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EAN : 9781794662292
765 pages
Auto édition (26/01/2019)
3.98/5   65 notes
Résumé :
La bête humaine, c'est le conducteur de train Lantier, le fils de la pauvre Gervaise de L'Assommoir et la victime d'une folie homicide. S'il désire une femme, un atroce désir de sang l'étreint. La bête humaine, c'est aussi sa locomotive à vapeur, la Lison, une puissante machine aimée et entretenue comme une maîtresse. Avec elle, il affronte une tempête de neige sur la ligne Paris-Le Havre et une effroyable catastrophe ferroviaire. C'est Séverine aussi, une femme dou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Jacques Lantier, mécanicien et chauffeur de locomotive, est habité par des pulsions meurtrières dès qu'il désire une femme. Aussi se réfugie-t-il dans son travail et sa passion pour sa locomotive.
Un soir, marchant dans la campagne, il est témoin d'un meurtre dans un train passant à grande vitesse.
Une enquête est ouverte. Jacques reconnaît le suspect Roubaud et sa femme, la jolie Séverine, mais il ne dit rien au juge d'instruction, ressentant même une admiration pour celui qui a osé passer à l'acte.
Roubaud envoie sa femme à Paris pour s'attirer la sympathie de Jacques Lantier.
"La Bête humaine" d'Emile Zola est un beau livre très noir avec l'idée du meurtre omniprésente chez plusieurs personnages, la critique de la justice qui favorise les puissants et la symbiose entre Jacques Lantier et sa locomotive.
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Je viens d'en terminer la lecture, presque essoufflé par ce roman noir comme la suie. Je savais, ayant lu la terre, que Zola pouvait être sombre et violent, mais là, on est un cran au dessus! La brutalité est partout, le crime omniprésent, il hante le moindre personnage. Et par touches successives, comme un long crescendo, l'auteur nous entraîne dans un drame humain comme une locomotive qui s'ébranle d'abord lentement, s'élance, continue à prendre de la vitesse, pour finir dans le déchaînement tonitruant d'une mécanique infernale, totalement incontrôlable, une course folle vers la mort...J'en tremble encore.
Franchement, si la littérature classique vous rebute parce qu'elle ne promet que de longues descriptions pénibles, un vocabulaire trop compliqué, des histoires toutes plus chiantes les unes que les autres, lisez la bête humaine, ça vous réconciliera à coup sûr.
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il faut certainement être gonflé pour critiquer Zola. le reproche que je ferais au livre est de condenser tous les travers de l'espèce humaine en une seule et même histoire si bien que la suspension de l'incrédulité peine souvent à fonctionner. Si l'on considère le livre comme une exercice de style, il est en revanche certainement adapté.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il lui avait repris la main gauche et jouait avec une vieille bague d'or, un serpent d'or à petite tête de rubis, qu'elle portait au même doigt que son alliance. Toujours il la lui avait connue là.
- Mon petit serpent, dit Séverine d'une voix involontaire de rêve, croyant qu'il regardait la bague et éprouvant l'impérieux besoin de parler. C'est à La Croix-de-Maufras , qu'il m'en a fait cadeau, pour mes seize ans.
Roubaud leva la tête, surpris.
- Qui donc? le président?
Lorsque les yeux de son mari s'étaient posés sur les siens, elle avait eu une brusque secousse de réveil. Elle sentit un froid glacer ses joues. Elle voulut répondre, et ne trouva rien , étranglée par la sorte de paralysie qui la prenait.
- Mais, continua-t-il, tu m'as toujours dit que c'était ta mère qui te l'avait laissée, cette bague.
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Qu'importaient les victimes que la machine écrasait en chemin! N'allait-elle pas quand même à l'avenir, insoucieuse du sang répandu? Sans conducteur, au milieu des ténèbres, en bête aveugle et sourde qu'on aurait lâchée parmi la mort, elle roulait, elle roulait, chargée de cette guerre à canon, de ces soldats, déjà hébétés de fatigue, et ivres, qui chantaient.
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Que de monde! Encore la foule, la foule sans fin, au milieu du roulement des wagons, du sifflement des machines, du tintement du télégraphe, de la sonnerie des cloches! C'était comme un grand corps, un être géant couché en travers de la terre, la tête à Paris, les vertèbres tout le long de la ligne, les membres s'élargissant avec les embranchements, les pieds et les mains au Havre et dans les autres villes d'arrivée. Et ça passait, ça passait, mécanique, triomphal, allant à l'avenir avec une rectitude mathématique, dans l'ignorance volontaire de ce qu'il restait de l'homme, aux deux bords, caché et toujours vivace, l'éternelle passion et l'éternel crime.
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L'argent, jusqu'à ce jour, était le fumier dans lequel poussait l'humanité de demain; l'argent, empoisonneur et destructeur, devenait le ferment de toute végétation sociale, le terreau nécessaire aux grands travaux qui facilitent l'existence.
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«  La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre » .
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