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Éclat(s) d'âme tome 2 sur 4
EAN : 9782369743095
Akata (03/05/2018)
4.24/5   144 notes
Résumé :
Très attendu par les lecteurs de manga, "Eclat(s) d'âme" va s'imposer sans mal comme le digne successeur du "Mari de mon frère" !
Ce second tome va continuer à séduire et surprendre, en s'attardant sur le plus jeune individu du salon de discussion... Tout comme le lecteur, Tasuku, héros du manga, sera surpris dès les premières pages !
Au contact des membres du salon de discussion, Tasuku a fini par s'accepter, mais surtout par accepter l'amour qu'il é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Si le premier tome m'avait laissée perplexe, je dois dire que celui-ci est bien plus travaillé. Ici, le lecteur est confronté à ses propres préjugés grâce aux personnages qui se cherchent et peinent à se définir. Les personnages de l'association attirent l'attention sur le fait qu'un individu est bien complexe et qu'une étiquette bien calibrée, bien pensée, ne saurait définir pleinement la complexité du parcours de chacun.
En montrant des personnages aussi jeunes, le mangaka traite du rejet de soi, du déni et du sentiment de solitude et d'incompréhension qu'éprouvebt ces personnages et leur maladresse dans la gestion de ces attirances qui sont différentes de celles de la «majorité». Des thèmes qu'on aurait pu avoir en dehors du contexte LGBT... ce qui montre bien que ces ados sont comme les autres ados (hétéros).

Beaucoup de motifs graphiques accompagnent le cheminement de pensée des personnages, leur présence et leur répétition donne un récit très poétique.

Que ce soit pour le traitement graphique, thématique ou pour la fin qui laisse entrevoir une suite intéressante, je pense que je vais dévorer les deux autres tomes dès que j'en aurai l'occasion !
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Tout d'abord un très grand merci aux éditions Akata pour leur confiance et leur accueil. C'est avec euphorie que j'attendais ce tome 2, après l'immense coup de coeur que j'ai eu pour le premier opus de cette série magnifique. C'est donc avec une joie immense que je l'ai réceptionné et démarré au plus vite. Et je n'ai pas été déçue par le voyage.

La première fois que j'ai vu la couverture, je n'ai pas accroché avec. le contraste avec le premier tome m'a semblé assez déstabilisant, mais j'en ai vite compris l'intérêt au vu du contenu de ce second tome, et au final, je dois avouer que je la trouve très esthétique et émouvante. Et mystérieuse. Et très bien trouvée pour ce second opus très contrasté.

Comme dans le premier tome, j'ai trouvé les illustrations, à l'intérieur, magnifiques et très parlantes. Certains dessins sont « durs », d'une certaine manière, les émotions y sont violemment retransmises, mais c'est qu'elles laissent rejaillir une partie de cet intense monde intérieur vécu par certains personnages. Je les trouve très artistiques, et très éloquentes. Pour ne pas dire tout aussi percutantes que l'histoire en elle-même, en fait.

Comme dans le premier tome, le personnage principal de ce manga est Tasuku, c'est sur lui qu'est centrée l'histoire. Mais ce qui est passionnant, c'est qu'à chaque tome, on découvre un peu plus l'histoire et les motivations d'un second personnage. Dans le tome 1, nous en avions appris beaucoup, avec énormément d'émotion, sur Haru. Ce tome-ci est centré sur un personnage très ambivalent, qui restait encore mystérieux dans le premier opus : Misora.

Misora, Tasuku l'a croisé à plusieurs reprises de manière très différente, sans comprendre que ce jeune collégien qui n'hésite pas à lui dire qu'il est « pédé » et cette jolie fille dont il ignore tout sont en fait une seule et même personne.

Ce tome 2 parle donc de travestissement, et soulève beaucoup de questions inhérentes au transgenre. Des questions qui, souvent, restent en suspens. Misora aime se déguiser en fille, il se sent bien quand il est ainsi grimé, mais il s'énerve quand Tasuku le considère comme gay, affirme que les mecs le dégoûtent. Il s'agace que Tasuku fasse un rapprochement entre son désir de se travestir et l'homosexualité : « et alors ? Je vois pas le rapport… Et toi, Tasuku ? Pourquoi tu t'habilles pas en femme ? Tu aimes les garçons, non ? ».

