Macadam shooters, tome 1 : Chef de clan

La crise économique a vidé la ville de Briquestone de ces adultes. Seuls les jeunes sont restés et ont décidé d'en prendre le contrôle. Ils sont réunis en clans et les plus forts ont pris possession de squats stratégiques. Les clans s'affrontent dans les rues pour prendre le territoire des autres. Leurs armes sont des lance-pierres et ces jeunes se font appeler Macadam Shooters.

Une trêve a été déclarée entre les clans mais la paix semble bien fragile. Nous découvrons en premier les Kingstones qui occupent une ancienne usine. Ils sont quatre mais on sent des tensions au sein du groupe. Hit boy est le chef du clan mais depuis quelques temps il éprouve le besoin de s'isoler ce qui pose de problèmes à l'un des membres.

Hit boy s'est rapprochée d'une membre du clan des Stone Hearts mais cela peut créer des tensions entres les différents groupes. Peut-on être amis quand on est adversaires pour la possession d'un territoire ?

Les jeunes vivent dans un monde en déperdition où ils doivent se battre pour survivre. Chaque sortie peut se montrer dangereuse mais il faut bien sortir pour trouver de la nourriture. Chaque coin de rue peut être un piège. C'est une course pour la survie.

Les auteurs vont profiter de ce premier tome pour présenter les différents protagonistes. Ainsi nous découvrons différents clans : les Macadam Shooters, les caddie riders, les Stone Hearts mais aussi des sans territoires. Les règles des "combats" sont précisées ainsi que les conséquences en cas de défaites. Mais qui est ce personnage qui circule en side car au début et à la fin du tome 1 ? Que trame le maire de la commune ? Tous les éléments de l'intrigue sont en place.

Le graphisme est agréable. Les couleurs représentent bien celles d'une ville industrialisée, dans les quartiers des usines avec cette couleur brique en arrière fond. C'est un peu un paysage d'après apocalypse. La variété des plans donne une impression de dynamisme, de mouvement. Les visages sont expressifs.

Cette Bd devrait plaire aux adolescents car leur crée des héros modernes, des chevaliers des temps modernes, elle semble vouloir revisiter des mythes. le graphisme n'est pas s'en rappeler celui des mangas, idem pour les scènes d'action.

Ce n'est pas mon type d lecture habituelle mais cette BD m'a intéressée par son scénario et sa qualité graphique. J'attends de lire la suite pour voir si je continue à adhérer à la vie de ces clans.

Une bonne surprise

J'avoue qu'en regardant la couverture, je n'étais pas très chaude pour découvrir le premier tome de Macadam shooters et finalement cette BD fut une bonne surprise. Ma curiosité est assez piquée en tout cas pour en savoir plus.

Dans la ville de Briquestone, la crise économique a poussé les adultes à quitter les lieux. Les jeunes, eux, ont décidé de rester et imposent depuis leurs lois dans les rues de la ville.
Organisés en clans, ils se battent à coups de lance-pierre pour gagner des territoires et s'arroger les squats les plus stratégiques pour continuer à survivre dans les rues quasiment désertées.
Les clans - s'appelant eux-mêmes les Macadam shooters - ont signé une trêve fragile et le chef des King stones va devoir jongler entre la nécessité de protéger sa bande et les nouveaux conflits qui se préparent...

Ce premier tome est avant tout introductif. Nous faisons connaissance de quelques clans, on comprend comment ils s'organisent et survivent. On fait également un tour du côté des adultes avec un maire qui essaie désespérément d'empêcher la fuite des derniers habitants de la ville et surtout de faire à nouveau régner la loi.

L'intrigue n'est pas forcément d'une grande profondeur - les batailles aux lance-pierre ce n'est pas forcément ce qu'il y a de plus trépidant - et pourtant je me suis laissée prendre au jeu.
J'ai envie de savoir comment va évoluer la situation et la fin promet l'arrivée de nouveaux personnages qui pourraient bien changer la donne.

Les illustrations sont très sympas - j'ai beaucoup aimé les tons chauds qui renvoient une atmosphère un peu oppressante, désolée comme la ville. La violence est plus suggérée que vraiment montrée et c'est plutôt une bonne nouvelle. On sent bien que les jeunes évoluent dans un environnement difficile mais la BD reste de fait accessible aux jeunes lecteurs dès 12 ans.

Moi qui n'étais pas hyper emballée avant de la lire, j'ai globalement été plutôt emballée par cette BD aux accents de West Side Story sans la musique ou de la guerre des boutons chez les plus grands.

En bref, une bonne surprise et je suis vraiment curieuse de découvrir le second tome.
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