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EAN : 9782226399052
336 pages
Albin Michel (26/09/2018)
3.75/5   24 notes
Résumé :
Si Yvonnick a un prénom et des bras d'homme, c'est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras d'homme, Yvonnick en a bien besoin depuis que son mari, qui travaillait à J.J. Carnaud et forges de Basse-Indre, l'ancêtre d'Usinor puis d'Arcelor, n'est plus là. En acceptant de prendre sa relève à la forge, la jeune veuve et mère d'un enfant fragile, élevée dans le marais salant breton, devient métallo. Une vie ouvrière de lutte qui ne l'empêche... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un immense coup de coeur pour ce roman d'une vie ouvrière située entre les années 1960 et 1980...qui dit avec les "tripes"... la détermination, le courage et le combat d'une femme "métallo" pour sa dignité !! La citation choisie en exergue l'exprime au plus juste !


"J'étais de la race de ces hommes qui brisent les cailloux avec les mains, qui couchent sur la neige comme sur de l'ouate, qui meulent des olives entre leurs mâchoires et qui veulent aimer toutes les belles tsiganes de la terre. Je ne demandais pas à mon prochain qu'il me nourrit et n'acceptais pas
non plus d'être son âne : je crois que c'est cela la dignité.
- Panaït Istrati, Dominitza de Snagov [éd. le livre moderne illustré, 1935]"

Un choix de lecture non intentionnelle, mais qui tombe dans cette période de révolte plus que compréhensible de la population française; ce mouvement fort des "Gilets jaunes", et ce "roman de vie" a des résonances
démultipliées dans ce contexte social de cette fin 2018 !!! A tel point que cela en est très troublant , après lecture...!!

Un grand coup de coeur pour cette auteure-historienne que je découvre par ce dernier roman, inspiré de la réalité ouvrière entre les années 60 [ *L'histoire débute en 1967] et 80, plus spécifiquement dans les forges et les acieries , en Basse-Indre, ancêtres d'Usinor puis d'Arcelor...
Notre "héroïne" courageuse, et magnifiquement fière porte un prénom d'homme, Yvonnick, ainsi que des bras d'homme grâce à sa mère qui l'a incité aux exercices, sport, et surtout lui a appris à se battre et à vivre indépendamment des hommes !

Pourtant... elle rencontre Julien, c'est l'amour partagé, la naissance d'un petit garçon, adorable, mais handicapé... cela ne décourage pas les nouveaux parents, courageux et unis ! Julien est métallo, il est fier de son travail... et en parle joyeusement et fièrement à son épouse. Et puis, le drame survient: Yvonnick se retrouve veuve à 29 ans, avec un tout petit... Si elle en veut pas perdre la petite maison, propriété de l'usine, elle doit remplacer son mari à la forge... et voilà notre Mère Courage, qui s'attelle à la tâche avec vaillance, et ce n'est pas une mince affaire de se faire accepter dans le monde de l'Usine, exclusivement masculin....

"On me confie une burette d'huile et une caisse à outils pour les menus entretiens. Certains collègues râlent de me voir tripoter le laminoir, rôder autour de cette chasse gardée.
On prend ma défense : " Yvonnick, c'est pas pareil, elle est la femme de Julien."
Je ne suis pas moi, je suis la veuve de quelqu'un, cela me donne le droit de marcher où il a marché, ma vie ici dépend d'un mort. (p. 216)

Une vraie pépite d'émotion et de parole redonnée au monde ouvrier...Une femme-mère-Courage, Yvonnick que les épreuves auraient pu terrasser, se bat, aime, joue des coudes, a son franc-parler, est fière de son métier de "métallo", de son difficile quotidien à l'usine, entre les chefaillons tripoteurs" et les camarades solidaires...Yvonnick nous parle des évolutions de l'Usine, de mai 1968, du dit progrès... qui oublie, "laisse sur le carreau " en passant, les ouvriers qui ont enrichi les grands patrons de l'industrie, pendant des décennies !!