J'aime la manière dont ces interrogations sont soulevées, sans filtre, parfois avec violence et crudité, à travers ce personnage rempli de colère et de sarcasme qu'est Misora. Je n'ai pas beaucoup accroché avec ce garçon, je dois bien le dire, mais sa présence est certaine, ses paroles souvent violentes et directes poussent à la réflexion. Il nous donne matière à revisiter énormément de préjugés, fait réfléchir le lecteur tout autant que Tasuku : est-ce que se travestir est forcément signe qu'on est homosexuel ? Ou bien est-ce que cela signifie, même, qu'on voudrait appartenir à l'autre genre ? Est-ce qu'au fond, se définir est une obligation ?

Les interventions d'Haru, en ce sens, m'ont également énormément plu. Elle est la première à remettre en question ces histoires de définitions, de « cases ». Quel besoin a-t-on de se classer, au fond ? La réponse d'Haru est aussi sensée qu'intelligente : « moi je pense qu'il vaut mieux ne pas trop se préoccuper des catégories. L'important, c'est d'abord de savoir comment on veut vire sa vie, et ce qu'on éprouve envers les autres. Ceci dit, j'avoue que ça peut faciliter les choses, les étiquettes. Pour rencontrer des gens qui nous ressemblent, par exemple ». Tout est dit en quelques mots. Et cela donne matière à réviser notre façon de vouloir tout mettre dans des cases.

À côtoyer les membres du salon de discussion, Tasuku s'ouvre à un champ de possibles incroyables, et se met à revoir peu à peu tous ses propres préjugés. Ce n'est pas parce qu'il est « différent » qu'il n'en est pas bourré. En cela, la rencontre avec Misora, aussi déstabilisante qu'elle soit, aussi difficiles que soient ses interactions avec ce garçon aux humeurs changeantes, qui semble à la fois sûr de lui et très mal dans sa peau, va le secouer au-delà de l'imaginable, et le remettre en question à tous points de vue. Il se met à réfléchir différemment, à s'accepter mieux, également. Pas seulement grâce à Misora, mais aussi, grâce à ces autres membres du salon qui tiennent à lui et l'acceptent tel qu'il est.

J'aime particulièrement (toujours ! ^^) Haru, sa façon de penser, sa simplicité, sa douceur pourtant mêlée de fermeté et d'assurance. Quant aux autres, ils m'intriguent énormément, et j'ai hâte de les découvrir plus avant. La présence de Tchaikov est toujours agréable, même si on ignore tout sur lui. J'apprécie Naikai, qui reste discret pour l'instant, mais qui est toujours souriant, a toujours le mot sympathique, et que j'aimerais plus découvrir. On apprend d'ailleurs que l'association qui regroupe une partie des membres du salon de discussion, le congrès des chats, serait « réservée » aux LGBT. Ce qui forcément questionne sur les autres membres du congrès des chats.

Quant à l'hôte… eh bien, les réflexions qui s'affinent sur ce tome 2 ne donnent que plus envie encore de la/le découvrir. Je bute sur le genre, parce que très franchement, si au premier abord on la/le perçoit comme une femme, je me demande sincèrement ce qu'il en est en vérité. « C'est comme un adulte qui aurait grandi sans avoir eu besoin de se choisir une identité. C'est personne, mais c'est quand même quelqu'un de vivant. » J'ai trouvé cela aussi intrigant que percutant, encore une fois (oui, je trouve ce manga percutant sur tous points de vue, en fait).

Enfin, ce tome 2 me donne envie de découvrir plus avant Tsubaki, le garçon dont Tasuku est amoureux. Ce personnage semble receler bien des secrets. Si ses propos de base sont homophobes, je me mets à me demander, au fond, si ce n'est pas une manière de se protéger… ou de faire comme les autres.

