lu à France Inter (rediffusion Boomerang du 29 décembre) et qui m'inspire lorsque j'écris, là... elle était en verve aussi notre Lio !

On n'a pas notre langue dans notre poche mais "ils" ont le pouvoir. Et "ils" ne sont pas prêts de renoncer à dominer.

Il nous faudra autre chose que des hashtags, tribunes et interviews.

Sans doute faudra t il un autre mai 68 avec sa grève générale ouvrière. le combat contre le patriarcat, contre la domination et l'exploitation de la femme (et de l'enfant) par l'homme est indissociable du combat contre l'exploitation de l'homme par l'homme.

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Dès la première page, j'ai su que ce livre serait à emmener sur une île déserte. Avec discrétion, modestie, sensibilité et finesse, l'auteur s'efface et fait apparaître le personnage historique dans ces mémoires racontées à la première personne, ce que je déteste normalement, mais qui est ici si bien écrit que je suis bien obligée de revoir mon opinion sur ce point.

C'est presque intimidant de faire la critique d'un si grand ouvrage. Tant par l'écriture que par le contenu, j'ai été subjuguée, attendrie, émue, grandie tout au long du livre. Rien n'est à jeter, chaque passage est une citation qu'on voudrait garder comme un trésor. Je ne compte plus le nombre de fois que que j'ai arrêté ma lecture pour savourer encore quelques instants la beauté de ce que j'avais lu.

Bref, si vous êtes amateur d'histoire et/ou de beaux textes, ceci est à lire absolument.
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Mémoires d'Hadrien n'est pas de ces ouvrages que l'on peut lire en quelques heures . Son format conventionnel et son sujet alléchant ne sont que chants de sirénes qu'il ne faut surtout pas sous - estimer. Sa lecture recquiert un engagement total . L'auteur propose ici une autobiographie fictive sous la forme d'un long monologue. Conjuguer la rigueur des faits et la subjectivité inhérente à la création d'une personnalité , le pari ètait osé. Intéresser le lecteur à cela en était un autre , car il faut bien que le livre trouve son public. Au final ce livre a peut étre surpris son auteur ,puisque au dela du cercle auquel il s'adresse ,il rencontre un beau succés depuis sa publication. Pourtant que ce soit sur le fond comme sur la forme , difficile de trouver ce roman comme un modéle d'accessibilité. Entre fiction et poésie , l'écriture de Yourcenar s'adapte remarquable d'exigence. Certains trouveront le style de Yourcenar dense ,complexe , presque trop recherché ou détaillé. Ce constat on peut ne pas le partager . Certes il faut s'accrocher , mais on est si souvent récompensé par la qualité de son écriture que l'effort est amplement mérité . Celle ci est tellement maitrisée que le lecteur se sent accompagné tout au long de l'ouvrage . Il n'y a pas de doute , ce livre est un chef d'oeuvre . Cet ouvrage est une piéce d'orfévrerie a la mécanique précise et juste qui prend des risques et emporte son lecteur avec brio . Au panthéon de la littérature .
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Très bonne découverte, je n'avais jamais lu du Marguerite Yourcenar, c'était donc une première. Une vrai bonne expérience, un style fluide, très bien écrit, une qualité d'écriture mais à la fois très abordable. de plus le roman en lui même est passionnant, jamais je ne me suis lassé de lire la vie de cet Empereur Romain, ou tout est fait pour que l'histoire "glisse" en douceur, pour arrivé à l'aurore de sa vie et plus loin encore...
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Marguerite Yourcenar a écrit une oeuvre monumentale : "Mémoires d'Hadrien".
Ce texte est absolument prodigieux.
Outre l'histoire de cet empereur, dans la peau duquel elle s'est mise pour raconter sa vie, elle a tourné ses récits comme on regarde un magnifique documentaire cinématographique, coloré, plein d'images d'une beauté théâtrale, ou bien comme si l'on suivait une saga autour d'un empereur romain... Les mises en scènes sont soit palpitantes, soit poétiques et touchantes, soit dramatiques, notamment quand Hadrien, à la fin de sa vie, applique des sentences fatales que nous jugerions, aujourd'hui, plutôt barbares.
On découvre chez cet homme une âme sensible, cultivée, infatigable, qui a parcouru la plus grande partie de l'Europe et jusqu'à la Perse et l'Égypte, construisant inlassablement les plus belles cités antiques, épris de culture grecque, respecté et fin; il n'en était pas moins d'une autorité implacable.
Ce monument de la littérature de Marguerite Yourcenar fait partie des livres incontournables à emporter sur une île déserte, pour le relire et le re-relire !
"Mémoires d'Hadrien" a été écrit sur une très longue période, d'abord de 1924 à 1926, puis repris inlassablement jusqu'à sa publication en 1951. Il est le fruit d'un esprit au-dessus du commun des mortels qui n'a cessé de parcourir d'innombrables bibliothèques à la recherche d'informations sur cette époque romaine.
Des notes à la fin de cette édition de 2023 expliquent intelligemment ce qui est, dans ce récit, le fruit de l'imagination de Marguerite Yourcenar, personnages ou faits qu'elle a inventés, mais toujours sur des probabilités plausibles correspondant à la réalité de l'époque.
Un chef-d'oeuvre.

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"Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar est non seulement un solide roman historique, mais aussi la biographie d'un homme porteur de vie. Bien que le roman restitue au lecteur de manière très documentée les actes et les réalisations de l'empereur romain Hadrien, le successeur de Trajan et le prédécesseur de Marc Aurèle, les sentiments éprouvés par le personnage principal peuvent être qualifiés d'universels en toute sécurité.

Il lui incombait de gouverner Rome, mais il ne parvint pas à réussir sa vie privée, comme la plupart d'entre nous. Au crépuscule de sa vie, il résume le chemin parcouru sous une forme épistolaire. Hadrien écrit sur la solitude, sur la fatigue de la vie, sur les erreurs qu'il a commises et qu'il n'arrive plus à corriger. Il n'a pas su rendre sa femme Sabine heureuse, mais il ne s'y est jamais vraiment efforcé, lui préférant d'autres conquêtes féminines et surtout masculines. Pourtant, lorsqu'elle disparaît, il se sent blessé par le fait qu'elle ne l'appréciait pas. L'égoïsme prédomine dans la vie amoureuse du souverain, même lorsqu'il s'agit de son bien-aimé Antinoüs - un jeune homme qui se serait suicidé à l'âge de vingt ans. Hadrien ne l'a pas tout à fait compris. de son vivant il a eu peur de cet attachement. Ce n'est qu'après que Antinoüs soit entré dans le monde des ombres qu'il a réalisé ce qu'il avait perdu. Il est alors tombé dans un chagrin sans espoir.

Des réflexions sur la mort closent l'ouvrage de Marguerite Yourcenar. Son style est magnifique comme toujours et d'un point de vue historique le livre est incroyablement détaillé même s'il apparaît, à mon avis, écrit d'une manière trop sèche et académique. Tout est présenté avec parcimonie et concision. Bien que certaines phrases, comme des diamants dans un sertissage, donnent une idée des compétences réelles en écriture de l'auteur, je n'ai pas été imprégnée de la vie d'Hadrien, il n'est pas devenu une partie de mon être. Pourtant, il y a quelque chose de subtilement moderne dans le personnage de Yourcenar : son relativisme, ses doutes, son scepticisme, son stoïcisme face à la mort et à la maladie. Ces qualités rendent Hadrien perpétuellement attrayant pour de nombreuses personnes qui cherchent aujourd'hui des réponses à des questions éternelles.

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