"L'acier nous fabrique en nous rendant vulnérables.
On exploite les sols, on exploite les hommes, l'acier nous bouffe. le genre de mots interdit dans notre métier : le verbe aimer. Beaucoup d'entre nous se réfugient ici, comme le crassier et ses canaux se nourrissent des mauvaises herbes. L'acier, dans sa constance, dans le rythme des machines, me rassure contre la violence des hommes quand la pression les aspire. L'usine, c'est un bruit, mais aussi nos regards du temps où nos ancêtres travaillaient ensemble dans la campagne ou sur les océans, la loi du plus endurant et le soutien du plus faible. Bien sûr, je voudrais travailler d'un coup sans jamais revenir, mais je reviens et chaque fois, remplie d'elle plus que la veille.
La pauvreté, notre pauvreté, a des choses à dire."(p. 244)

Un roman "vrai", tiré d'une authentique réalité sociale, rendue encore plus vivante par le style de l'auteure, mêlant poésie, jargon ouvrier, technique, argot du monde du travail, de l'Usine...et le parcours d'une femme
déterminée, indépendante et vaillante , auquel on ne peut que s'attacher...! Des mots très justes pour exprimer la dureté incroyable du monde ouvrier en usine... alors d'autant plus pour les femmes... qui doivent combattre pour leur dignité, tant au travail qu'à la maison !!...

"Elles draguent en jurant que non mais en s'approchant des gars avec familiarité. Je ne les juge pas.
Elles m'apprennent quelque chose : pour survivre ici parmi les machines il faut que quelqu'un d'humain nous regarde. (p. 133)

Bravo et MERCI à Catherine Ecole-Boivin... pour ce concentré social , émotionnel et littéraire...même si la Bible de notre Mère-Courage se concentre sur le catalogue annuel de Manufrance...Objet-papier magique et consolateur pour la métallo, Yvonnick...!
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« On l'appelait Mézioù, une forte en gueule. On n'avait pas intérêt d'y approcher les pattes car elle cartonnait des bras autant que nous. Sinon, durant nos dimanches copains à vélo elle était increvable. Après son départ, des comme elle, y'en a plus eu dans nos ateliers. Les femmes coquettes nouvellement embauchées demandaient à travailler dans les bureaux. Faut dire, on rapportait l'usine avec nous à la maison, dans nos cheveux et jusqu'à dans nos slips quand on avait été de corvée de bacs à graisse du laminoir. Yvonnick, c'était un homme comme nous. »



Yvonnick n'est pas une femme comme les autres. En plus d'avoir un prénom et des bras d'homme, elle a une force de caractère extraordinaire.
Et elle en a bien besoin pour affronter cette vie difficile. Depuis le départ de son homme, elle a repris sa place à la forge.


” Je ne veux plus devenir secrétaire, passer une blouse blanche pour travailler. Je veux des marques d'ouvrier sur moi et de l'huile de moteur sous mes semelles. “ 



Jeune veuve et mère d'un enfant fragile, elle devient métallo. Commence alors une lutte ouvrière où elle devra se faire respecter par les hommes.


” J'invente la posture de la courageuse, la virile. Je n'ai pas de couilles mais j'ai de la place pour en avoir. “ 


Jour après jour, son courage force le respect, elle est fière de son travail et de sa communauté solidaire. Hélas une nouvelle menace se pointe en 1968, il est dorénavant question de rentabilité, de chiffres d'affaires, de restructuration...



 ” J'ignore comment nous allons garder notre histoire, notre mémoire à tous et celle de tous ceux venus poser leur existence pénible et parfois heureuse ici. “ 


Ce que j'en dis :

Malgré une couverture qui ne rend pas justice à ce récit, il serait dommage que vous passiez votre chemin, car derrière se cache une pépite littéraire qui rend hommage à toute une génération d'ouvriers hors du commun.

Inspiré d'un authentique témoignage, l'auteure Catherine Ecole-Boivin nous offre le destin d'une femme, Yvonnick.


C'est aussi l'histoire de celles et de ceux qui ont ont travaillé pour l'industrie Française dans les années 50, de son apogée jusqu'à son déclin dans les années 80.


” Il ne reste rien de nous si personne ne nous raconte quelque part. “


Une plume de caractère ciselée dans l'acier métallique, aussi étincelante qu'une usine en pleine nuit où brille le feu du brasier, aussi brûlante que les flammes des hauts-fourneaux, aussi travaillée et puissante que le courage de ces ouvriers qui acceptaient tant pour des salaires de misère.

Homme ou femme, même combat et pourtant salaires inégaux pour tâches identiques, apparemment certaines choses ne changeront jamais, mise à part le hashtag #balancetonporc ou #balancetonpatron inexistant à l'époque. 

Un récit qui défend également la cause des femmes qui ont combattu à tous les niveaux autant à la maison que sur leur lieu de travail pour se faire une place et gagner le respect.

Comme le dit si bien Bernard Lavilliers dans son texte Fench Vallée, ici pas de place pour les manchots, les shootés du désespoir fument la came par les cheminées et les usines désossées ont rencard avec la mort...mais c'est bien plus sa magnifique chanson Les mains d'or, qui résonne entre ces pages.