En conclusion, ce second tome est à la hauteur du premier opus. Je l'ai un peu moins apprécié parce que j'ai été énormément déstabilisée par le comportement fluctuant de Misora, mais il soulève des questions encore plus profondes que le premier tome. J'ai très hâte de découvrir la suite, et d'en apprendre plus sur les différents protagonistes que l'on rencontre au fil de cette incontournable série.

Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
Lien : http://amabooksaddict.blogsp..
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J'ai découvert et lu le tome 1 pendant le confinement. J'ai poursuivi aujourd'hui avec la lecture des tomes 2 à 4 emprunté à la bibliothèque.
Ce tome 2 nous montre toujours le questionnement du personnage principal, Tasuku. Doit-il dire au garçon dont il est amoureux qu'il l'aime ? Doit-il faire son coming-out auprès de sa famille, de ses amis ? Pour lui, le silence est d'or, il n'y voit que des avantages. Puis, il a au moins un lieu où il n'a pas besoin de se cacher, où il n'a pas besoin de parler non plus, c'est le salon du discussion. Dans ce lieu, ce n'est pas tant qu'il découvre des choses, c'est qu'il prend conscience de certaines choses. Coller des étiquettes sur les gens, c'est tentant, alors qu'un être humain ne rentre pas nécessairement dans les jolies cases que la société a crée. Il montre aussi que la bienveillance, la tolérance qui sont présentés comme des qualités n'en sont pas forcément; Comment dire à quelqu'un "je t'accepte tel que tu es" quand l'autre, justement, ne sait pas qui il est ? C'est le cas du personnage de Misora, qui est au centre de ce tome 2. Lui qui a parlé crument à Tasuku à la fin du premier tome aime porter des vêtements féminins, des perruques, se maquiller. Il n'est encore qu'un pré-adolescent et appréhende l'avenir, ce corps qui va se transformer et devenir réellement masculin. Est-il pour autant transgenre ? Lui-même ne le sait pas, lui-même n'est pas prêt à être vu, en dehors de la bulle du salon de discussion, habillé avec des vêtements féminins. Il n'est donc pas prêt à ce que Tasuku l'aide, croyant bien faire, à assumer une identité qu'il n'a pas encore construite. Compliqué ? Oui. Etre soi n'est pas simple.
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Evidemment j'enchaîne sur le tome 2 !
De quoi ça parle ? « Très attendu par les lecteurs de manga, "Eclat(s) d'âme" va s'imposer sans mal comme le digne successeur du "Mari de mon frère" !
Ce second tome va continuer à séduire et surprendre, en s'attardant sur le plus jeune individu du salon de discussion... Tout comme le lecteur, Tasuku, héros du manga, sera surpris dès les premières pages !
Au contact des membres du salon de discussion, Tasuku a fini par s'accepter, mais surtout par accepter l'amour qu'il éprouve. Pour autant, il ne sait pas encore comment il doit se comporter au quotidien, auprès de ses camarades, mais surtout auprès de celui qu'il aime. Au contact de Misora, plus jeune membre du salon, mais aussi porteur d'un "secret" compliqué, le lycéen va continuer à se poser des questions...»

Dès le départ on entre dans le vif du sujet avec Misora, on voit directement que ce manga est bien plus complexe qu'il n'y parait et qu'il traite de toute la sphère LGBT puisqu'ici il va interroger sur le genre et l'expression de genre et c'est rudement bien amené !
Tasuku a fait sa place au sein du salon de discussion et il fait connaissance ici de Misora, le plus jeune membre qui n'est qu'en dernière année d'école primaire (équivalent à la 6ème chez nous) et qui aime s'habiller en fille ! Misora s'interroge sur qui il est et Tasaku veut absolument l'aider à se comprendre et à s'accepter. Il y va avec beaucoup de bienveillance mais malheureusement beaucoup de maladresse et ça permet à l'auteur d'aborder des sujets tel que : « est on obligé de rentrer dans des cases ? » « Existe il que 2 genres ? ».
Une fois de plus c'est vraiment abordé avec beaucoup de profondeur et de bienveillance, c'est assez rare de trouver ce genre de sujet dans les mangas (ou je ne lis pas les bons) mais là vraiment je suis scotchée par la qualité du récit et la manière dont les sujets sont abordés ! Ce tome est au-dessus du 1er (qui était déjà top) tant sur la qualité du récit que sur l'évolution des personnages ! Perso je n'aimais pas du tout les couvertures et je pense que ça me freiné un peu pour me lancer dans la lecture mais vraiment quelle erreur !
Bref j'enchaine direct sur la suite !
Note 10 /10 COUP DE COEUR
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Ce deuxième opus me laisse la même impression que le premier. Il s'agit d'une lecture qui amène à réfléchir, à se poser des questions. Il nous renvoie à nos propres clichés, à nos propres difficultés à accepter ce que l'on ne comprend pas… ce qui est toujours extrêmement utile !