Rarement un récit m'a autant touché par l'humanité qu'il dégage, par la puissance de l'écriture et l'hommage extraordinaire rendu à ce peuple ouvrier dont mon père a fait partie. 


" L'histoire vraie des hommes, des femmes et des enfants remarquables qui n'auront jamais leurs noms dans les livres d'histoires. "

Authentique, brillant, admirable, féministe, engagé, historique, à lire pour ne jamais les oublier.
.
Je remercie les éditions Albin Michel pour ce livre en hommage à toutes les mains d'or. 

Lien : https://dealerdelignes.wordp..
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C'est une histoire de courage et d'amour que nous raconte Catherine Ecole-Boivin. Yannick est une jeune femme dont le mari vient de mourir dans un accident de la route. Il travaillait aux forges de Couëron, près de Nantes. La jeune veuve va prendre sa place à l'usine, malgré les difficultés pour une femme de travailler au milieu des hommes, la charge d'un petit garçon, les nombreuses tentations d'amour.
Mais Yvonnick a appris à se battre, à résister, à mener seule un combat difficile!
Ce roman est inspiré d'un fait réel. Une fois de plus Catherine Ecole-Boivin fait preuve d'un réel talent et trace un récit humain et sans complaisance.
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Certains livres sont particulièrement utiles pour rappeler à nos bons souvenirs que nous sommes l'humanité !

Catherine Ecole-Boivin nous propose d'entrer dans la vie d'une femme, Yvonnick. C'est une femme ordinaire à qui le destin va jouer un drôle de tour. Elle va affronter des événements aussi terribles que durs tout en gardant toujours son incroyable féminité.

Yvonnick va devoir aller à l'usine remplacer son mari qui vient de décéder. Elle est un peu une pionnière en la matière puisqu'il s'agit d'un monde en majorité masculin. Elle va avoir pour objectif de se faire une place, d'arriver à percer dans ce milieu un peu hostile au début. Et puis au fil du récit nous la verrons évoluer que ce soit dans sa carrière professionnelle mais aussi dans sa vie personnelle. C'est une femme qui n'a jamais été épargnée par les drames mais elle a su les affronter.

L'histoire ne se déroule pas à notre époque, où on peut penser que la femme a gagné une place plus respectée dans notre société, non ! le récit est situé des années 60 à 80 et la femme avait encore un vaste chantier devant elle pour gagner en égalité.

J'ai parfois du mal à lire les récits de vie jusqu'au bout parce que parfois je perds l'intérêt, soit c'est lié à la personne dont il est question soit parce que l'écriture n'arrive pas à me happer.

Si j'ai choisi de lire Catherine Ecole-Boivin c'est parce que je connais la texture de ses écrits. Ils sont brillants et passionnants.

J'ai été surprise de me voir accrocher autant à Yvonnick. C'est une femme qui n'est pas féministe spécialement, elle a juste su comment faire naturellement pour montrer qu'elle valait autant qu'un homme et qu'elle pouvait assurer dans la vie.

Je suis admirative de son parcours car il démontre que souvent les limites que nous nous fixons sont parfois guidées par nos peurs et Yvonnick nous prouve qu'elles sont toutes franchissables.

La lecture de ce roman est un moment très agréable que vous pouvez prévoir à n'importe quel moment. Il est percutant et particulièrement bien écrit pour vous donner l'impression d'être face à Yvonnick et que sa vie déroule sous vos yeux sans efforts à fournir. Au travers des yeux de son auteure, Yvonnick passionnera par sa spontanéité, son courage, son optimisme, son naturel.

C'est une héroïne du quotidien qui prouve que ce qui compte dans la vie c'est d'avoir du coeur, tout le reste est somme toute futile !

Certains livres marquent car ils sont ancrés dans le réel et qu'ils rendent compte de ce qu'est la vie.

J'ai besoin de lire pour me détendre et pour rêver mais j'ai aussi besoin qu'on me dise, qu'on me transmette, une culture, une histoire, l'amour de notre prochain, la connaissance de mon pays et surtout de ceux qui le façonne. C'est tout ce que je retrouve dans les ouvrages de Catherine et c'est pour cela que je m'y attache particulièrement.