La relation chaotique entre Misora et Tasuku permet en effet d'aborder de nouvelles questions, et montrent d'ailleurs que Tasuku lui-même, bien qu'il ait été confronté à l'incompréhension des autres, n'est pas naturellement ouvert à ce que Misora lui renvoie. C'est la preuve que c'est compliqué, et que cela nécessite un travail sur soi. Ne pas se laisser aller à sa première impression n'est pas un penchant naturel !

Misora est très jeune. Il a 7 ans. Et il est déjà confronté à des questions complexes. Qui, pour lui, ne se posent pas – pas encore ? – en termes d'identité sexuelle, mais plutôt en termes de ressenti. Misora, en effet, accepte ses émotions, il est en quête de liberté. Il veut pouvoir exprimer ce qu'il ressent, bien qu'il perçoive déjà la force, la lourdeur du regard social. Il est également très direct, ce qui met Tasuku assez mal à l'aise. Pourtant, on voit un lien se créer entre les deux. Mais on ne sait pas si ce lien permettra à chacun d'avancer dans sa propre histoire.

On le voit, l'enjeu et les questionnements soulevés par cette série s'approfondissent. Et on ne sait pas encore bien ou l'auteur va nous emmener… Il faudra attendre la suite pour le savoir !

Il y a encore des moments de flou, où on ne sait pas trop ce que l'on est censé comprendre. Mais la lecture reste toujours intéressante et agréable !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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critiques presse (2)
ActuaBD
23 juillet 2018
Manga engagé et sensible sur la question de l'homosexualité au sein de la société japonaise, "Éclat(s) d'âme" témoigne d'une justesse et d'un sens du portrait qui font mouche. On y accompagne un jeune homme dans son parcours pour appréhender son orientation sexuelle.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
26 juin 2018
Poétique et bouleversante, Éclat(s) d’âme s’affirme comme une série d’une rare justesse qui prône la tolérance envers les autres et envers soi-même. On signe sans hésiter pour le troisième tome, qui sera aussi l’avant-dernier, prévu pour le mois d’août.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
[...] il vaut mieux ne pas trop se préoccuper des catégories.
L'important c'est d'abord de savoir comment on veut vivre sa vie, et ce qu'on éprouve envers les autres. Même si certains profils assez similaires, je pense qu'aucun n'est identique à 100%.
Ceci dit, j'avoue que ça peut faciliter les choses, les étiquettes pour rencontrer des gens qui nous ressemblent, par exemple.
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C’est comme un adulte qui aurait grandi sans avoir eu besoin de se choisir une identité.
C’est personne mais c’est quand même quelqu’un de vivant. De bien vivant.
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– Tu as pris une décision ? Pour la maison qu’on t’a confiée ?

– Ah, euh, pas encore…

– Je te comprends. Une fois que tu auras décidé, tu ne pourras plus revenir en arrière. Lance-toi quand tu te sens prêt, d’accord ?
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Les gays et les lesbiennes ne sont pas des zombies qui ne pensent qu'au sexe ou aux relations amoureuses vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
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Parfois, quoi qu'on fasse, on finit inévitablement par souffrir.
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Vidéo de Yuhki Kamatani
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