C'est surement pour toutes ces qualités, entre autres, que Catherine Ecole-Boivin a reçu le Prix Ouest lors du Printemps du livre à Montaigu en avril 2019 !
Lien : http://leslecturesdelailai.b..
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MON AVIS: Très peu vu sur les réseaux de lecteurs, je trouve que ce livre mérite vraiment d'être lu. Je l'ai acquis lors des nocturnes littéraires 2019 à Josselin et j'ai été profondément émue par la narration de ces vies ouvrières.Au nom du profit, le marché a détruit et continue de détruire le sens du mot travail.Il n'y a plus de solidarité et l'humain est remplacé par les machines.Est-ce une raison pour cesser de lutter? Surement pas. Au contraire il faut garder les yeux ouverts et en lisant ce livre, entre autre, vous verrez. Vous verrez ce qui nous avale, ce que nous avons perdu.
RÉSUMÉ:"Si Yvonnick a un prénom et des bras d'homme, c'est grâce à sa mère qui lui a appris à se défendre des coups. Et ces bras d'homme, Yvonnick en a bien besoin depuis que son mari, qui travaillait à J.J. Carnaud et forges de Basse-Indre, l'ancêtre d'Usinor puis d'Arcelor, n'est plus là. En acceptant de prendre sa relève à la forge, la jeune veuve et mère d'un enfant fragile, élevée dans le marais salant breton, devient métallo. Une vie ouvrière de lutte qui ne l'empêche pas de se faire respecter des hommes ni de gagner son indépendance, et surtout, d'être fière de son travail à l'usine et de sa communauté solidaire. Mais cette fierté, menacée dès 1968, se rompt au fil du temps, les notions de rentabilité, de courbes et de tableaux de chiffres chassant l'idée d'un combat pour une vie meilleure.
Inspiré d'un authentique témoignage, le destin d'Yvonnick fait revivre un monde aujourd'hui disparu. de l'apogée de l'industrie française dans les années 50 à son déclin en 1980, Catherine Ecole-Boivin trace, dans ce roman d'une vie peuplée d'étincelles, le portrait empreint d'humanité du monde ouvrier.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
A l'intérieur, les portes, à l'abri des regards, sont griffées d'insultes au couteau de poche, au tournevis. Il n'y a plus de place au verso de certaines, entièrement égratignées. Malgré cela, tant est encore à écrire pour résumer la vie ici. (...)
Les fautes sont nombreuses, maladroites, drôles. Les hommes s'ils sont allés à l'école un jour ont oublié les raisons d'y revenir. Mon verbe favori est inventé, il n'existe que par l'erreur orthographique de son scripteur. Il est inscrit derrière la porte du vestiaire de l'atelier du laminage : LIBERTER. (p. 97)
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En exergue

J'étais de la race de ces hommes qui brisent les cailloux avec les mains, qui couchent sur la neige comme sur de l'ouate, qui meulent des olives entre leurs mâchoires et qui veulent aimer toutes les belles tsiganes de la terre. Je ne demandais pas à mon prochain qu'il me nourrit et n'acceptais pas non plus d'être son âne : je crois que c'est cela la dignité. - Panaït Istrati, Dominitza de Snagov [éd. Le livre moderne illustré, 1935]
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Un monde disparaît, se referme. Sous le joug depuis l'éternité du père et des patrons, nous sommes des milliers dehors, nous voulons plus de couleurs, moins de gris, nous basculons. les réserves s'empilent, nous les distribuons devant l'usine aux familles, le temps de dire au monde que nous existons. Pendant ce temps d'autres parlent à notre place et prendront toute la place ensuite. (p. 222)
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L'acier nous fabrique en nous rendant vulnérables.
On exploite les sols, on exploite les hommes, l'acier nous bouffe. Le genre de mots interdit dans notre métier : le verbe aimer. Beaucoup d'entre nous se réfugient ici, comme le crassier et ses canaux se nourrissent des mauvaises herbes. L'acier, dans sa constance, dans le rythme des machines, me rassure contre la violence des hommes quand la pression les aspire. L'usine, c'est un bruit, mais aussi nos regards du temps où nos ancêtres travaillaient ensemble dans la campagne ou sur les océans, la loi du plus endurant et le soutien du plus faible. Bien sûr, je voudrais travailler d'un coup sans jamais revenir, mais je reviens et chaque fois, remplie d'elle plus que la veille.
La pauvreté, notre pauvreté, a des choses à dire.(p. 244)
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Le soir même, une attaque de silence me tombe dessus , la mort impose son boucan de vide. Je n'entends plus Julien pour de bon. Ce calme bruyant se ligote à ma vie. Je ne reconnais plus les lieux autour de moi. Les yeux grands ouverts, mon chagrin me mord les paupières. C'est donc cela la mort, ce vacarme à l'intérieur. (p. 74)
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Videos de Catherine Ecole-Boivin (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Ecole-Boivin
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